Le Chef de Légion Jean-Armand Bergeron

Jean-Armand Bergeron né à Paris le 7 avril 1765, entré avec le rang de Sous-lieutenant dans la compagnie des Gendarmes Anglais, Maison militaire du Roi, le 12 mai 1782. Il sert jusqu’au licenciement de la compagnie le 1er avril 1788. Le 26 du même mois, il est versé dans le bataillon de Garnison de l’île de France avec le grade de Lieutenant en Second. Le 1er septembre 1789, il est élu Capitaine dans la Garde Parisienne Soldée qui fut incorporée en partie dans le 104ème régiment d’infanterie le 30 août 1791. Il est nommé Lieutenant-colonel en Second du 104ème le 22 septembre 1792, puis Lieutenant-colonel en 1er le 15 octobre suivant, puis Colonel le 12 avril 1793. Il fait campagne dans l’Armée du Nord de 1792 à 1796 et assiste au siège de Nimègue comme commandant de tranchée. Au siège de Grave, il remplit les fonctions de Général de Brigade, et dirige avec zèle et intelligence les travaux d’investissements et les attaques de Gertruydenberg. Le 19 juillet 1794, le Comité de Salut Public lui confie le commandement de la 183ème demi-brigade de bataille, qui fut versé dans la 28ème demi-brigade de ligne le 10 octobre 1796. Il quitte cette demi-brigade dès le 10 juin 1797 ayant été nommé chef de la 9ème division de Gendarmerie à Toulouse. Il passe à la 6ème Légion de Gendarmerie de Tours le 4 septembre 1801. Nommé membre de la Légion d’Honneur le 5 février 1804, puis officier le 14 juin suivant. La Restauration le fit Chevalier de Saint-Louis le 29 juillet 1814, et fut admis à la retraite le 6 octobre 1815, avec le grade honorifique de Maréchal de camp. Il meurt à Paris le 27 avril 1824.

EMile Simond, Le 28ème régiment de ligne, p. 367.