mémoires du 26e léger
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mémoires du 26e léger
EN RUSSIE,
AVEC LE SERGENT RÉGUINOT…
Sergent RÉGUINOT
du 26ème régiment d’infanterie légère
MÉMOIRES SUR
LA CAMPAGNE DE RUSSIE
(1812)
« Mes camarades, j’ai pris la plume pour vous écrire ces mots : « Nous avons fait la campagne de Moscou, beaucoup y sont morts, peu en sont revenus, tous s’y sont couverts de gloire ; quant à moi, j’y ai cruellement souffert, mais je me porte bien, et désire ardemment que le présent livre vous trouve de même ». Ainsi commence ce témoignage, très peu courant, que je vous propose de découvrir : celui du sergent Réguinot sur la campagne de Russie. Publié en 1831 « Au profit des Polonais » (La Pologne alliée de la France sous l’Empire, venant alors de se soulever contre les Russes). L’auteur rentre tout de suite dans le vif du sujet. Avec son régiment, le 26ème d’infanterie légère, il passe le Niémen fin juin 1812. « Notre régiment particulièrement, reçut l’ordre de traverser Kowno, et de prendre position de l’autre côté de la Wilia. L’ennemi en battant en retraite, avait brûlé un pont qui devait servir de passage aux troupes. Il nous fut enjoint de le rétablir, et en quelques heures tout était terminé ».
Le témoignage du sergent Réguinot ne laisse aucun répit au lecteur. Avec lui, on suit le soldat dans son ravitaillement, à la préparation d’un bivouac. On est à ses côtés lors d’une halte nocturne dans les bois, ne pouvant aller plus loin sous peine d’être prisonnier par les cosaques…Rien n’est jamais acquis d’avance dans cette campagne de Russie qui a fait couler tant d’encre : « …nous trouvâmes pour la première les Russes disposés à se défendre. Les voltigeurs étaient près du château [celui de Jacobowo]. On fit faire à quelques-uns des battues dans le bois pour faire de la soupe ; mais les Russes ne nous laissèrent pas le temps de la manger : une grêle de biscayens et d’obus enlevèrent nos marmites. On nous donna l’ordre de nous former en tirailleurs. Nous exécutâmes ce mouvement avec la rapidité de l’éclair, et nous fîmes bientôt reculer les tirailleurs russes. »
Plus tard, dans ses « Mémoires », Réguinot doit affronter la neige, à laquelle vient s’ajouter un froid intense, la faim, le typhus, et la mort omniprésente qui peut vous faucher d’un instant à l’autre… Sérieusement blessé par un éclat de mitraille, son témoignage prend alors une intensité supplémentaire. Dans cet « enfer blanc », il souffre comme un damné, en proie à une fièvre très virulente. Le 12 janvier 1813, Réguinot arrive à Dantzig comme par miracle : « On me donna un billet de logement. Les personnes chez lesquelles j’étais, s’empressèrent, à mon arrivée, de me prodiguer tous les soins qu’exigeait ma position. » Après sa convalescence, mais encore faible, il demande à reprendre du service. Le sergent Réguinot rejoint les rangs du 2ème léger, troisième compagnie. Confiné à l’intérieur de la ville, alors assiégée par les russes, il écrit : « Je regrettais d’autant plus de n’avoir point assez de force pour combattre l’ennemi, et chercher une mort glorieuse, que dans la ville, on courait autant de dangers, en raison du grand nombre de bombes et de boulets qui y tombaient. C’était mourir dans se défendre ».
Fin décembre 1813, c’est la chute de Dantzig, Réguinot y sera retenu prisonnier durant trois mois puis renvoyé en France. Après le débarquement de l’Empereur à Golfe-Juan, il rejoint les rangs du 5ème régiment de voltigeurs de la Jeune Garde.
Ces « Mémoires sur la campagne de Russie » du sergent Réguinot, sont à découvrir sans hésiter. Ils vous rappelleront le récit d’un autre sergent (Adrien Bourgogne) mais avec plus d’intensité dans les événements vécus…
Ce volume comportera 110 pages
et sera édité à 50 exemplaires numérotés sur papier ivoire.
Il paraîtra courant septembre 2010.
FRAIS DE PORT OFFERTS POUR TOUTE COMMANDE RECUE AVANT LE 15 AOUT 2010.
