l'insepcteur aux revues Petiet

PETIET (Claude-Louis), né à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) le 9 février 1740, mort à Paris le 25 mai 1806, « fils de Paul Petiet, lieutenant-général au bailliage de Châtillon et de dame Jeanne Jonard »,entra dans les gendarmes du roi et devint commissaire des guerres. Subdélégué de l'intendance de Bretagne de 1774 à 1780, il calma sans effusion de sang les troubles suscités dans cette province par la famine. Partisan de la Révolution française, il fut nommé, en 1790, procureur général syndic d'Ille-et-Vilaine, puis commissaire ordonnateur à l'armée de Sambre-et-Meuse, et commissaire ordonnateur en chef à l'armée des côtes de Brest. Il défendit Nantes contre l'armée catholique et royale, qui, l'ayant fait prisonnier, rendit hommage à sa justice et à son intégrité en le remettant en liberté . Elu, le 25 vendémiaire an IV, député d'Ille-et-Vilaine au Conseil des Anciens, par 250 voix (344 votants), il fut appelé, le 8 février 1796 (pluviôse an IV), au ministère de la Guerre, où il resta jusqu'au 4 juillet de l'année suivante, et où il rétablit une comptabilité sévère, ravitailla les troupes, et permit à Moreau sur le Rhin et à Bonaparte en Italie de prendre l'offensive. Mais quelques jours avant le 18 fructidor, le Directoire le remplaça au ministère de la Guerre, comme suspect de royalisme. Elu, le 25 germinal an VII, député de la Seine au Conseil des Cinq-Cents, il se rallia au 18 brumaire, devint conseiller d'Etat (4 nivôse an VIII), inspecteur aux revues (12 pluviôse suivant), et fut appelé par le Premier Consul, après Marengo, au gouvernement de la Lombardie, qu'il exerça deux ans. Membre de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, commandeur le 25 prairial, puis intendant de l'armée du camp de Boulogne, il accompagna l'empereur à Ulm et à Austerlitz, et fut chargé de préparer éventuellement les quartiers d'hiver. Rentré en France à la paix de Presbourg, il mourut des suites de cette campagne, et fut inhumé au Panthéon.

Il défendit Nantes contre l'armée catholique et royale, qui, l'ayant fait prisonnier, rendit hommage à sa justice et à son intégrité en le remettant en liberté .

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce point, s'il vous plait ?

voici ce que l'on écrit sur lui dans La commune et la milice de Nantes de Camille Mellinet.





ne pouvant pas vous aider plus sur ce coup là, vous trouverez sans doute des réponses à vos questions dans ce livre là :

http://www.amazon.co.uk/Claude-Ministre-Intendant-General-Alexandre/dp/2901952291

Portrait de Petiet et de ses fils en tenue à la hussarde

si la tenue du fils (cadet ?) semble bien être celle du 1er ou 10e hussards, celle du second fils, avec un grade de lieutenant est assez étonnante : elle a tout d'un uniforme du 4e hussards (sauf la pelisse qui est bleue) mais avec une sabretache du 3e, pourtant avec des galons or.
Il pourrait donc s'agir d'une tenue d'aide de camp (bien que le fils cadet est été aide de camp de Soult), mais pourquoi cette sabretache 3 avec passementerie or ?

L'aîné, Alexandre, fut aide de camp de Masséna, de Brune puis de Marmont (il seconda ensuite son père peu avant sa mort).
Auguste servit au 10e hussards. Il était aide de camp de Soult à Austerlitz.

effectivement, la tenue avec les galons argents est bien 10e hussards, mais celle du frère en aide de camp est étonnante : pourquoi cette sabretache au 3 pour un adc ?

L'aîné, Alexandre, fut aide de camp de Masséna, de Brune puis de Marmont.

il a surtout été officier d'artillerie...
d'où l'uniforme bleu à parements rouges et distinctives or, avec sabretache au chiffre 3, qui tendrait à prouver qu'il a été affecté au 3e régiment d'artillerie à cheval (probablement en avril 1800, à sa nomination au grade de lieutenant en second d'artillerie).

le chef de brigade de ce régiment est alors l'ami Duroc... pas étonnant qu'un fils de ministre soit affecté au régiment de l'ADC du Premier consul !

ses états de service : http://www.culture.gouv.fr/LH/LH279/PG/FRDAFAN83_OL2773030V002.htm

voilà, le problème uniformologique est résolu !