Le panorama de la bataille de Waterloo témoin exceptionnel de cette saga.
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Le panorama de la bataille de Waterloo témoin exceptionnel de cette saga.
Bonjour à toutes et à tous
Une nouvelle fois je suis à la recherche d’un carnet déplient en couleur sur le panorama de la bataille de Waterloo mes parents l’avaient acheté sur le site de la bataille en 1978, j’ai moi-même un carnet mais pas dépliable et pas en couleur.
Je viens d’acheter sur un site bien connu un ouvrage sur le panorama intitulé. « Le panorama de la bataille de Waterloo témoin exceptionnel de cette saga des panoramas.
Malheureusement il faut attendre la dernière partie de l’ouvrage pour qu’on nous parle du panorama de la bataille de Waterloo, avec une double page consacrée au panorama en deux parties.
Je voulais aussi vous parlez des ouvrages consacrés à cette bataille mille fois écrits, mille fois discutées, pour ma part je pense que ce sont les plus détaillés et le mieux écrit sont les carnets de campagne de Bernard Coppens-Patrice Courcelle, Jean-Philippe Tondeur-Jean-Jacques Pattyn-Paul Meganck, j’ai la collection de ces carnets jusqu’au numéro 12.
Si une personne du forum savait, ou je pourrais encore me le procurer ce carnet en couleur dépliable, je serais preneur de l’adresse.
Une pensée pour tous ses malheureux soldats aussi bien Français, Anglais, Prussien, belge, Néerlandais, et tous les autres de cette coalition Anglo-Prissienne.
Cordialement.
Jacques Colomban.
Le carnet en couleur.
Plan de la bataille
Waterloo ! Waterloo ! Morne slaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! Des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! Je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit: Grouchy ! - C'était Blücher !
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme.
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
Qu’un gouffre flamboyant rouge comme une forge;
Gouffre où les régiments, comme des pans de murs,
Tombaient, ou se couchaient comme des épis mûrs,
Les hauts tambour-major aux panaches énormes,
Où l'on entrevoyait des blessures difformes!
Carnage affreux ! Moment fatal ! L'homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon, la garde était massée,
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
-Allons, faites donner la garde, cria-t-il ! -
Et lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur Dieu debout dans la tempête,
Leur bouche, d'un seul cri, dit : "Vive l'Empereur ! "
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penchée,
Regardait et, sitôt qu'ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l'un après l'autre, dans cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d'acier,
Comme fond une cire au souffle d'un brasier.
Ils allaient, l'arme au bras, fronts hauts, graves, stoïques
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. - C'est alors
Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute géante à la face effarée,
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
A de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissant au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s'émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut!
Sauve qui peut ! Affront ! Horreur ! toutes les bouches
Criaient à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux,
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil!
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient. - En un clin d'œil
Comme s'envole au vent une paille enflammée,
S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
Et cette plaine, hélas! Où l'on rêve aujourd'hui,
Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui!
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encore d'avoir vu la fuite des géants!
Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit : - Mes soldats mort,
Moi vaincu! Mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ?
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : non!
Victor HUGO (1802-1885: Châtiments).
Victor HUGO séjourna deux fois à Waterloo. C’est là qu’il écrivit une partie de son roman « Les misérables ».
Le balcon de la chambre qu’il occupait à l’hôtel des 3 colonnes (démoli) est conservé au Musée du Caillou.
Sans vouloir en aucune façon diminuer le génie du grand homme, nous devons regretter qu’il ait quelque peu transformé l’histoire en inventant l’épisode du chemin creux ainsi que l’histoire du puits d’Hougoumont. Il était adepte de l'adage: « On peut violer l’histoire à condition de lui faire de beaux enfants ! ».
Selon Victor Hugo, la cavalerie chargeant se serait trouvée en face du chemin creux d’Ohain : les chevaux y seraient tombés, poussés par le deuxième rang et ainsi de suite ! Aucun des protagonistes de la bataille ne mentionne la chose ! Si l'existence du chemin creux est incontestable, il faut croire que son importance ne fut pas celle décrite. Quant au puits d’Hougoumont, selon Victor Hugo, les paysans y auraient jeté les cadavres ce qui est contraire à l’esprit de nettoyage d’un champ de bataille et invraisemblable vu l’énorme importance d’un puits dans une propriété. De récentes fouilles effectuées par le comité de Waterloo l’ont d’ailleurs démontré.
http://www.2dragons.be/n6-hugo.php
http://www.waterloocommittee.be/
Une nouvelle fois je suis à la recherche d’un carnet déplient en couleur sur le panorama de la bataille de Waterloo mes parents l’avaient acheté sur le site de la bataille en 1978, j’ai moi-même un carnet mais pas dépliable et pas en couleur.
