Les volontaires allemands et autrichiens

http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/volontaires-autrichiens.php

rubrique ouverte sur les volontaires autrichiens et la compagnie franche de Clemendot

une petite représentation de la compagnie franche de Clemendot ici

http://www.lebivouac.com/forum/viewtopic.php?f=6&t=1851

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la rubrique a été transformée en rubrique consacrée aux troupes allemandes et autrichiennes. L'article de Didier Davin sur la Légion Germanique vient d'y être affiché !

Précisions sur l' Etat Major de la Légion germanique à sa formation qui devait compter: un colonel en 1er, un colonel en second, 4 lieutenants colonels en 1er et 5 en second, 1 adjudant général, 6 adjudants, un quartier maitre trésorier et 5 aides, 1chirurgien major en chef avec 6 chirurgiens majors et 6 aides, 2 aumoniers (un protestant et un catholique),12 musiciens, un tambour major et un cor de chasse major...

Petit errata: à Saumur la cavalerie cuirassée de la légion germanique était commandée par les capitaines Van Vessem ( et non le colonel Weissen ) et Malaquin, le colonel Chaillou qui les commandait ayant été blessé.
Les drapeaux de la Légion ont été pris lors de cette bataille et détruits par les Vendéens. Rappelons que la Légion Germanique s' était alors rebaptisée" Légion de la Fraternité" à Tours en mai 1793.......

Il existait aussi une Légion Bavaroise ( sic) d' un batailon de déserteurs" germaniques" dont on sait peu de choses. Formée en novembre 1792, en Belgique à l' Armée de Dumouriez, il semble que ce soit la même unité que les chasseurs de Pauly ou tout au moins que les deux aient fusionné sous le commandement de JG Merck. L' unité aurait donc finalement été versée dans le 5e bataillon de chasseurs tirailleurs avec des troupes belges.On retrouve trace de cette légion bavaroise en mars 1793 à l' Armée de la Belgique de Dumouriez.

oui, je l'ai dans mes fichiers j'espérais avoir plus de renseignements, j'intègre ce que tu viens d'écrire et je corrige selon tes informations la Légion Germanique ! Merci Didier ! Je viens de regarder, mais Belhomme indique quant à lui le 4ème bataillon des Tirailleurs belges et il donne une date, le 13 février 1794. La légion est en effet à l'Armée de Belgique, corps principal autour de Liège.

voilà qui est fait et j'ai ajouté un tableau sur l'état-major de la Légion, il reste pour la plus grande part à compléter. J'ajoute que j'ai également une Légion Prussienne peut être la même que la Légion Germanique dont le père fut (en réalité ou en intention) Cloots.

Légion prussienne et légion germanique c' est la même. A noter qu' on avait aussi songé à l' appeler
" Légion des Vandales" en réference bien sur à la tribu barbare !

Au tout début ( Janvier) de 1793, la Légion Germanique a pour encadrement
Colonel en chef: Dambach
colonel en second: Heyden
Adjudant général: Denzler
Quartier maitre trésorier: Schwartz

Lieutenant colonel en 1er des cuirassiers légers: Ouy
Lt colonel en second des cuirassiers légers:Hamberger

Lieut colonel en 1er des piqueurs à cheval: Haindel
Lt colonel en second des piqueurs à cheval: Beffroy

Lt colonel en 1er des arquebusiers:Sandoz
Lt colonel ne second des arquebusiers: Hylle

Lt colonel en 1er de l' infanterie légère: Chateigner-Burac
Lt colonel en second de l'infanterie légère: ?

Marceau est alors lieutenant en 1er des cuirassiers légers

L' artillerie est sous le commandement du capitaine Dupont.

Bien entendu les postes évoluent au cours des mois suivants.......

Un volontaire allemand servant au 1er bataillon de Paris :

Ferdinand Hillebrand, de Westphalie, né vers 1764, 27 ans au moment de son engagement au 1er bataillon de Paris, il entre dans la compagnie de grenadiers à la formation du bataillon le 21 juillet 1791. Caporal le 20 septembre 1792 (bataille de Valmy), puis Sergent le 1er février 1793, il passe Sous-lieutenant seulement le 28 septembre 1795 (106ème demi-brigade de ligne), puis Lieutenant l'année suivante en 1796. Il est Lieutenant des grenadiers en 1799 lorsqu'il disparait mystérieusement.

mise à jour de la rubrique consacrée aux volontaires allemands et en particulier de la Légion Germanique, j'ai ajouté un complément racontant le désastre de la bataille du 5 juillet 1793 à Château-Gaillard en avant de Châtillon où la Légion Germanique bien que dissoute, enfin du moins une partie, trouva son tombeau

une petite trouvaille :

Le bataillon des Clubistes de Mayence :

Jacques-Ignace Rieffel tenancier de l’Hôtellerie du « Roi d’Angleterre », c’est un jacobin de la première heure, il intègre le club des Amis de l’Egalité fondé par Böhmer à la fin du mois d’octobre 1792. Lors du siège, les clubistes se forment en bataillon et Rieffel les commandent avec le grade de Colonel. Le 21 mai 1793, il était nommé Adjoint à l’Etat-major de l’Armée avec le grade de Capitaine. Lors de la capitulation, il avait été réclamé par les prussiens comme devant rester à Mayence, mais Merlin le fait sortir de la ville à ses côtés dans un uniforme de Chasseurs à Cheval. Reconnu par les émigrés mayençais qui étaient dans les rangs des assiégés, il aurait été assommé sans l’intervention du Duc de Weimar et grâce à l’attitude énergique de Merlin de Thionville. Le Roi de Prusse consent à lui reconnaître la qualité d’officier français et il est compris dans la capitulation. Il est tué à la bataille de Torfou contre les vendéens, le 19 septembre 1793.

Très intéressante trouvaille qui me plait beaucoup

Du temps de mes aventures figurinistiques pour mettre l' uniformologie en 3 D : un chasseur à pied de la Légion Germanique

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grâce à Didier la rubrique vient d'être majorée ! Merci à toi !

http://volontaires.99k.org/troupesallemande/index.html

Nouvelle rubrique des allemands et autrichiens dans les armées de la Révolution

Enrôlement du 21 novembre 1792 sur un registre au départ destiné au 3e bataillon de la Côte d’Or, archives municipales de Dijon, 1 H :

« Les citoyens officiers municipaux voudront bien engager les dénommés ci-après déserteurs de l’Empire pour servir dans l’Armée du Midi dont le dépôt est à Lyon. Savoir Christophe Grisotte, Urbain Roor et Jean Kesler, il s’engageront pour trois ans et recevront les prix fixés par la loi du 22 juillet concernant l’Armée dans laquelle ils veulent servir, il paraît que leur désir est de servir dans l’infanterie, Dijon le 21 novembre 1792, le Commissaire des guerres du département de la Côte d’Or Claude Popinel ».

Christophe Grisotte déserteur du régiment Versay des troupes de l’Empire a déclaré vouloir servir dans l’un des régiments d’infanterie de l’Armée du Midi suivant l’aval du Commissaire des guerres d’aujourd’hui ci-joint et ci-contre et a signé.

Urbain Roor déserteur du régiment Grasseftain également des troupes de l’Empire dans les mêmes conditions et a signé.

Jean Kesler déserteur du régiment de Mitrassky également des troupes de l’Empire dans les mêmes conditions et a signé.