le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
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le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
Notre camarade Alain Grognard67 vient d'ouvrir un nouveau dictionnaire à l'actif de l'association : le dictionnaire des sapeurs du Génie.
Il a déjà plus de 60 pages de noms et de notices.
J'ai commencé modestement à apporter un peu de renseignement et ouvre ce post afin de mettre ici les notices biographiques de sapeurs du génie que l'on serait amené à rencontrer afin de nourrir ce beau travail.
Il a déjà plus de 60 pages de noms et de notices.
J'ai commencé modestement à apporter un peu de renseignement et ouvre ce post afin de mettre ici les notices biographiques de sapeurs du génie que l'on serait amené à rencontrer afin de nourrir ce beau travail.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
j'en ai plusieurs dans mon propre dictionnaire des levées d'hommes du district de Pont-de-Vaux, tu te souviens la magnifique lettre dans la série E, c'était un sapeur, je dois pouvoir mettre la main dessus, j'adore les dicos !
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secrétaire - adjoint de la S.E.H.R.I.
Laurent- inceptio
- Messages : 4989
Date d'inscription : 06/07/2010
Age : 52
Localisation : Moscou
Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
Bonsoir,
J'ai beaucoup d'informations sur le 5ème bataillon (quasi presque tous les registres de matricules). Donc le 5ème sera complet d'ici quelques temps. Par contre quelqu'un sait-il s'il existe des historiques où des documents sur les sapeurs?
Je suis aussi preneur d'illustration.
Alain
J'ai beaucoup d'informations sur le 5ème bataillon (quasi presque tous les registres de matricules). Donc le 5ème sera complet d'ici quelques temps. Par contre quelqu'un sait-il s'il existe des historiques où des documents sur les sapeurs?
Je suis aussi preneur d'illustration.
Alain
Klein Alain- disputatio
- Messages : 35
Date d'inscription : 12/03/2012
Age : 67
Localisation : Drusenheim / Alsace
Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
il n'y a presque aucun historique.
Toutefoisn, dans peu sortira un petit topo sur le 1er bataillon en 1812.
Pour les illustrations, tu peux allez voir sur le site de 'l'asso :
http://assosehri.monespace.net/genie1/index.html
Toutefoisn, dans peu sortira un petit topo sur le 1er bataillon en 1812.
Pour les illustrations, tu peux allez voir sur le site de 'l'asso :
http://assosehri.monespace.net/genie1/index.html
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
Voir le post suivant https://sehri.forumactif.com/t1600-les-bataillons-de-sapeurs#6903
Les compagnies de sapeurs servant souvent séparement et non en bataillons ou régiments les historiques sont très difficiles à réaliser.....
Les compagnies de sapeurs servant souvent séparement et non en bataillons ou régiments les historiques sont très difficiles à réaliser.....
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
voici ce qu'il y a dans mon dictionnaire : après le nom du soldat figure la commune où il fut enrôlé, ce sont tous des hommes du district de Pont-de-Vaux, ce dictionnaire fut l'annexe III de mon travail de Master II soutenu en septembre 2010
4ème bataillon de sapeurs :
Rigolet Joseph, Saint-Trivier-de-Courtes 1791.
1° Joseph Rigolet né vers 1772, domestique. Il s’enrôle le 17 juillet 1791. Il est signalé en septembre 1791 comme incapable de fournir son équipement. Originaire d’un hameau près de Romenay en Saône-et-Loire, village situé à 5 kms de Saint-Trivier. Au commencement de 1795, nous le retrouvons sapeur à la 8ème Cie du 4ème bataillon des sapeurs. Entré à l’hôpital de Sarrelibre le 26 janvier 1795, et mort des suites « de fièvres » le 1er février 1795.
8ème bataillon de sapeurs :
Bellevraz-Moirond Claude, Dommartin 1793 ; Bellevraz-Moirond Jean, Dommartin 1793 ; Bordaz Charles, Dommartin 1793 ; Bridon André, Dommartin 1793 ; Deplanche Jérôme, Dommartin 1793 ; Grondier Pierre, Dommartin 1793.
