Suffren Saint Tropez
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Suffren Saint Tropez
Pierre-Marie, comte de Suffren, marquis de Saint-Tropez, né à Paris le 20 février 1753
Neveu du bailli de Suffren, il entre dans l'armée comme enseigne au régiment du Roi en 1768, capitaine dans le régiment Royal-Lorraine et gouverneur de la ville et citadelle de Saint-Tropez en 1780, puis colonel du régiment de Bressigny en 1782.
Le 9 octobre 1802, vêtu de bleu, chaussé de bottines et portant un chapeau rond sur la tête, il apostrophe violement Audran, de Salon, sur le pas de porte de l'uaberge Jauffret à Aix. Il lui frappe sur l'épaule et le menace de mort pour avoir acheté ses biens mis en vente comme biens nationaux d'émigré.
À la Révolution, il émigre, fait comme volontaire, la campagne de 1792 dans l'armée des Princes, où il reçoit le brevet de maréchal de camp, et passe ensuite en Angleterre.
Rentré en France avec les Bourbons, il est fait maréchal de camp en 1814, président du collège électoral d'Alais le 26 juillet 1815 et pair de France le 17 août 1815. Il vote la mort du maréchal Ney et défend les libertés octroyées par la Charte.
Il décède à Paris le 8 mars 1821.
Neveu du bailli de Suffren, il entre dans l'armée comme enseigne au régiment du Roi en 1768, capitaine dans le régiment Royal-Lorraine et gouverneur de la ville et citadelle de Saint-Tropez en 1780, puis colonel du régiment de Bressigny en 1782.
Le 9 octobre 1802, vêtu de bleu, chaussé de bottines et portant un chapeau rond sur la tête, il apostrophe violement Audran, de Salon, sur le pas de porte de l'uaberge Jauffret à Aix. Il lui frappe sur l'épaule et le menace de mort pour avoir acheté ses biens mis en vente comme biens nationaux d'émigré.
À la Révolution, il émigre, fait comme volontaire, la campagne de 1792 dans l'armée des Princes, où il reçoit le brevet de maréchal de camp, et passe ensuite en Angleterre.
Rentré en France avec les Bourbons, il est fait maréchal de camp en 1814, président du collège électoral d'Alais le 26 juillet 1815 et pair de France le 17 août 1815. Il vote la mort du maréchal Ney et défend les libertés octroyées par la Charte.
Il décède à Paris le 8 mars 1821.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
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