Légion de Rosenthal et légions diverses formées sous la Révolution

La légion de volontaires du jour: celle de Rosenthal

Je viens d'incorporer dans nos fichiers les informations sur la Légion de Rosenthal, merci à toi Didier !

http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/legions-diverses.php

elle est maintenant en ligne ici même dans la rubrique des légions diverses ! merci à toi Didier

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nouvel dans la rubrique des légions diverses, quelques informations sur la Légion du Centre se joignent aux autres légions

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Elle est formée le 12 septembre 1792 par un décret de l’Assemblée Nationale qui autorise la levée d’une compagnie franche de la Liberté dénommée Légion de Rosenthal.
Le citoyen d’Hingue, colonel des volontaires de Belfort est chargé du recrutement. C’est aux Invalides que la Révolution est venue surprendre cet ancien dragon du Maréchal de Saxe .
L’unité doit être levée en théorie dans la Vallée de "Rossenthal", frontière d’Alsace, Franche-Comté.
Elle s’organise à Paris avec des volontaires du département du Haut-Rhin.
La composition de la Légion comprend 3 divisions mixtes à pied et à cheval. Les fouilleurs avec un rôle d’éclaireurs, les « enfants perdus » en soutien des premiers, enfin le reste de la troupe pour un effectif total de 237 chasseurs à pied et 75 à cheval. Les trois compagnies à pied sont commandées par les capitaines Carbon, Mitouflet et Godin. Les deux compagnies à cheval le sont par les capitaines Biot et Pontcarré. Les cavaliers se surnomment chasseurs de la Liberté ou « de la Mort ».

Elle augmente peu à peu ses effectifs et la Convention pense à incorporer sa cavalerie dans le 13ème Chasseurs à Cheval (futur 14ème).

Environ 200 hommes de cavalerie de Paris le 9 avril 1793 pour se rendre à Fontainebleau le 11 avril. Fontainebleau étant un lieu de rassemblement et d’organisation des nouvelles troupes de cavalerie.

La Légion arrive à Tours le 14 avril. Forte de 540 hommes à pied et à cheval elle est dirigé vers la Vendée. Elle se trouve dans la division du général Salomon au moment de l’attaque de la ville Saumur par l’Armée Catholique Royale au commencement du mois de juin 1793.

D’après Bournisseaux dans son Histoire des guerres de la Vendée et des Chouans rédigée en 1819 tome 1 :

« D’après la répartition que l’on avait faite de ces troupes dans divers cantonnements, on avait envoyé à Thouars le général Salomon avec 5 000 hommes dont la Légion de Monsieur Salomon était à Thouars avec 5 000 hommes, il reçoit le 9 juin l’ordre de se rendre à Saumur, il part à cinq heures du soir sans savoir que les Vendéens occupaient Montreuil, ceux-ci avertis de son arrivée, se placent dans les villages voisins de la grande route, à neuf heures le combat s’engage, Salomon perd la tête et veut rétrograder sur Thouars, Monsieur de Carbon à la tête de la Légion de Rosenthal, veut tenir ferme, bientôt cernés de tous côtés, les bleus saisis de frayeur prennent la fuite, une terreur panique s’empare les emporte ça et là à plus de vingt lieues du champ de bataille […] la division Salomon ne put se rallier qu’à Niort à vingt lieues, ses troupes étaient si effrayées qu’il fallut à Thouars, leur porter à manger hors de la ville, tant elles craignaient les embûches"


L' Infanterie de la Légion rejoint Orléans où elle se trouve le 7 juillet 1793. Le ci-devant Prince de Hesse y organise les renforts destinés à la Vendée. D’Hingue passe chef de brigade. Cette infanterie forme début Juillet 1793, le 22ème bataillon de Chasseurs. 4 compagnies sont en Vendée, et les 4 autres toujours à Orléans. Leur conduite est louée malgré le dénuement extrême qui les touche. Le représentant en mission Laplanche, les renforce par l’incorporation dans la Légion de compagnies franches. Le 22ème bataillon est ensuite dirigé à Metz pour être envoyé à l’Armée du Nord du général Pichegru.

Le 9 juin, la Cavalerie de la Légion devient le 19ème régiment de chasseurs à Cheval. L’unité est séparée, et son dépôt est placé à Rethel au mois d’août 1793. Le 2ème escadron est en Vendée avec l’Infanterie. Il sert sous les ordres du général Westermann et participe aux batailles, ou plutôt, aux massacres du Mans et de Savenay, en novembre et décembre 1793. Le Capitaine Geneval est envoyé avec son escadron à l’Armée des Pyrénées-Orientales. Son unité devient le 3ème escadron du 19ème régiment de Chasseurs à cheval. Il participe aux combats sur la frontière contre les espagnols. Un autre détachement de 164 hommes est dérouté vers l’Armée du Midi du général Carteaux. Il passe par Marseille, et prend le numéro 1 des escadrons du 19ème Chasseurs à Cheval. Il est au siège de Toulon avec le général Dugommier et après la chute de la ville, rejoint l’Armée des Pyrénées-Orientales. Le reste des escadrons, qui forment bientôt les 5ème et 6ème escadrons du 19ème Chasseurs à Cheval sont envoyés à Cambrai et participent en septembre 1793 à la bataille d’Hondschoote. D’Hingue placé à la tête du 19e chasseurs à cheval est relevé de son commandement en novembre 1793 par dénonciation de 3 de ses officiers pour " non républicanisme" ( sic).