16° Claude Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de Pierre Bellevraz et de Benoîte Guerin, frère de Jean Bellevraz-Moirond (N° 20) . Il est natif de Bâgé-le-Châtel et domestique-laboureur dans « le Bourg de Dommartin », déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Jean-Baptiste Dubois (N° 7) pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Le citoyen Jean Dubois meunier et Claude Bellevra Moirond domestique laboureur fils de Jean Bellevrat charpentier demeurant à Chevroux […] que comme Jean-Baptiste Dubois avoit été nommé soldat par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Claude Bellevra auroit pris et prent son lieu et place et auroit encore été accepté par la commune de Dommartin, le dit Jean Dubois pour récompenser le dit Claude Bellevra promet et s’oblige de luy payer une somme de 700 livres à compte de laquelle le dit Bellevra en auroit reçu celle de 60 livres, quant au surplus de 640 livres le dit Dubois père promet à luy compter lorsqu’il sera arrivé au régiment pour lequel il est destiné, plus luy promet encore une paire de souliers, qu’il luy donnera le jour son départ, promet en outre de se conformer au décret de la Convention Nationale concernant l’habillement et l’équipement au cas que le district ou le département viendroient à ne pas vouloir habiller ou équiper le dit Bellevra, les objets estimés à 200 livres […] passé à Bâgé maison du citoyen François Cuveur boulanger en la présence de Claude-Antoine Moiroud » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 3 lignes, les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux jaunets, le nez gros et court, la bouche grande, le menton court, le visage marqué d’un signe à la lèvre inférieure du côté gauche. Le 24 avril 1793, il signe une quittance avec son frère Pierre Bellevrat-Moirond, laboureur demeurant à Chevroux : « lequel confesse légitimement devoir à Claude Bellevrat-Moirond son frère, laboureur de la somme de 600 livres […] laquelle somme de 600 livres il promet luy rendre et rembourser dans les 6 années avec intérêts au denier vingt sans aucunes retenues à compter du jour qu’il aure reçu laditte somme du sieur Dubois […] que dans le cas où le dit Claude Bellevrat-Moirond ne reviendroit pas, le dit Pierre Bellevrat demeurera déchargé de la dite somme » . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
20° Jean Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de feu Pierre Belevrat de Benoît Guerin et frère de Claude Bellevraz-Moirond (N° 16). Il est natif de Chevroux et habitant à Dommartin le hameau de « Larney ». Il était déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Matthieu Bonnamour (N° 9) pour la levée des 300 000 hommes. Il signe une convention de remplacement, le 18 mars 1793, devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Mathieux fils de Jean-Baptiste Bonnamour dudit Dommartin auroit été nommé soldat volontaire par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Bellevra auroit prit et prend en lieu et place […] Bonnamour promet et s’oblige à compter au dit Bellevra la somme de 750 livres, scavoir celle de 350 livres le jour qu’il partira pour rejoindre son régiment qui luy sera indiqué et le surplus qui reste pour celle de 400 livres il luy payera lorsqu’il luy demandera avec intérêts et au cas où le dit Bellevra ne revint pas pour cause de mort le dit Jean-Baptiste Bonnamour et son fils seront tenus de compter la ditte somme de 400 livres à Benoite Guérin veuve de Pierre Bellevra […] et sera conformer concernant l’habillement et l’équipement au décret de la Convention Nationale […] en présence de Claude Pelletier habitant de Dommartin et de Claude-Antoine Moiroud ancien greffier du juge de paix demeurant à Bâgé » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 11 pouces et 6 lignes, les cheveux et sourcils bruns, les yeux gris, le nez petit, la bouche petite, le menton rond et plat, le visage marqué d’une petite cicatrice au menton. Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles.
