sabre de cavalerie légère modèle an XI
SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire militaire 1788 à 1816 :: La cavalerie légère
Page 1 sur 1
sabre de cavalerie légère modèle an XI
le sabre de cavalerie légère modèle an XI est une nouveauté technique exceptionnelle sous l'Empire, en effet, tout en prenant en compte la courbure de l'arme, sa légèreté (déjà évidentes sur le modèle an IV), il est pris en compte la protection avec la garde à trois branche qui englobe la main du cavalier.
ce modèle est un sabre de sous-officier du 14e chasseurs avec un fourreau retrouvé il y a peu dans un grenier d'une ferme espagnole vers les Pyrénées
Le fourreau, piqué avec un peau d'orange, était légèremement tordu. D'après les marques relevés sur lui, sa torsion fait penser à une chute de cheval.
Le fourreau a été détordu entre deux planches.
Lorsque le moment est venu de mettre le sabre, impossible d'entrer plus que les 3/4 du sabre.
Avec un petit maillet et de l'huile, nous avons taper doucement au niveau de la pliure du fourreau (endroit où le sabre avait été tordu suite à la chute de cheval de son propriétaire il y a 199 ans). Est tombé une miriade de petits morceaux de fers rouillés. L'opération a été renouvellée à plusieurs reprises, avec soins pour ne pas abimer plus le fourreau qu'il n'était, durant plusieurs jours.
Nouvelle tentative pour mettre le sabre, et toujours infructueuse, quelque chose continuait à bloquer la lame au fond du fourreau. Après étude, il s'avère que ce n'est pas l'ancienne pliure, le fourreau ayant été redressé.
Nous avons donc nettoyé l'intérieur du fourreau avec de l'eau bouillante puis nous l'avons laissé reposer une nuit, avant de taper le fourreau sur une planche de bois, entrée vers le bas. A l'aide d'une autre planche de bois et d'un "écuvillon" auquel nous avons donné la courbe du fourreau, nous avons "ramoné" l'intérieur du fourreau puis l'avons délicatement mais fermement taper sur la planche entrée vers le bas.
Là, de "pelottes" de poils agglomérés sont tombés en plusieurs fois avant de laisser tomber de la terre. Le tout environ sur 5 cm d'épais, pile ce qui empêchait la lame de finir d'entrer. Ces poils font penser à des poils de lapins ou d'ânes et ont été accumulés dans le fourreau au fil de 199 ans de son "stokage" dans un grenier d'une ferme espagnole des pyrénées, vestige des combats de 1813.
résidus de poils qui obtruaient le bas du fourreau et fromait un tampon sur un à deux centimètres sous lesquels se trouvaient un amas de terre sur 5 cm environ.
Merci à mon camarade Bruno "caporal chef" B. sans qui le nettoyage et la restauration partielle de ce fourreau, vestige des combats de cavalerie de 1813 dans les pyrénées, n'aurait pas été possible.
ce modèle est un sabre de sous-officier du 14e chasseurs avec un fourreau retrouvé il y a peu dans un grenier d'une ferme espagnole vers les Pyrénées
Le fourreau, piqué avec un peau d'orange, était légèremement tordu. D'après les marques relevés sur lui, sa torsion fait penser à une chute de cheval.
Le fourreau a été détordu entre deux planches.
Lorsque le moment est venu de mettre le sabre, impossible d'entrer plus que les 3/4 du sabre.
Avec un petit maillet et de l'huile, nous avons taper doucement au niveau de la pliure du fourreau (endroit où le sabre avait été tordu suite à la chute de cheval de son propriétaire il y a 199 ans). Est tombé une miriade de petits morceaux de fers rouillés. L'opération a été renouvellée à plusieurs reprises, avec soins pour ne pas abimer plus le fourreau qu'il n'était, durant plusieurs jours.
Nouvelle tentative pour mettre le sabre, et toujours infructueuse, quelque chose continuait à bloquer la lame au fond du fourreau. Après étude, il s'avère que ce n'est pas l'ancienne pliure, le fourreau ayant été redressé.
Nous avons donc nettoyé l'intérieur du fourreau avec de l'eau bouillante puis nous l'avons laissé reposer une nuit, avant de taper le fourreau sur une planche de bois, entrée vers le bas. A l'aide d'une autre planche de bois et d'un "écuvillon" auquel nous avons donné la courbe du fourreau, nous avons "ramoné" l'intérieur du fourreau puis l'avons délicatement mais fermement taper sur la planche entrée vers le bas.
Là, de "pelottes" de poils agglomérés sont tombés en plusieurs fois avant de laisser tomber de la terre. Le tout environ sur 5 cm d'épais, pile ce qui empêchait la lame de finir d'entrer. Ces poils font penser à des poils de lapins ou d'ânes et ont été accumulés dans le fourreau au fil de 199 ans de son "stokage" dans un grenier d'une ferme espagnole des pyrénées, vestige des combats de 1813.
résidus de poils qui obtruaient le bas du fourreau et fromait un tampon sur un à deux centimètres sous lesquels se trouvaient un amas de terre sur 5 cm environ.
Merci à mon camarade Bruno "caporal chef" B. sans qui le nettoyage et la restauration partielle de ce fourreau, vestige des combats de cavalerie de 1813 dans les pyrénées, n'aurait pas été possible.
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Sujets similaires
» harnachement de cavalerie légère
» sabre d'officier supérieur de cavalerie légère et ceinturon
» le sabre modèle an IV
» sabres d'officiers de cavalerie légère
» la cavalerie légère du Calvados
» sabre d'officier supérieur de cavalerie légère et ceinturon
» le sabre modèle an IV
» sabres d'officiers de cavalerie légère
» la cavalerie légère du Calvados
SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire militaire 1788 à 1816 :: La cavalerie légère
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum