Un étrange cas d'hibernation
SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire politique, sociale et économique de 1788 à 1816 :: Sciences, savants et technique
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Un étrange cas d'hibernation
Archive départementale de l'Ain, 8 R 1 Presse
Journal du département de l’Ain, du mercredi 10 juillet 1811
« on mande de Leipsick le 22 juin 1811, un journal de médecine contient une relation très détaillée de l’aventure presque incroyable et cependant très prouvée d’un habitant du comitat Neograd dans la Basse-Hongrie. Ayant été surpris le 13 avril 1810 par un ouragan de neige, il se retira dans une caverne à peu de distance du chemin. Il s’y sentit bientôt accablé de sommeil, et s’endormit profondément. Il ne s’éveilla que le 16 août suivant, c’est-à-dire au bout de 17 semaines, sans avoir pris aucune sorte de nourriture que ses vêtements étaient entièrement moisis du côté sur lequel il s’était couché. Ce ne fut qu’avec beaucoup de peine qu’il rejoignit sa demeure où on ne voulait point le recevoir. Pendant 8 jours, la douleur qu’il éprouvait dans les mâchoires quand il tentait d’ouvrir la bouche, ne lui permit de se nourrir que d’aliments liquides. Il retomba ensuite dans un sommeil qui dura trois jours entiers. Il se déclara alors un abcès à chaque oreille, et ses forces revinrent rapidement depuis cette époque. La vérité de ces faits est attestée par les certificats de plusieurs médecins, et le procès-verbal rédigé juridiquement sur les lieux ».
Journal du département de l’Ain, du mercredi 10 juillet 1811
« on mande de Leipsick le 22 juin 1811, un journal de médecine contient une relation très détaillée de l’aventure presque incroyable et cependant très prouvée d’un habitant du comitat Neograd dans la Basse-Hongrie. Ayant été surpris le 13 avril 1810 par un ouragan de neige, il se retira dans une caverne à peu de distance du chemin. Il s’y sentit bientôt accablé de sommeil, et s’endormit profondément. Il ne s’éveilla que le 16 août suivant, c’est-à-dire au bout de 17 semaines, sans avoir pris aucune sorte de nourriture que ses vêtements étaient entièrement moisis du côté sur lequel il s’était couché. Ce ne fut qu’avec beaucoup de peine qu’il rejoignit sa demeure où on ne voulait point le recevoir. Pendant 8 jours, la douleur qu’il éprouvait dans les mâchoires quand il tentait d’ouvrir la bouche, ne lui permit de se nourrir que d’aliments liquides. Il retomba ensuite dans un sommeil qui dura trois jours entiers. Il se déclara alors un abcès à chaque oreille, et ses forces revinrent rapidement depuis cette époque. La vérité de ces faits est attestée par les certificats de plusieurs médecins, et le procès-verbal rédigé juridiquement sur les lieux ».
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Laurent- inceptio
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