présentation

Quand j'étais enfant mon grand père m'as raconté l'histoire de son arrière grand père soldat de Napoléon.
Bien plus tard, j'ai fais des recherches et retrouvé grâce au SHD et à la base Léonore les états de service et différents autres documents concernant cet ancêtre.
C'est ainsi que j'ai appris qu'il avait été incorporé dans le 5ème bataillon des volontaires du bas Rhin, qui opérait en Vendée, en novembre 1774 à l'âge de 20 ans.
Il a ensuite participé à l'expédition d'Irlande après l'incorporation de son bataillon à la 94ème demi brigade en 1796. S'en suit une période qui reste trouble pour moi. Elle va de 1796 à 1799 : Armée des cotes de l'océan, puis armée de de Sambre et Meuse ? Je sais toutefois qu'il a participé à la bataille d'Ostende lors de la tentative de débarquement anglais en mai 1798.
Puis l'armée d'Helvétie en 99 avec ses 2 batailles de Zurich sous Masséna.
En 1800, la 94ème sert dans l'aile droite de l'armée du Rhin sous Lecourbe. Après la bataille de Hohenlinden, il est blessé lors des combats de Salzbourg.
Cette blessure à la cuisse le rend éligible dans la garde consulaire qu'il rejoint en juin 1801 et ne quitte qu'en juin 1812 pour rejoindre le 128ème régiment d'infanterie de ligne avec le grade de lieutenant.
Ce régiment fait partie du 2ème corps du maréchal Oudinot puis Gouvion St. Cyr, puis à nouveau Oudinot. Il participe aux batailles de Kliiastiski-Jakobovo, les 2 batailles de Polotsk, celle de Smoliani et enfin celle de la Berezina sur la rive droite face à l'armée de Tschitschakof.
Après l'épouvantable retraite, je retrouve mon ancêtre à Lützen et a Bautzen puis au blocus de Kehl ou il est à nouveau blessé le 3 avril 1814, comme frappé par la décision du Sénat qui décide ce même jour de déchoir Napoléon de son titre d'empereur.
Il fait alors valoir ses "nombreuses blessures et sa vue déficiente pour obtenir sa mise à la retraite qu'il obtient le 19 juillet 1814. Cependant, dans une lettre, que j'ai retrouvé, il prétexte exactement le contraire pour demander sa réintégration au ministère de la guerre. Si sans doute faute de temps, le ministère n'as pas donné suite à cette demande, elle témoigne néanmoins de l'état d'esprit de mon aïeul.
Au fur et à mesure que je progressais dans mes recherches, j'ai été atteint (comme tant d'autres) par un virus incurable : celui de la passion pour la révolution et l'empire

Quel parcourt que celui de votre ancêtre, passionnant!

bonjour et bienvenu