13° Charles Bordaz dit Galard , domestique-laboureur né vers 1770, fils de Jean Bordaz dit Galard et d’Antoinette Boyet. A Dommartin, il habite au hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Joseph Pelletier (N° 10) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « les partys ont dits que Joseph fils de Claude Pelletier auroit été nommé par les citoyens du dit Dommartin soldat pour le recrutement des armées […] mais n’étant pas propre pour le service le dit Charles Bordat auroit pris son lieu et place et se seroit fait enregistrer […] le dit Claude Pelletier pour le dédommager promet et s’oblige de compter au dit Charles Bordat la somme de 1 000 livres qu’il luy auroit payé présentement ainsi que le dit Bordat le déclare son content et promet ne jamais rien demander […] Claude Pelletier promet de plus de donner un habit veste, et deux culottes uniformes, deux cols, trois chemises, deux paires de souliers, deux sacs un de peau et un de toille, deux peignes, un fusil, une bayonnette, une giberne, un tirebour, et tout ce qu’il convient pour un militaire au cas où le district ou le département ne luy donneroient pas, estimés une valeur de 200 livres, […] fait dans l’étude du dit notaire en présence du citoyen Alibert, menuisier, et du citoyen Jean Alban marchand demeurants à Bâgé » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds, 3 pouces et 2 lignes, les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris, le nez grand, la bouche petite et enfoncée, le visage rond, le visage marqué de petite vérole. Il est incorporé au 8ème bataillon de sapeurs. Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14), il est à l’hôpital lors du siège de Luxembourg pendant l’hiver 1794-1795. Il est signalé aux environs de 1798 comme caporal rentré au pays le 3 février 1798 avec un congé limité.
18° André Bridon, domestique-laboureur né vers 1768, fils d’Etienne Bridon et de Claudine Chardon. Il est natif de Chevroux et habitant à Dommartin au hameau de « La Pérouse ». Il est déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Laurent Dubois (N° 5), pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il signe sa convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Laurent fils de Jean Dubois avoit été nommé soldat pour le recrutement des armées de la République […] et uqe le dit Bridon auroit pris pour lieu et place, […] pour le dédommager promet et s’oblige luy compter la somme de 900 livres, à compte de laquelle André Bridon avoit reçu celle de 80 livres, quant au surplus qui reste pour celle de 820 livres le dit Dubois père promet luy compter celle de 120 livres le jour qu’il partira pour son régiment et celle de 700 livres lorsqu’il sera retiré de la troupe, cette dernière somme avec intérêts qui ne commenceront à courrir que du jour de la Saint-Martin prochaine, promet […] d’habiller et d’équiper le dit Bridon les objets d’un somme de 200 livres […] fait dans la maison du citoyen François Lecoeur boulanger demeurant à Bâgé en la présence des citoyens Claude-Antoine Moiroud ancien greffier du juge de paix » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 10 pouces et 6 lignes, les cheveux et sourcils noirs, les yeux gris, le nez gros, la bouche moyenne, le menton rond, le visage marqué par des signes sur le menton du côté gauche . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est probablement incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1795, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
15° Jérôme Deplanche, né le 26 décembre 1774, fils de Jean-Philibert Deplanche et de Marie-Pierrette Gautherin. Il est domestique et habite à Dommartin le hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est remplaçant d’Antoine Fontaine (N° 4) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il avait passé une convention devant le notaire Lescuyer : « A comparu Denis Fontaine habitant demeurant à Dommartin par lequel se reconnoit légitime débitueur de Pierre fils de Joseph Grondier en état de domesticité demeurant au dit Dommartin, acceptant la somme de 900 livres et de jérôme Desplanche aussi en état de domesticité en acceptant la somme de 800 livres […] au dit Desplanches de 800 livres a lui du aussi dans trois années avec intérêt au denier vingt sur lesquels il ne sera pareillement distrait aucun impôt » . Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 1 pouce, les cheveux et sourcils châtains, les yeux noirs, le nez bien fait, la bouche moyenne, le menton rond, le visage rond. Il est toujours en vie en février 1795, comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14). Il est probablement dans la même unité, c'est-à-dire dans le 8ème bataillon de sapeurs. Le 9 février, il se trouve au siège de la place de Luxembourg.
