Prisonniers cosaques à Paris en 1814
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Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
Re: Prisonniers cosaques à Paris en 1814
excellent !!!!
merci Didier - tu l'as en bonne définition pour le site svp ?
il me semble reconnaître un cosaque de la Garde devant, non ?
merci Didier - tu l'as en bonne définition pour le site svp ?
il me semble reconnaître un cosaque de la Garde devant, non ?
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: Prisonniers cosaques à Paris en 1814
pour rebondir sur ce sujet très intéressant et trop méconnu des prisonniers de guerre ennemis, voici un petit texte que je me suis osé de comettre il y a quelques temps :
Prisonniers de guerre
Les prisonniers de guerre ennemis dans un département rural français : le cas de l'Ain
A partir de la fin du Directoire, l’Ain devient un lieu de détention pour les prisonniers de guerre ennemis : en 1799, il s’agit de polonais et entre 1806 et 1809 d’autrichiens.
Face au nombre accru de prisonniers de guerre ennemis, le 15 juin 1809, le préfet de l’Ain demande aux maires et aux sous-préfets du département leurs besoins en main d’œuvre afin d’établir une répartition des prisonniers autrichiens, que lui envoi le gouvernement, destinés à être employés aux travaux agricoles et aux manufactures du département. Dès le 23 juin, le préfet est averti de l’arrivée successive de 500 prisonniers autrichiens en provenance du dépôt de Mirecourt. Les convois arrivent les 2, 5, 8, 11 et 14 juillet à Bourg. Dès leur arrivée, les prisonniers sont placés chez les cultivateurs qui ont demandés puis d’office dans les plus grosses exploitations. Toutefois cette répartition est drastique : pas plus d’un prisonnier qui ne reste qu’un mois.
Afin de surveiller de près les prisonniers de guerre placés dans le département, dès le 9 août 1799, de très strictes directives sont données au préfet quitte à « punir très sévèrement tous les prisonniers qui chercheraient à…troubler…l’ordre public…et qui manqueraient au respect qu’ils doivent aux personnes et aux propriétés ». En raison de cela, en septembre 1813, le préfet ouvre une enquête sur le prisonnier de guerre Johan Scherotis, accusé, le 10 par Barmont de Miribel, « de viol sur la fille du plaignant âgée de cinq ans ». Malgré une enquête diligentée auprès de la gendarmerie, le maire de Miribel, bien qu’il fasse arrêter l’autrichien, reconnaît, le 19, « que le malheureux accusé est ici publiquement tenu pour victime d’une calomnie dictée par l’intérêt ».
Prisonniers de guerre
Les prisonniers de guerre ennemis dans un département rural français : le cas de l'Ain
A partir de la fin du Directoire, l’Ain devient un lieu de détention pour les prisonniers de guerre ennemis : en 1799, il s’agit de polonais et entre 1806 et 1809 d’autrichiens.
Face au nombre accru de prisonniers de guerre ennemis, le 15 juin 1809, le préfet de l’Ain demande aux maires et aux sous-préfets du département leurs besoins en main d’œuvre afin d’établir une répartition des prisonniers autrichiens, que lui envoi le gouvernement, destinés à être employés aux travaux agricoles et aux manufactures du département. Dès le 23 juin, le préfet est averti de l’arrivée successive de 500 prisonniers autrichiens en provenance du dépôt de Mirecourt. Les convois arrivent les 2, 5, 8, 11 et 14 juillet à Bourg. Dès leur arrivée, les prisonniers sont placés chez les cultivateurs qui ont demandés puis d’office dans les plus grosses exploitations. Toutefois cette répartition est drastique : pas plus d’un prisonnier qui ne reste qu’un mois.
Afin de surveiller de près les prisonniers de guerre placés dans le département, dès le 9 août 1799, de très strictes directives sont données au préfet quitte à « punir très sévèrement tous les prisonniers qui chercheraient à…troubler…l’ordre public…et qui manqueraient au respect qu’ils doivent aux personnes et aux propriétés ». En raison de cela, en septembre 1813, le préfet ouvre une enquête sur le prisonnier de guerre Johan Scherotis, accusé, le 10 par Barmont de Miribel, « de viol sur la fille du plaignant âgée de cinq ans ». Malgré une enquête diligentée auprès de la gendarmerie, le maire de Miribel, bien qu’il fasse arrêter l’autrichien, reconnaît, le 19, « que le malheureux accusé est ici publiquement tenu pour victime d’une calomnie dictée par l’intérêt ».
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: Prisonniers cosaques à Paris en 1814
Napoléon à Clarke, 12 février 1814 :
"Les prisonniers vont être envoyés à Paris. Je désire que vous les fassiez entrer avec un peu de pompe et de manière que le public en soit prévenu."
"Les prisonniers vont être envoyés à Paris. Je désire que vous les fassiez entrer avec un peu de pompe et de manière que le public en soit prévenu."
Drouet Cyril- collatio
- Messages : 207
Date d'inscription : 13/06/2011
Age : 50
Localisation : Vendée
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