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lé général Miollis

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lé général Miollis Empty lé général Miollis

Message  Jérôme C. Jeu 16 Avr - 13:40

Le lycée militaire d'Aix en Provence nous a écrit pour avoir des renseignements sur ce général.
perso je n'ai rien, que savez vous de lui ?

_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.

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Jérôme C.
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Message  rigodon d'honneur Sam 21 Nov - 14:06

MIOLLIS (Sextius-Alexandre-François, comte de), général de division.

Né à Aix-en-Provence le 18 septembre 1759. Mort à Aix-en-Provence le 18 juin 1828. Fils d'un lieutenant criminel, juge royal au siège d'Aix. Frère de l'adjudant-commandant Balthazar de Miollis.

Noble d'origine, il entre comme cadet au régiment de Soissonnais-infanterie (devenu 40e régiment d'infanterie en 1791), 10 octobre 1772 ; sous-lieutenant, 8 avril 1779 ; part en Amérique sous Rochambeau ; blessé dangereusement d'un éclat de bombe au siège de Yorktown en 1781 ; lieutenant en second, 20 septembre 1782 ; lieutenant en premier, 23 juin 1784 ; capitaine en second au régiment de Béarn (devenu en 1791 15e régiment d'infanterie), 24 septembre 1789 ; réformé à la réorganisation du 1er avril 1791 ; élu lieutenant-colonel en premier du 3e bataillon des volontaires des Bouches-du-Rhône, 10 mai 1792 ; à l'armée du Midi, puis à l'armée du Var ; sert à la prise de Nice ; puis à l'armée d'Italie ; réprime avec fermeté les troubles d'Antibes, juin 1793 ; adjudant-général chef de brigade à l'armée d'Italie, 16 septembre 1793 ; nommé provisoirement général de brigade par les représentants du peuple près l'armée d'Italie, 25 février 1794 ; employé à la division Sérurier en février 1795 ; confirmé général de brigade par le Comité de Salut public, 13 juin 1795 ; détruit le camp de Garessio, 25 septembre ; division Laharpe en août 1795 ; se signale au combat de Finale ; mis à la suite de l'armée d'Italie, fin mars 1796 ; division Sérurier au 9 avril 1796 ; sous Meynier à Mondovi, 21 avril ; commandant à Ceva, 29 avril ; sert au siège de Mantoue ; défend le faubourg Saint-Georges, 13 septembre ; commandant à Alexandrie à la place de Despinoy, 25 septembre ; renvoyé au blocus de Mantoue, 31 octobre ; division Alexandre Dumas sous Sérurier devant Mantoue, 17 décembre ; repousse les Autrichiens du faubourg Saint-Georges, 15 janvier 1797 ; sert à la Favorite et force Provera à se rendre, 16 janvier ; nommé gouverneur de Mantoue, 4 février ; et du Mantouan, 2 mars ; employé à la division Delmas, 11 mars ; chargé de l'expédition de Toscane, fin décembre 1798 ; occupe Livourne, mars 1799 ; désarme les troupes toscanes, fait arrêter les consuls d'Angleterre et de Russie et met l'embargo sur tous les vaisseaux ennemis ; sert sous Gaultier en Toscane, mars - juin 1799 ; nommé provisoirement général de division à l'armée d'Italie, 6 juillet 1799 ; sous Gouvion-Saint-Cyr au combat de Recco, fin août 1799 ; vainqueur de Klenau à Rapallo, 14 octobre 1799 ; confirmé général de division par le Directoire exécutif, 19 octobre 1799 ; commandant la 1ère division sous Soult à la droite de l'armée d'Italie en mars 1800 ; chassé du Monte Cornua et du Monte Faccio, 6 avril 1800 ; reprend le Monte Faccio, 8 avril ; gouverneur de Gênes, 9 avril ; sert à la reprise du Monte Faccio, 11 mai ; à l'attaque du Monte Cretto, 13 mai ; compris dans la capitulation de Gênes, 4 juin ; y reste jusqu'à la remise de la place à Suchet ; commandant la 1ère division du corps de réserve sous Duhesme à l'armée d'Italie, 5 juillet ; commandant en Toscane à la place de Dupont, 2 novembre ; évacue Florence puis rentre à Arezzo et à Florence ; reprend Sienne, 14 novembre ; vote contre le Consulat à vie et est mis en non-activité, 23 septembre 1802 ; gouverneur de Belle-Isle-en-Mer, 26 août 1803 ; placé en disponibilité, 1er janvier 1805 ; commandant les troupes stationnées en Hollande, 28 février ; commandant à Utrecht les troupes de la garnison de Walcheren et celles de Batavie, 20 juillet ; gouverneur de Mantoue, 28 août ; fait élever un obélisque à Virgile à Mantoue et une colonne à l'Arioste à Ferrare ; commandant toutes les troupes françaises stationnées en Italie, octobre 1805 ; commandant la division d'occupation de la Vénétie sous le prince Eugène, 23 décembre 1805 ; occupe Venise ; employé à l'armée de Dalmatie, 4 décembre 1806 ; chevalier puis commandeur de la Couronne de Fer, juin 1807 ; prend possession de Livourne, 19 décembre 1807 ; puis de Rome, 2 février 1808 ; commandant la division de Rome à cette date ; obtient une dotation de 20.000 francs de rente sur les biens réservés en Westphalie, 10 mars 1808 ; grand officier de la Légion d'Honneur, 14 septembre 1808 ; comte de l'Empire, 16 septembre 1808 ; commandeur de l'ordre des Deux-Siciles, 25 novembre 1808 ; fait arrêter le pape Pie VII au Vatican ; commandant la 30e division militaire à Rome, 11 avril 1810 ; lieutenant du gouverneur-général de Rome avec traitement mensuel de 15.000 francs, 19 février 1811 ; évacue Rome par suite d'une convention conclue entre Murat et Fouché, 10 mars 1814 ; commandant la 1ère subdivision (Bouches-du-Rhône et Vaucluse) de la 8e division militaire à Marseille, mai 1814 ; chevalier de Saint-Louis, 13 août 1814 ; marche pour couper la retraite à Napoléon à la tête des 58e et 83e de ligne lors du retour de l'île d'Elbe, 3 mars 1815 ; se réunit à Gap à Mouton-Duvernet et se rallie à l'Empereur ; commandant la 3e division militaire à Metz, avril 1815 ; admis à la retraite, 4 septembre 1815.