16° Claude Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de Pierre Bellevraz et de Benoîte Guerin, frère de Jean Bellevraz-Moirond (N° 20) . Il est natif de Bâgé-le-Châtel et domestique-laboureur dans « le Bourg de Dommartin », déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Jean-Baptiste Dubois (N° 7) pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Le citoyen Jean Dubois meunier et Claude Bellevra Moirond domestique laboureur fils de Jean Bellevrat charpentier demeurant à Chevroux […] que comme Jean-Baptiste Dubois avoit été nommé soldat par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Claude Bellevra auroit pris et prent son lieu et place et auroit encore été accepté par la commune de Dommartin, le dit Jean Dubois pour récompenser le dit Claude Bellevra promet et s’oblige de luy payer une somme de 700 livres à compte de laquelle le dit Bellevra en auroit reçu celle de 60 livres, quant au surplus de 640 livres le dit Dubois père promet à luy compter lorsqu’il sera arrivé au régiment pour lequel il est destiné, plus luy promet encore une paire de souliers, qu’il luy donnera le jour son départ, promet en outre de se conformer au décret de la Convention Nationale concernant l’habillement et l’équipement au cas que le district ou le département viendroient à ne pas vouloir habiller ou équiper le dit Bellevra, les objets estimés à 200 livres […] passé à Bâgé maison du citoyen François Cuveur boulanger en la présence de Claude-Antoine Moiroud » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 3 lignes, les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux jaunets, le nez gros et court, la bouche grande, le menton court, le visage marqué d’un signe à la lèvre inférieure du côté gauche. Le 24 avril 1793, il signe une quittance avec son frère Pierre Bellevrat-Moirond, laboureur demeurant à Chevroux : « lequel confesse légitimement devoir à Claude Bellevrat-Moirond son frère, laboureur de la somme de 600 livres […] laquelle somme de 600 livres il promet luy rendre et rembourser dans les 6 années avec intérêts au denier vingt sans aucunes retenues à compter du jour qu’il aure reçu laditte somme du sieur Dubois […] que dans le cas où le dit Claude Bellevrat-Moirond ne reviendroit pas, le dit Pierre Bellevrat demeurera déchargé de la dite somme » . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
14° Pierre Grondier, né le 8 octobre 1771, fils de Joseph Grondier et de Marie Gayet . Domestique à Dommartin, il réside dans le hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est remplaçant de François Fontaine (N° 3) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il avait passé une convention devant le notaire Lescuyer : « A comparu Denis Fontaine habitant demeurant à Dommartin par lequel se reconnoit légitime débitueur de Pierre fils de Joseph Grondier en état de domesticité demeurant au dit Dommartin, acceptant la somme de 900 livres et de jérôme Desplanche aussi en état de domesticité en acceptant la somme de 800 livres […] au dit Grondier la somme de 900 livres à lui du dans trois ans datte de ce jour avec intérêt au denier vingt sans rétention et au dit Desplanches de 800 livres a lui du aussi dans trois années avec intérêt au denier vingt sur lesquels il ne sera pareillement distrait aucun impôt » . Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 11 pouces et 3 lignes, les cheveux et sourcils roux, les yeux bleus, le nez petit, la bouche moyenne, le menton rond, le visage rond et couvert. Le 9 février 1795, il écrit une lettre à ses parents alors qu’il se trouve sous les drapeaux dans l’Armée de Moselle et devant la place de Luxembourg : « Mon cher père et ma chère mère, je vous fais ses deux mots pour mainformer de votre santé, car pour la miene elle est bonne pour le présent. J’ai apris par la letre Desplanches le grenadier qui ma fais payer la lettre que vous lui demander que je vous dise de retirer l’interet de mon argen et vous le retirerer sans manquer à Denis Fontaine, et Denis Fontaine m’enverra 60 livres sans manquer, vous me ferez un très sensible plaisir et vous retirerez mon blé […] Je vous direz Desplanches se porte bien, Charles Galar est à l’hôpital, je vois que pour la garnison qu’il y a à Luxembourg il n’y a point de jour qu’il se fasse presque de sortie. Je vous direr que le 18 la canonnade aller sans sansaisse et la fusiliade qui ne discontinuer pas, met les républicains les ont fait rentrer promptemen plus vite qu’à l’ordinaire. Jais fais bien mes compliments à la mère à Desplanches et à son frère, je les embrasse bien de tous mon cœur, je fais mes compliments à ? Plotier et à sa femme […] vous marquerer voir si c’est vrai que l’on dis la messe en France vois si le menu peuple nas point fais de revolete. Je vous dire que Bridons et Belevra est toujours pris prisonnier et de François Galar, tous nous n’avons point de nouvelles […] mon adresse 8ème bataillon des sapeurs, 3ème compagnie attaché à la division du père Duchelle devans Luxembourg. Je finis ans vous embrassant de tous mon cœur, je suis pour la vie votre fils, Pierre Grondier, je vous dire que je travaille tous les jours aux retranchements de Luxembourg aussi bien la nuit que le jour, je crois que l’on en fait le siège » .