%---------------Cet ouvrage n’est vendu que par correspondance------------
http://lestafette.unblog.fr
AVEC LE SERGENT RÉGUINOT…
Sergent RÉGUINOT
du 26ème régiment d’infanterie légère
MÉMOIRES SUR
LA CAMPAGNE DE RUSSIE
(1812)
« Mes camarades, j’ai pris la plume pour vous écrire ces mots : « Nous avons fait la campagne de Moscou, beaucoup y sont morts, peu en sont revenus, tous s’y sont couverts de gloire ; quant à moi, j’y ai cruellement souffert, mais je me porte bien, et désire ardemment que le présent livre vous trouve de même ». Ainsi commence ce témoignage, très peu courant, que je vous propose de découvrir : celui du sergent Réguinot sur la campagne de Russie. Publié en 1831 « Au profit des Polonais » (La Pologne alliée de la France sous l’Empire, venant alors de se soulever contre les Russes). L’auteur rentre tout de suite dans le vif du sujet. Avec son régiment, le 26ème d’infanterie légère, il passe le Niémen fin juin 1812. « Notre régiment particulièrement, reçut l’ordre de traverser Kowno, et de prendre position de l’autre côté de la Wilia. L’ennemi en battant en retraite, avait brûlé un pont qui devait servir de passage aux troupes. Il nous fut enjoint de le rétablir, et en quelques heures tout était terminé ».
Le témoignage du sergent Réguinot ne laisse aucun répit au lecteur. Avec lui, on suit le soldat dans son ravitaillement, à la préparation d’un bivouac. On est à ses côtés lors d’une halte nocturne dans les bois, ne pouvant aller plus loin sous peine d’être prisonnier par les cosaques…Rien n’est jamais acquis d’avance dans cette campagne de Russie qui a fait couler tant d’encre : « …nous trouvâmes pour la première les Russes disposés à se défendre. Les voltigeurs étaient près du château [celui de Jacobowo]. On fit faire à quelques-uns des battues dans le bois pour faire de la soupe ; mais les Russes ne nous laissèrent pas le temps de la manger : une grêle de biscayens et d’obus enlevèrent nos marmites. On nous donna l’ordre de nous former en tirailleurs. Nous exécutâmes ce mouvement avec la rapidité de l’éclair, et nous fîmes bientôt reculer les tirailleurs russes. »
Plus tard, dans ses « Mémoires », Réguinot doit affronter la neige, à laquelle vient s’ajouter un froid intense, la faim, le typhus, et la mort omniprésente qui peut vous faucher d’un instant à l’autre… Sérieusement blessé par un éclat de mitraille, son témoignage prend alors une intensité supplémentaire. Dans cet « enfer blanc », il souffre comme un damné, en proie à une fièvre très virulente. Le 12 janvier 1813, Réguinot arrive à Dantzig comme par miracle : « On me donna un billet de logement. Les personnes chez lesquelles j’étais, s’empressèrent, à mon arrivée, de me prodiguer tous les soins qu’exigeait ma position. » Après sa convalescence, mais encore faible, il demande à reprendre du service. Le sergent Réguinot rejoint les rangs du 2ème léger, troisième compagnie. Confiné à l’intérieur de la ville, alors assiégée par les russes, il écrit : « Je regrettais d’autant plus de n’avoir point assez de force pour combattre l’ennemi, et chercher une mort glorieuse, que dans la ville, on courait autant de dangers, en raison du grand nombre de bombes et de boulets qui y tombaient. C’était mourir dans se défendre ».
Fin décembre 1813, c’est la chute de Dantzig, Réguinot y sera retenu prisonnier durant trois mois puis renvoyé en France. Après le débarquement de l’Empereur à Golfe-Juan, il rejoint les rangs du 5ème régiment de voltigeurs de la Jeune Garde.
Ces « Mémoires sur la campagne de Russie » du sergent Réguinot, sont à découvrir sans hésiter. Ils vous rappelleront le récit d’un autre sergent (Adrien Bourgogne) mais avec plus d’intensité dans les événements vécus…
Ce volume comportera 110 pages
et sera édité à 50 exemplaires numérotés sur papier ivoire.
Il paraîtra courant septembre 2010.
FRAIS DE PORT OFFERTS POUR TOUTE COMMANDE RECUE AVANT LE 15 AOUT 2010.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
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