la campagne de l'an III - 1795
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la campagne de l'an III - 1795
Campagne de 1795
La guerre de Hollande.
Pichegru n'a pas longtemps attendu le moment de pénétrer en Hollande; dès le 28 décembre 1794, l'armée française franchit le Wahal sur les glaces. La discorde entre le stathouder et Walmoden, com mandant les Anglo-Hanovriens, facilite d'ailleurs ses opérations. Walmoden, au lieu de couvrir Amsterdam, se retire vers I'Yssel, puis sur l'Ems; le stathouder re nonce à la lutte et s'embarque pour l'Angleterre. Pichegru entre dans Amsterdam le 20 janvier et reçoit la soumission des États généraux; toute la Hollande est occupée sans résistance. Les États déposent le stathouder; la «-République batave » signe avec la France le traité de La Haye (16 mai).
La guerre en Allemagne.
Cette expédition précipite les pourparlers engagés à Bâle pour la paix. La Russie, la Prusse, l'Espagne, se retirent de la lutte. Les Autrichiens restent seuls en Allemagne contre l'armée de Pichegru et celle de Jourdan qui lui est subordonné. Leur général, Clerfayt, dispose lui aussi de deux armées en cordon sur la rive droite du Rhin, avec tête de pont à Mayence; l'une d'elles, sous Wurmser, est opposée à Pichegru.
Afin de prendre Mayence, qu'il fait assiéger, Pichegru veut éloigner les Autrichiens. Il passe le fleuve à Mannheim et Jourdan le franchit à Dusseldorf. Clerfayt recule jusqu'à Francfort, où il appelle Wurmser, et marche, toutes forces réunies, contre Jourdan, qui s'est enfoncé seul dans la vallée de la Nidda. Jourdan se retire en toute hâte sur la rive gauche du Rhin et Mayence est débloquée. Pichegru, aventuré vers Heidelberg, n'attend pas Clerfayt qui s'est retourné contre lui; il repasse le Rhin et se retranche derrière le Queisch. Mais Autrichiens et Français sont également épuisés par ces marches et contre-marches : Clerfayt offre un armistice le 21 décembre, et le Rhin sépare les quartiers d'hiver des armées en présence.
La guerre en Italie et en Espagne.
Sur la frontière du Sud-Est, les armées des Alpes et d'Italie n'ont guère livré aux Sardes que des escarmouches d'avant-postes. Au sud, l'armée des Pyrénées orientales, avec Shérer, a fait capituler Rosas (3 février) et consolidé son occupation de la Catalogne septentrionale; l'armée des Pyrénées occidentales a pénétré en Navarre et Biscaye, où Vittoria et Bilbao se sont rendus le même jour à Moncey (17 juillet).
Telle était la situation lorsque la paix de Bâle vint arrêter les hostilités (22 juillet).
Source : http://www.cosmovisions.com/ChronoRevolutionGuerres.htm
La guerre de Hollande.
Pichegru n'a pas longtemps attendu le moment de pénétrer en Hollande; dès le 28 décembre 1794, l'armée française franchit le Wahal sur les glaces. La discorde entre le stathouder et Walmoden, com mandant les Anglo-Hanovriens, facilite d'ailleurs ses opérations. Walmoden, au lieu de couvrir Amsterdam, se retire vers I'Yssel, puis sur l'Ems; le stathouder re nonce à la lutte et s'embarque pour l'Angleterre. Pichegru entre dans Amsterdam le 20 janvier et reçoit la soumission des États généraux; toute la Hollande est occupée sans résistance. Les États déposent le stathouder; la «-République batave » signe avec la France le traité de La Haye (16 mai).
La guerre en Allemagne.
Cette expédition précipite les pourparlers engagés à Bâle pour la paix. La Russie, la Prusse, l'Espagne, se retirent de la lutte. Les Autrichiens restent seuls en Allemagne contre l'armée de Pichegru et celle de Jourdan qui lui est subordonné. Leur général, Clerfayt, dispose lui aussi de deux armées en cordon sur la rive droite du Rhin, avec tête de pont à Mayence; l'une d'elles, sous Wurmser, est opposée à Pichegru.
Afin de prendre Mayence, qu'il fait assiéger, Pichegru veut éloigner les Autrichiens. Il passe le fleuve à Mannheim et Jourdan le franchit à Dusseldorf. Clerfayt recule jusqu'à Francfort, où il appelle Wurmser, et marche, toutes forces réunies, contre Jourdan, qui s'est enfoncé seul dans la vallée de la Nidda. Jourdan se retire en toute hâte sur la rive gauche du Rhin et Mayence est débloquée. Pichegru, aventuré vers Heidelberg, n'attend pas Clerfayt qui s'est retourné contre lui; il repasse le Rhin et se retranche derrière le Queisch. Mais Autrichiens et Français sont également épuisés par ces marches et contre-marches : Clerfayt offre un armistice le 21 décembre, et le Rhin sépare les quartiers d'hiver des armées en présence.
La guerre en Italie et en Espagne.
Sur la frontière du Sud-Est, les armées des Alpes et d'Italie n'ont guère livré aux Sardes que des escarmouches d'avant-postes. Au sud, l'armée des Pyrénées orientales, avec Shérer, a fait capituler Rosas (3 février) et consolidé son occupation de la Catalogne septentrionale; l'armée des Pyrénées occidentales a pénétré en Navarre et Biscaye, où Vittoria et Bilbao se sont rendus le même jour à Moncey (17 juillet).
Telle était la situation lorsque la paix de Bâle vint arrêter les hostilités (22 juillet).
Source : http://www.cosmovisions.com/ChronoRevolutionGuerres.htm
Re: la campagne de l'an III - 1795
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
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