4ème bataillon de sapeurs :
Rigolet Joseph, Saint-Trivier-de-Courtes 1791.
1° Joseph Rigolet né vers 1772, domestique. Il s’enrôle le 17 juillet 1791. Il est signalé en septembre 1791 comme incapable de fournir son équipement. Originaire d’un hameau près de Romenay en Saône-et-Loire, village situé à 5 kms de Saint-Trivier. Au commencement de 1795, nous le retrouvons sapeur à la 8ème Cie du 4ème bataillon des sapeurs. Entré à l’hôpital de Sarrelibre le 26 janvier 1795, et mort des suites « de fièvres » le 1er février 1795.
8ème bataillon de sapeurs :
Bellevraz-Moirond Claude, Dommartin 1793 ; Bellevraz-Moirond Jean, Dommartin 1793 ; Bordaz Charles, Dommartin 1793 ; Bridon André, Dommartin 1793 ; Deplanche Jérôme, Dommartin 1793 ; Grondier Pierre, Dommartin 1793.
16° Claude Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de Pierre Bellevraz et de Benoîte Guerin, frère de Jean Bellevraz-Moirond (N° 20) . Il est natif de Bâgé-le-Châtel et domestique-laboureur dans « le Bourg de Dommartin », déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Jean-Baptiste Dubois (N° 7) pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Le citoyen Jean Dubois meunier et Claude Bellevra Moirond domestique laboureur fils de Jean Bellevrat charpentier demeurant à Chevroux […] que comme Jean-Baptiste Dubois avoit été nommé soldat par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Claude Bellevra auroit pris et prent son lieu et place et auroit encore été accepté par la commune de Dommartin, le dit Jean Dubois pour récompenser le dit Claude Bellevra promet et s’oblige de luy payer une somme de 700 livres à compte de laquelle le dit Bellevra en auroit reçu celle de 60 livres, quant au surplus de 640 livres le dit Dubois père promet à luy compter lorsqu’il sera arrivé au régiment pour lequel il est destiné, plus luy promet encore une paire de souliers, qu’il luy donnera le jour son départ, promet en outre de se conformer au décret de la Convention Nationale concernant l’habillement et l’équipement au cas que le district ou le département viendroient à ne pas vouloir habiller ou équiper le dit Bellevra, les objets estimés à 200 livres […] passé à Bâgé maison du citoyen François Cuveur boulanger en la présence de Claude-Antoine Moiroud » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 3 lignes, les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux jaunets, le nez gros et court, la bouche grande, le menton court, le visage marqué d’un signe à la lèvre inférieure du côté gauche. Le 24 avril 1793, il signe une quittance avec son frère Pierre Bellevrat-Moirond, laboureur demeurant à Chevroux : « lequel confesse légitimement devoir à Claude Bellevrat-Moirond son frère, laboureur de la somme de 600 livres […] laquelle somme de 600 livres il promet luy rendre et rembourser dans les 6 années avec intérêts au denier vingt sans aucunes retenues à compter du jour qu’il aure reçu laditte somme du sieur Dubois […] que dans le cas où le dit Claude Bellevrat-Moirond ne reviendroit pas, le dit Pierre Bellevrat demeurera déchargé de la dite somme » . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
20° Jean Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de feu Pierre Belevrat de Benoît Guerin et frère de Claude Bellevraz-Moirond (N° 16). Il est natif de Chevroux et habitant à Dommartin le hameau de « Larney ». Il était déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Matthieu Bonnamour (N° 9) pour la levée des 300 000 hommes. Il signe une convention de remplacement, le 18 mars 1793, devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Mathieux fils de Jean-Baptiste Bonnamour dudit Dommartin auroit été nommé soldat volontaire par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Bellevra auroit prit et prend en lieu et place […] Bonnamour promet et s’oblige à compter au dit Bellevra la somme de 750 livres, scavoir celle de 350 livres le jour qu’il partira pour rejoindre son régiment qui luy sera indiqué et le surplus qui reste pour celle de 400 livres il luy payera lorsqu’il luy demandera avec intérêts et au cas où le dit Bellevra ne revint pas pour cause de mort le dit Jean-Baptiste Bonnamour et son fils seront tenus de compter la ditte somme de 400 livres à Benoite Guérin veuve de Pierre Bellevra […] et sera conformer concernant l’habillement et l’équipement au décret de la Convention Nationale […] en présence de Claude Pelletier habitant de Dommartin et de Claude-Antoine Moiroud ancien greffier du juge de paix demeurant à Bâgé » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 11 pouces et 6 lignes, les cheveux et sourcils bruns, les yeux gris, le nez petit, la bouche petite, le menton rond et plat, le visage marqué d’une petite cicatrice au menton. Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles.
