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Message  Jérôme C. Lun 12 Déc - 15:32

Voici un "élégant" londonien

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Message  Jérôme C. Lun 12 Déc - 15:34

et son compatriote, l'anglais moyen

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allezsehri

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Message  Jérôme C. Ven 3 Jan - 17:59

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Message  Jérôme C. Mar 28 Avr - 10:59

De Londres, le 13 juillet 1804. - Un singulier accident est arrivé, lundi dernier, à la fonderie de MM. Littlewood. Dans le nombre des vieux canons qu’on avait réuni au fourneau pour les refondre, il s’en trouvait un qui était resté chargé à boulet, sans qu’on y eût fait aucune attention, et qui était probablement dans cet état depuis plusieurs années. Au moment où la chaleur du feu atteignit la poudre qu’il renfermait, il se fit une explosion affreuse dont l’effet fut d’abattre une partie des murailles environnantes, et de blesser dangereusement nombre de personnes, entre autres le chef des ouvriers de la fonderie, qui a eu une jambe tellement fracturée, qu’on a été obligé d’en faire de suite l’amputation au-dessus du genou.

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Message  Jérôme C. Mar 28 Avr - 10:59

l'Oralce, 29 juillet 1804 :
Citation :
Le ministère anglais a demandé au parlement un fonds de 2.500.000 livres (environ 60.000.000 de notre monnaie) pour dépenses extraordinaires et secrètes.
Le ministère a-t-il voulu, par cette démarche donner à penser au public qu’il était prêt à conclure quelque nouveau traité de coalition contre la France, et à faire croire que cet argent était destiné à acquitter en conséquence de nouveaux subsides ?
Les bons esprits ne doivent point s’y tromper ; car ils ne supposeront pas que ce gouvernement agisse sciemment contre son but. S’il avait pu concevoir l’espérance d’un tel résultat, il n’aurait pas commencé par mettre toute l’Europe dans sa confidence. On sait qu’en pareilles circonstances, l’usage constant du cabinet de Londres est au contraire de négocier et signer secrètement les traités, de commencer les paiements, et de n’informer la nation que quand la publicité est sans danger.
Le ministère anglais aurait-il voulu en se servant de ce bill, comme des marchands d’une enseigne, dire aux puissances de l’Europe : nous avons des livres sterling en réserve ; si vous avez à nous vendre le sang de vos sujets, il n’y a plus qu’à s’entendre et à conclure le marché ?
Mais d’abord le gouvernement anglais n’a pas plus besoin pour de telles opérations d’élever une enseigne, que les premiers joailliers d’Amsterdam et de Paris pour trouver à vendre leurs diamants ; les noms, les comptoirs, sont connus. Tout le continent sait fort bien que quiconque a besoin d’argent pour étendre et perpétuer sur l’Europe les fléaux de la guerre, est sûr d’en trouver à Londres. Toutes précautions qui tendraient à accréditer le gouvernement anglais par ces moyens vulgaires, seraient donc parfaitement inutiles ; elles seraient d’ailleurs tout à fait contraires à son intérêt ; car en donnant l’éveil au continent, elles rendraient plus difficiles des négociations qui ont besoin du mystère, et qui sont en danger d’échouer lorsqu’elles éclatent avant que le traité soit conclu et les parties contractantes, en mesure d’agir.
Quelque malhabile que ce soit montré le gouvernement anglais depuis plusieurs années, quelque profonde qu’ait été son ignorance sur les intérêts et la situation du continent, sur la situation et les intérêts de la France, nous ne pouvons penser qu’il ait porté la maladresse jusqu’à ce point. Soixante millions tournois sont d’ailleurs bien peu de chose pour les frais d’une troisième coalition qui deviendrait plus funeste que les deus premières aux princes qui y prendraient part, et qui finirait par ruiner leurs finances et leur avenir.
Toutes ces considérations conduisent à rechercher un autre emploi des fonds extraordinaires et secrets que le parlement a accordés sans examen. On ne peut douter qu’ils ne soient destinés à solder une partie des volontaires : ne voulant pas plus les payer d’une manière uniforme, que les solder tous, et cherchant à effacer par l’accord de l’argent les dissonances de dispositions et d’opinions qui résultent de l’état violent dans lequel se trouve l’Angleterre, on s’est réservé toute la facilité à cet égard, en déguisant cette dépense sous la dénomination commode de fonds extraordinaires pour dépenses secrètes.
Mais 650 millions tournois ne suffiront pas à des besoins aussi réels et aussi étendus ? Ce bill ouvre un nouveau gouffre qui achèvera d’engloutir les finances de l’Angleterre. On commence par 60 millions, on finira par trois ou quatre cents. Dans un pays où les fortunes sont aussi inégalement réparties, dans un pays manufacturier comme l’Angleterre, lorsque par la conduite irréfléchie du cabinet, un grand nombre d’hommes vivant du travail de leurs mains sont enlevés à leur industrie, que la plupart des manufactures chôment, il faut nécessairement solder les ouvriers sans travail, et cette nuée de nouveaux soldats destinés à garder les côtes. Le mal s’étend à mesure que la prospérité publique s’altère, et personne ne niera que l’activité de ces nombreuses manufactures ne soit en Angleterre l’un des éléments nécessaires de la prospérité publique.
Et s’il est probable que le commerce extérieur, qui seul aujourd'hui soutient l’Angleterre, éprouvera par les événements de la guerre des échecs considérables, il faut avouer que la situation de ce pays ne peut qu’empirer sans cesse.
Ce n’est pas avec des discours véhéments tenus au sein du parlement, ce n’est pas avec un grand nombre de folliculaires soldés et de libellistes à gages, ce n’est pas avec quelques entreprises honteuses et criminelles, telles que celles de Drake et de George, que l’on conserve à une nation le commerce du monde, et cette industrie qui imposait des tributs à l’Europe. L’histoire des peuples et des siècles démontre que la prospérité des Etats ne se maintient que par la sagesse, par la modération, et par des entreprises telles que la vertu ne puisse les désavouer.

