Les chasseurs à cheval de la Garde

Ordre du 30 thermidor
...il s'est aperçu cependant que quelques uns d'entre eux avaient plusieurs mouchoirs au col, ce qui est très défectueux. Il défend expressément de se servir d'autres cols que ceux qui ont été adoptés.
Il s'est aperçu aussi que les collets de plusieurs surtouts étaient les uns trop étroits et les autres trop larges ; il ordonne qu'ils soient portés à l'atelier du tailleur pour y être réparés dans le plus bref délai.
Signé Ordener

du 4e jour complémentaire an XI
Le chef de brigade ordonne qu'ils sera renouvelé dans les compagnies toutes les aiguillettes qui ont été distribuées avant le 1er germinal.
Le détachement du quai Bonaparte sera relevé samedi.
Les sabres de nouveau modèle seront distribués demain aux compagnies.
Les 40 chevaux embouchés du petit dépôt seront donnés demain après la manœuvre aux compagnies.
Signé Beauharnais

du 20 vendémiaire an XII
Les carabines de nouveau modèle seront distribuées dans la journée à la troupe.
Demain, on fera l'exercice à pied et à feu à 7 heures et demi ; on donnera un paquet de cartouches par homme.
Signé Beauharnais

du 23
les carabines, nouvellement distribuées, seront versées au magasin qui remettra les anciennes.
Signé Beauharnais

Pasquier Jean, né à Saint-Jean-d'Angély en Charente-Inférieure le 20 septembre 1782, fils de Michel sergent de l'abbaye et de Marie Pigeon, et pour parrain Jean Billouin et pour marraine Victoire Grelas. Entré au 14e régiment de Chasseurs à cheval en 1801, il fait les campagnes de 1801 à 1811 en Italie, Naples, Calabre et Venise. Brigadier en 1803, il fait la campagne de Russie, Maréchal des logis le 7 septembre 1812, chevalier de la Légion d'Honneur le 22 septembre suivant. Il sert durant la campagne de Saxe puis celle de France en 1813 (dans le 4e chasseurs à cheval) et 1814. Il passe aux Chasseurs à cheval de la Garde le 1er mai 1815 et fait la campagne de Belgique. Congédié le 6 octobre 1815, il passe à la Gendarmerie à cheval le 11 avril 1816, compagnie de gendarmerie royale de la Charente-Inférieure. Il déclare en décembre 1818 : « que légionnaire du 2 septembre 1812 en Russie, qu'étant Chasseur à cheval au 4e régiment, il perdit son brevet à Leipzig le 18 octobre 1813 après avoir eu son cheval tué sous lui, à Rouen, en 1814, il demanda au grand chancelier de la légion d'Honneur un autre brevet qu'il a remis en 1817 au Conseil d'administration de la Gendarmerie ». Décédé le 14 avril 1850.

Base leonore

voici une petite séance de nettoyage d'une gravure Martinet non aquarellée (sans doute un bon à tirer avec les mentions manuscrites du titre et du numéro de série)

Bonjour,

Une belle illustration du régiment des chasseurs à Cheval de la Garde menés à la charge par le Général Guyot.  (par le peintre Keith Rocco)

Simon Bougrain, né le 1er novembre 1775, fils de Louis-François et de Marie-Anne Guinébault. Il entra au service au 5e régiment de cavalerie, probablement comme conscrit. Il s'illustra à la bataille de Marengo (14 juin 1800), blessé d'un coup de sabre, il perdit l’œil droit. Il ft admis dans les chasseurs à cheval de la garde consulaire (30 vendémiaire an 10), puis par la suite dans le régiment des chasseurs à cheval de la vieille garde, garde impériale (2 décembre 1804). Il fit campagne à la Grande-Armée (1805-1807), campagne d'Autriche, de Prusse et de Pologne,. Il fut grièvement blessé à la bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805), deux coups de sabre au bras et à la cuisse droite, un coup de feu à la jambe gauche et un coup de baïonnette à l'épaule droite, maréchal des logis (16 février 1807), chevalier de la Légion d'honneur (14 avril). Il fit encore la campagne d'Espagne (1808-1809), puis à la campagne d'Allemagne (1809), retourna avec la garde impériale à Paris (1809-1810). Maréchal des logis, 2e compagnie des chasseurs à cheval de la garde impériale, il demanda sa retraite (1810) ayant « perdu l'usage de l’œil droit suite de blessures reçues à l'armée, blessé de plusieurs coups de sabre au bras et avant bras droit et à la partie antérieure de la cuisse droite, porte deux cicatrices suite d'un coup de feu à la jambe droite, maigreur générale », selon le rapport du chirurgien-major du corps de la garde, à Paris (31 décembre 1810). Il fut déclaré en invalidité absolue et ses états de service établis et certifiés par le conseil d'administration du régiment (1er mars 1811). Il mourut le 26 janvier 1834.

source base leonore

documents et illustrations de la banque de données de l'asso en ligne

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