13° Charles Bordaz dit Galard , domestique-laboureur né vers 1770, fils de Jean Bordaz dit Galard et d’Antoinette Boyet. A Dommartin, il habite au hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Joseph Pelletier (N° 10) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « les partys ont dits que Joseph fils de Claude Pelletier auroit été nommé par les citoyens du dit Dommartin soldat pour le recrutement des armées […] mais n’étant pas propre pour le service le dit Charles Bordat auroit pris son lieu et place et se seroit fait enregistrer […] le dit Claude Pelletier pour le dédommager promet et s’oblige de compter au dit Charles Bordat la somme de 1 000 livres qu’il luy auroit payé présentement ainsi que le dit Bordat le déclare son content et promet ne jamais rien demander […] Claude Pelletier promet de plus de donner un habit veste, et deux culottes uniformes, deux cols, trois chemises, deux paires de souliers, deux sacs un de peau et un de toille, deux peignes, un fusil, une bayonnette, une giberne, un tirebour, et tout ce qu’il convient pour un militaire au cas où le district ou le département ne luy donneroient pas, estimés une valeur de 200 livres, […] fait dans l’étude du dit notaire en présence du citoyen Alibert, menuisier, et du citoyen Jean Alban marchand demeurants à Bâgé » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds, 3 pouces et 2 lignes, les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris, le nez grand, la bouche petite et enfoncée, le visage rond, le visage marqué de petite vérole. Il est incorporé au 8ème bataillon de sapeurs. Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14), il est à l’hôpital lors du siège de Luxembourg pendant l’hiver 1794-1795. Il est signalé aux environs de 1798 comme caporal rentré au pays le 3 février 1798 avec un congé limité.
18° André Bridon, domestique-laboureur né vers 1768, fils d’Etienne Bridon et de Claudine Chardon. Il est natif de Chevroux et habitant à Dommartin au hameau de « La Pérouse ». Il est déjà signalé à la fin de 1791, sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Laurent Dubois (N° 5), pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il signe sa convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Laurent fils de Jean Dubois avoit été nommé soldat pour le recrutement des armées de la République […] et uqe le dit Bridon auroit pris pour lieu et place, […] pour le dédommager promet et s’oblige luy compter la somme de 900 livres, à compte de laquelle André Bridon avoit reçu celle de 80 livres, quant au surplus qui reste pour celle de 820 livres le dit Dubois père promet luy compter celle de 120 livres le jour qu’il partira pour son régiment et celle de 700 livres lorsqu’il sera retiré de la troupe, cette dernière somme avec intérêts qui ne commenceront à courrir que du jour de la Saint-Martin prochaine, promet […] d’habiller et d’équiper le dit Bridon les objets d’un somme de 200 livres […] fait dans la maison du citoyen François Lecoeur boulanger demeurant à Bâgé en la présence des citoyens Claude-Antoine Moiroud ancien greffier du juge de paix » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 10 pouces et 6 lignes, les cheveux et sourcils noirs, les yeux gris, le nez gros, la bouche moyenne, le menton rond, le visage marqué par des signes sur le menton du côté gauche . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est probablement incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1795, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
15° Jérôme Deplanche, né le 26 décembre 1774, fils de Jean-Philibert Deplanche et de Marie-Pierrette Gautherin. Il est domestique et habite à Dommartin le hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est remplaçant d’Antoine Fontaine (N° 4) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il avait passé une convention devant le notaire Lescuyer : « A comparu Denis Fontaine habitant demeurant à Dommartin par lequel se reconnoit légitime débitueur de Pierre fils de Joseph Grondier en état de domesticité demeurant au dit Dommartin, acceptant la somme de 900 livres et de jérôme Desplanche aussi en état de domesticité en acceptant la somme de 800 livres […] au dit Desplanches de 800 livres a lui du aussi dans trois années avec intérêt au denier vingt sur lesquels il ne sera pareillement distrait aucun impôt » . Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 1 pouce, les cheveux et sourcils châtains, les yeux noirs, le nez bien fait, la bouche moyenne, le menton rond, le visage rond. Il est toujours en vie en février 1795, comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14). Il est probablement dans la même unité, c'est-à-dire dans le 8ème bataillon de sapeurs. Le 9 février, il se trouve au siège de la place de Luxembourg.
