le clergé pendant la Révolution par l'abbé barruel
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le clergé pendant la Révolution par l'abbé barruel
L’abbé Augustin Barruel naquit en 1741 dans le Vivarais. Ce fut l’un des plus zélés adversaires de la philosophie du XVIII° siècle. Il entra, après ses études, chez les jésuite et enseigna à Toulouse la grammaire latine, puis il fut professeur de rhétorique à Vienne. Enfin, il se chargea de l’éducation d’un jeune seigneur qu’il accompagna en Italie. De retour en France, il fut nommé aumônier de la princesse de Conti et devint l’un des collaborateurs de l « Année littéraire ».
Suite aux massacres des prêtres dans les journées de septembre 1792, il s’enfuit à Londres où il est accueili par le célèbre Burke. De retour en France, Barruel vécut « au milieu de ses livres et des amis qui lui étaient restés ». Il mourut à Paris en 1820, à l’âge de soixante-dix-neuf ans (Michaud, t. 3, p. 164 ; Quérard, t. 1, p. 196).
Son ouvrage « L’histoire du clergé pendant la Révolution française » a été publié pour la première fois en 1793. L’auteur y a recueilli les témoignages de nombreux prêtres réfugiés en Angleterre. Barruel a choisi de dédicacer son ouvrage à la nation anglaise, estimant que celle-ci s’était « singulièrement distinguée par sa générosité envers le clergé français ». Ce livre est très critique envers la Révolution et la constitution civile du clergé. Il dénonce les persécutions religieuses de l’époque et préfigure en quelque sorte les théories que Barruel développera plus tard. Selon lui, « cette révolution fut méditée depuis un long moment par des hommes qui, sous le nom de philosophes, semblent avoir eu la mission de renverser les uns le Trône, et les autres l’Autel ».

Suite aux massacres des prêtres dans les journées de septembre 1792, il s’enfuit à Londres où il est accueili par le célèbre Burke. De retour en France, Barruel vécut « au milieu de ses livres et des amis qui lui étaient restés ». Il mourut à Paris en 1820, à l’âge de soixante-dix-neuf ans (Michaud, t. 3, p. 164 ; Quérard, t. 1, p. 196).
Son ouvrage « L’histoire du clergé pendant la Révolution française » a été publié pour la première fois en 1793. L’auteur y a recueilli les témoignages de nombreux prêtres réfugiés en Angleterre. Barruel a choisi de dédicacer son ouvrage à la nation anglaise, estimant que celle-ci s’était « singulièrement distinguée par sa générosité envers le clergé français ». Ce livre est très critique envers la Révolution et la constitution civile du clergé. Il dénonce les persécutions religieuses de l’époque et préfigure en quelque sorte les théories que Barruel développera plus tard. Selon lui, « cette révolution fut méditée depuis un long moment par des hommes qui, sous le nom de philosophes, semblent avoir eu la mission de renverser les uns le Trône, et les autres l’Autel ».

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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.

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