« Au premier rang de ces qualités brillaient le désintéressement, la modestie, l'énergie, la modération, l'absence la plus complète de toute vanité et de tout orgueil, et une justice incorruptible. » (Consalvi)
« Le général Miollis, âgé, sort de Soissonnais : brave homme, honnête, doux, tournure et mise originales et simples ; sert très exactement et d'une manière très distinguée à la guerre. » (Desaix)
« Le général Miollis était personnellement estimé et bien vu ; il vivait honorablement et cajolait le bas clergé qui influençait le peuple. » (van Dedem de Gelder)
« Le général Miollis commandait en chef les troupes françaises à Rome ; c'était un homme d'un caractère doux, timide même. » (Pasquier)
« C'est un des généraux les plus marquants de l'Empire. » (Larrey)
« C'était un homme qui affichait toute l'austérité républicaine des anciens Romains ou des Spartiates, ce qui rendait la maison fort peu agréable. Toujours pâle, mal peigné, portant des habits râpés et rapiécés, il n'y avait pas de soldat qui n'eût meilleure tournure que lui. C'était cependant un officier de l'ancien régime et qui avait fait toutes les campagnes de l'Amérique dans le régiment de Soissonnais. Sa bravoure et de belles cicatrices qui sillonnaient son visage faisaient pardonner sa laideur et sa mauvaise tenue. Son dîner, auquel j'ai été souvent invité, se composait de pain de munition, de bœuf, de ses rations et de pommes de terre ; son vin était aussi pareil à celui qu'on distribuait au soldat, et l'on ne restait guère plus d'un quart d'heure à table. Aussi, lorsqu'on y avait été pris une fois, on ne venait jamais dîner chez ce général sans se munir d'avance d'un copieux déjeuner. Il passait alors pour fort intègre et ennemi des abus. Ses principes républicains le firent disgracier par Bonaparte, et il se retira pauvre. Mais plus tard il se ravisa, car ayant repris du service, il eut le commandement de Rome et se montra sévère exécuteur des ordres de l'Empereur dans les actes de tyrannie dont le respectable pape Pie VII fut la victime. Il reconnut sans doute que le rôle de Régulus et de Cincinnatus n'était plus de notre temps et qu'il valait mieux suivre l'exemple du chien de la fable qui porte le dîner à son maître. Le fait est qu'il a laissé une grande fortune à ses héritiers. Le général Miollis avait aussi la prétention d'être littérateur et poète. » (Villeneuve-Bargemon)

Sources :
G. Six - Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire
A. Pigeard - Les Étoiles de Napoléon
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