16° Claude Bellevraz-Moirond, né vers 1769, fils de Pierre Bellevraz et de Benoîte Guerin, frère de Jean Bellevraz-Moirond (N° 20) . Il est natif de Bâgé-le-Châtel et domestique-laboureur dans « le Bourg de Dommartin », déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est le remplaçant de Jean-Baptiste Dubois (N° 7) pour la levée des 300 000 hommes. Le 19 mars 1793, il passe une convention de remplacement devant le notaire Laroche de Bâgé-le-Châtel : « Le citoyen Jean Dubois meunier et Claude Bellevra Moirond domestique laboureur fils de Jean Bellevrat charpentier demeurant à Chevroux […] que comme Jean-Baptiste Dubois avoit été nommé soldat par les citoyens de la paroisse pour le recrutement des armées de la République et que le dit Claude Bellevra auroit pris et prent son lieu et place et auroit encore été accepté par la commune de Dommartin, le dit Jean Dubois pour récompenser le dit Claude Bellevra promet et s’oblige de luy payer une somme de 700 livres à compte de laquelle le dit Bellevra en auroit reçu celle de 60 livres, quant au surplus de 640 livres le dit Dubois père promet à luy compter lorsqu’il sera arrivé au régiment pour lequel il est destiné, plus luy promet encore une paire de souliers, qu’il luy donnera le jour son départ, promet en outre de se conformer au décret de la Convention Nationale concernant l’habillement et l’équipement au cas que le district ou le département viendroient à ne pas vouloir habiller ou équiper le dit Bellevra, les objets estimés à 200 livres […] passé à Bâgé maison du citoyen François Cuveur boulanger en la présence de Claude-Antoine Moiroud » . A cette occasion nous apprenons qu’il ne sait pas signer. Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 5 pieds et 3 lignes, les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux jaunets, le nez gros et court, la bouche grande, le menton court, le visage marqué d’un signe à la lèvre inférieure du côté gauche. Le 24 avril 1793, il signe une quittance avec son frère Pierre Bellevrat-Moirond, laboureur demeurant à Chevroux : « lequel confesse légitimement devoir à Claude Bellevrat-Moirond son frère, laboureur de la somme de 600 livres […] laquelle somme de 600 livres il promet luy rendre et rembourser dans les 6 années avec intérêts au denier vingt sans aucunes retenues à compter du jour qu’il aure reçu laditte somme du sieur Dubois […] que dans le cas où le dit Claude Bellevrat-Moirond ne reviendroit pas, le dit Pierre Bellevrat demeurera déchargé de la dite somme » . Comme l’indique la lettre de Pierre Grondier (N° 14) il est peut-être incorporé dans le 8ème bataillon de sapeurs. La lettre écrite en février 1793, nous indique qu’il a été fait prisonnier et qu’il n’a pas donné de nouvelles .
