Le général André-Bruno de Frévol Comte de Lacoste

André-Bruno de Frévol Comte de Lacoste né à Pradelles dans la Haute-Loire en 1775, fils d’un Lieutenant-colonel d’infanterie. Adjoint de 1ère classe Armée du Nord en mai 1793, employé dans les places de Saint-Venant, Aire et Saint-Omer, puis Calais et Ardres en 1794. Passé à l’Armée des Pyrénées-Occidentales à la demande de son frère en septembre 1794. A Bayonne en 1795, Lieutenant du Génie, Ecole de Metz en octobre 1795, en sort l’année suivante et sert à la 7ème division de l’Armée de Rhin-et-Moselle, il sert à la bataille de Biberach puis aux travaux autour de Kehl en octobre 1796. Passage du Rhin en 1797, il intègre à nouveau l’école de Metz pour y subir l’examen final exigé par la Loi. Sert à Grenoble, et à l’Armée d’Angleterre puis l’Armée d’Orient en 1798. Il est employé aux travaux de fortifications de Damiette puis en Syrie aux sièges d’El Arisch et de Jaffa où il est blessé le 3 mars 1799. Nommé Capitaine, il sert au siège de Saint-Jean d’Acre. Il sert à Aboukir le 25 juillet 1799, puis au siège du Fort d’Aboukir et dirige les travaux de défense de Kosséir. Il sert encore à Héliopolis, le 20 mars 1800, et aux sièges de Boulaq et du Caire. Nommé Chef de Bataillon par Menou en 1801. Sert aux travaux de retranchement d’Alexandrie et rentre en France. Employé à Mantoue, puis à l’Armée de Naples en janvier 1806. Il sert au siège de Gaëte et devient Colonel du Génie. Commandant en Chef le Génie du 7ème Corps sous Augereau, il sert en Prusse et en Pologne durant l’hiver 1806-1807. Aide de Camp de l’Empereur le 9 avril 1807, il est sous Lefebvre au siège de Dantzig. Officier de la Légion d’Honneur le 26 mai 1807, Chevalier de l’Ordre de Saint-Henri de Saxe, blessé à la bataille de Friedland le 14 juin 1807. Il sert au siège de Stralsund en juillet et devient Chevalier de la Couronne de Fer en décembre. Comte de l’Empire, commandant le Génie sous Verdier devant Saragosse de juin à août 1808, nommé Général de Brigade. Il est commandant du Génie du 3ème Corps sous Moncey. Il est blessé d’un coup de feu au front devant Saragosse le 1er février 1809, et meurt le lendemain des suites de cette blessure.