le général Saint-Hilaire

Louis Charles Vincent Le Blond de Saint-Hilaire, est né à Ribemont (Aisne) le 4 septembre 1766
Il s’engage comme cadet au Régiment de Conti le 13 septembre 1777 et, à 14 ans, il s’embarque pour les Indes Orientales. Le 16 septembre 1783 il est nommé sous-lieutenant au Régiment d’Aquitaine, puis lieutenant le 1er juin 1788 et capitaine le 1er juillet 1792.
IL sert à Toulon en 1793. Chef de brigade en 1794, sous Laharpe. Général de brigade en 1795 à l'armée d'Italie (deux doigts arrachés à Loano). « Saint-Hilaire était général à Castiglione en 1796 ; il se faisait remarquer par son caractère chevaleresque ; il était aimable et bon camarade, bon frère, bon parent ; il était couvert de blessures ; il aimait Napoléon depuis le siège de Toulon. On l'appelait le chevalier sans peur et sans reproche. (NAPOLÉON à Sainte-Hélène.)
En 1799, il commande le département du Var et commande provisoirement la 8ème Région militaire à Marseille et, le 27 décembre, il est nommé général de division. L’Armée autrichienne menace alors la Provence. Saint-Hilaire se joint à Suchet pour repousser l’invasion et préparer la campagne projetée par le Premier Consul. Il est nommé à Rouen à la tête de la 15eme division militaire.
Il fit les campagnes d'Austerlitz où il se signale notamment par la Prise du Plateau de Pratzen avec Vandamme, de Prusse, de Pologne, et mourut des suites de la perte de son pied gauche emporté par un boulet à la bataille d'Essling en 1809. Napoléon Ier fit déposer son corps au Panthéon avec celui du maréchal Jean Lannes.