14° Pierre Grondier, né le 8 octobre 1771, fils de Joseph Grondier et de Marie Gayet . Domestique à Dommartin, il réside dans le hameau de « Mongey ». Il est déjà signalé à la fin de 1791 sur une liste d’hommes valides de la commune . Il est remplaçant de François Fontaine (N° 3) pour la levée des 300 000 hommes. Le 20 mars 1793, il avait passé une convention devant le notaire Lescuyer : « A comparu Denis Fontaine habitant demeurant à Dommartin par lequel se reconnoit légitime débitueur de Pierre fils de Joseph Grondier en état de domesticité demeurant au dit Dommartin, acceptant la somme de 900 livres et de jérôme Desplanche aussi en état de domesticité en acceptant la somme de 800 livres […] au dit Grondier la somme de 900 livres à lui du dans trois ans datte de ce jour avec intérêt au denier vingt sans rétention et au dit Desplanches de 800 livres a lui du aussi dans trois années avec intérêt au denier vingt sur lesquels il ne sera pareillement distrait aucun impôt » . Il passe avec succès la visite médicale au district de Pont-de-Vaux, le 23 avril 1793. Taille de 4 pieds, 11 pouces et 3 lignes, les cheveux et sourcils roux, les yeux bleus, le nez petit, la bouche moyenne, le menton rond, le visage rond et couvert. Le 9 février 1795, il écrit une lettre à ses parents alors qu’il se trouve sous les drapeaux dans l’Armée de Moselle et devant la place de Luxembourg : « Mon cher père et ma chère mère, je vous fais ses deux mots pour mainformer de votre santé, car pour la miene elle est bonne pour le présent. J’ai apris par la letre Desplanches le grenadier qui ma fais payer la lettre que vous lui demander que je vous dise de retirer l’interet de mon argen et vous le retirerer sans manquer à Denis Fontaine, et Denis Fontaine m’enverra 60 livres sans manquer, vous me ferez un très sensible plaisir et vous retirerez mon blé […] Je vous direz Desplanches se porte bien, Charles Galar est à l’hôpital, je vois que pour la garnison qu’il y a à Luxembourg il n’y a point de jour qu’il se fasse presque de sortie. Je vous direr que le 18 la canonnade aller sans sansaisse et la fusiliade qui ne discontinuer pas, met les républicains les ont fait rentrer promptemen plus vite qu’à l’ordinaire. Jais fais bien mes compliments à la mère à Desplanches et à son frère, je les embrasse bien de tous mon cœur, je fais mes compliments à ? Plotier et à sa femme […] vous marquerer voir si c’est vrai que l’on dis la messe en France vois si le menu peuple nas point fais de revolete. Je vous dire que Bridons et Belevra est toujours pris prisonnier et de François Galar, tous nous n’avons point de nouvelles […] mon adresse 8ème bataillon des sapeurs, 3ème compagnie attaché à la division du père Duchelle devans Luxembourg. Je finis ans vous embrassant de tous mon cœur, je suis pour la vie votre fils, Pierre Grondier, je vous dire que je travaille tous les jours aux retranchements de Luxembourg aussi bien la nuit que le jour, je crois que l’on en fait le siège » .
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Re: le dictionnaire des sapeurs de 1789 à 1815
Pour les cotes d'archives voir mon dictionnaire par ailleurs en ligne, celle de la lettre est :
AD de l'Ain, Série E, 3 E 1320
A part l'homme du 4ème bataillon tous les autres sont des hommes de la levée des 300 000 hommes qui comme vous pouvez le constater en lisant leurs biographies sont la plupart du temps des remplaçants engagés pour prix d'argent.
Pour le reste je vous renvois à mon travail de Master II tout est en ligne et en consultation libre dans les archives de la SEHRI
J'oubliais de dire que lorsque je dis "peut-être incorporé", en fait j'en suis intimement persuadé, mais par précaution historienne et dans la possibilité d'une vérification par une source d'archives, je ne l'ai pas affirmé à 100 % (aussi à cause du fait que c'était un mémoire de Master II pour ne pas être en porte à faux), toutefois le fait que Pierre Grondier qui est lui d'une manière certaine du 8ème Sapeur, me fait dire qu'ils furent ces camarades au 8ème Sapeur, puisqu'il parle d'eux avec des détails.
AD de l'Ain, Série E, 3 E 1320
A part l'homme du 4ème bataillon tous les autres sont des hommes de la levée des 300 000 hommes qui comme vous pouvez le constater en lisant leurs biographies sont la plupart du temps des remplaçants engagés pour prix d'argent.
Pour le reste je vous renvois à mon travail de Master II tout est en ligne et en consultation libre dans les archives de la SEHRI
J'oubliais de dire que lorsque je dis "peut-être incorporé", en fait j'en suis intimement persuadé, mais par précaution historienne et dans la possibilité d'une vérification par une source d'archives, je ne l'ai pas affirmé à 100 % (aussi à cause du fait que c'était un mémoire de Master II pour ne pas être en porte à faux), toutefois le fait que Pierre Grondier qui est lui d'une manière certaine du 8ème Sapeur, me fait dire qu'ils furent ces camarades au 8ème Sapeur, puisqu'il parle d'eux avec des détails.
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