Je viens d’acheter sur un site bien connu un ouvrage sur le panorama intitulé. « Le panorama de la bataille de Waterloo témoin exceptionnel de cette saga des panoramas.
Malheureusement il faut attendre la dernière partie de l’ouvrage pour qu’on nous parle du panorama de la bataille de Waterloo, avec une double page consacrée au panorama en deux parties.
Je voulais aussi vous parlez des ouvrages consacrés à cette bataille mille fois écrits, mille fois discutées, pour ma part je pense que ce sont les plus détaillés et le mieux écrit sont les carnets de campagne de Bernard Coppens-Patrice Courcelle, Jean-Philippe Tondeur-Jean-Jacques Pattyn-Paul Meganck, j’ai la collection de ces carnets jusqu’au numéro 12.
Si une personne du forum savait, ou je pourrais encore me le procurer ce carnet en couleur dépliable, je serais preneur de l’adresse.
Une pensée pour tous ses malheureux soldats aussi bien Français, Anglais, Prussien, belge, Néerlandais, et tous les autres de cette coalition Anglo-Prissienne.
Cordialement.
Jacques Colomban.
Le carnet en couleur.
Plan de la bataille
Waterloo ! Waterloo ! Morne slaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! Des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! Je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit: Grouchy ! - C'était Blücher !
L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme.
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu'on égorge,
Qu’un gouffre flamboyant rouge comme une forge;
Gouffre où les régiments, comme des pans de murs,
Tombaient, ou se couchaient comme des épis mûrs,
Les hauts tambour-major aux panaches énormes,
Où l'on entrevoyait des blessures difformes!
Carnage affreux ! Moment fatal ! L'homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon, la garde était massée,
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
-Allons, faites donner la garde, cria-t-il ! -
Et lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu'ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur Dieu debout dans la tempête,
Leur bouche, d'un seul cri, dit : "Vive l'Empereur ! "
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penchée,
Regardait et, sitôt qu'ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l'un après l'autre, dans cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d'acier,
Comme fond une cire au souffle d'un brasier.
Ils allaient, l'arme au bras, fronts hauts, graves, stoïques
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
Le reste de l'armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. - C'est alors
Qu'élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute géante à la face effarée,
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
A de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissant au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s'émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut!
Sauve qui peut ! Affront ! Horreur ! toutes les bouches
Criaient à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux,
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil!
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient. - En un clin d'œil
Comme s'envole au vent une paille enflammée,
S'évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
Et cette plaine, hélas! Où l'on rêve aujourd'hui,
Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui!
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encore d'avoir vu la fuite des géants!
Napoléon les vit s'écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux; - et dans l'épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit : - Mes soldats mort,
Moi vaincu! Mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ?
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : non!
Victor HUGO (1802-1885: Châtiments).
Victor HUGO séjourna deux fois à Waterloo. C’est là qu’il écrivit une partie de son roman « Les misérables ».
Le balcon de la chambre qu’il occupait à l’hôtel des 3 colonnes (démoli) est conservé au Musée du Caillou.
Sans vouloir en aucune façon diminuer le génie du grand homme, nous devons regretter qu’il ait quelque peu transformé l’histoire en inventant l’épisode du chemin creux ainsi que l’histoire du puits d’Hougoumont. Il était adepte de l'adage: « On peut violer l’histoire à condition de lui faire de beaux enfants ! ».
Selon Victor Hugo, la cavalerie chargeant se serait trouvée en face du chemin creux d’Ohain : les chevaux y seraient tombés, poussés par le deuxième rang et ainsi de suite ! Aucun des protagonistes de la bataille ne mentionne la chose ! Si l'existence du chemin creux est incontestable, il faut croire que son importance ne fut pas celle décrite. Quant au puits d’Hougoumont, selon Victor Hugo, les paysans y auraient jeté les cadavres ce qui est contraire à l’esprit de nettoyage d’un champ de bataille et invraisemblable vu l’énorme importance d’un puits dans une propriété. De récentes fouilles effectuées par le comité de Waterloo l’ont d’ailleurs démontré.
http://www.2dragons.be/n6-hugo.php
http://www.waterloocommittee.be/
Jacques Colomban- baccalariandorum
- Messages : 147
Date d'inscription : 20/05/2019
Age : 74
Localisation : Marseille
Panorama de la bataille de Waterloo de de Isabelle Leroy (Auteur)
Ici peut-être : https://www.amazon.fr/panorama-bataille-Waterloo-exceptionnel-panoramas/dp/2507004436.
Cordialement.
Cordialement.
Pandore1968- noviter veniens
- Messages : 7
Date d'inscription : 05/07/2019
Age : 74
Localisation : Belgique
Jacques Colomban- baccalariandorum
- Messages : 147
Date d'inscription : 20/05/2019
Age : 74
Localisation : Marseille
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