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Message  Jérôme C. Mar 28 Avr - 10:59

Londres, le 16 juillet 1804 (27 messidor).
(Extrait du Times) C’est avec peine que nous annonçons la capture du navire l’Admiral-Aplin, de 558 tonneaux, capitaine Rogers, faisant voile pour Madras et le Bengale. Ce bâtiment avait mis en mer en août dernier ; il a été pris et conduit à l’Île-de-France ; 11.000 onces en espèces étaient à bord pour le compte des particuliers. La perte de la compagnie n’est qu’une bagatelle. Voici les noms des passagers : Mme Sarah Moffat et son mari, capitaine dans un régiment malais ; le lieutenant Foley, des gardes-marines ; le capitaine Henry, du 19e dragons, et sa femme ; le capitaine lieutenant Frott, de Haviland, le capitaine Hawkins ; John Russel, volontaire dans les gardes-marines de Bombay ; et Joseph Cox, domestique.
C’est le navire américain le Missouri qui nous apporte cette nouvelle. Ce bâtiment avait mis en mer à Batavia ; il se rendait à Cowes, et a été retenu à Plymouth par la frégate la Loire, capitaine Maitland. Il y a près de six mois qu’il a quitté l’établissement hollandais. Il a été forcé, dans son passage, de s’arrêter à l’ïle-de-France pour se radouber. C’est dans cette île qu’il a vu le navire the Admiral-Aplin, dont nous avons parlé ci-dessus, la Countess of Sutherland, qui était parti de Calcuta pour la Chine, et un brick anglais de Bencoolen : tous ces navires avaient été capturés par l’escadre de l’amiral Linois, qui a remis à la voile pour croiser dans les mers de l’Inde. On apprend encore du Missouri, qu’à son départ de l’ïle-de-France, on y équipait des corsaires.

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