feuille de route n°15
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Société d'Etudes Historiques Révolutionnaires et Impériales :: actions, publications ect...
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feuille de route n°15
la prochaine feuille de route, consacrée à la marine est en cours de pagination.
j'ai encore un peu de place de libre, j'attends vos textes
le n°16 sera consacré à Marseille
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: feuille de route n°15
la feuille de route n°15 est en cours de finalisation
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Président de la S.E.H.R.I.
Re: feuille de route n°15
la Feuille de Route n°15 est sortie
bonne lecture à tous en en avant pour le n°16
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
L'eau à bord des navires
Bonjour
Très intéressante cette Fdr sur la Marine. J'ai été en particulier attiré par les paragraphes sur l'eau à bord des navires.
Plusieurs commentaires de médecin, microbiologiste et épidémiologiste:
Trois litres par homme et par jour c'est vraiment très peu et serait considéré aujourd'hui comme un rationnement maximum.
Ce n'est pas l'aspect putride de l'eau ni son odeur qui en signent le danger. Une eau d'apparence parfaitement claire put contenir des bactéries hautement pathogènes. Mais évidemment une eau qui était contaminée au départ voit proliférer la population bactérienne (d'origine humaine, principalement fécale, ou tellurique) et d'algues. La plus dangereuse est le bacille de la fièvre typhoïde qui faisait des ravages à l'époque et dont plusieurs épidémies ont été décrites. Effectivement les médecins ne savaient pas encore ce que c'était qu'un microbe et l'origine des fièvre était comprise des façons les plus diverses. Ces maladies étaient décrites en fonction des signes cliniques uniquement: fièvres putrides, ataxiques ou adynamiques, hectiques, récurrentes etc... Le bacille de la typhoïde est exclusivement humain et sa présence signe une contamination de l'eau par un porteur aux mais sales au départ ou pendant la traversée (manipulations).
Ce que j'ai trouvé plus passionnant encore est la description de ces "petits vers" extrêmement mobiles et fins lors de la "troisième maladie de l'eau". Cette description est fortement évocatrice de larves de moustiques. Des femelles ont pondu dans le port de départ dans les tonneaux et les larves éclosent au cours de la traversée. Ce qui donne des moustiques adultes à l'arrivée. Si les femelles pondeuses du pays d'origine étaient contaminées par un virus comme celui de la fièvre jaune (traversées de Cuba, St Domingue et des Antilles vers l'Europe), les moustiques pouvaient causer des épidémies dans les ports d'arrivée.
Ayant fait un travail sur ce sujet il y a quelques années, cette description est passionnante car elle vient étayer la théorie que j'avais formulée à l'époque...
Référence: http://bertrand.mafart.free.fr/paleoanthropology_paleopathology_full_text_mafart/Yellowfever_history_europe_mafart.pdf
Amicalement
Marc
Très intéressante cette Fdr sur la Marine. J'ai été en particulier attiré par les paragraphes sur l'eau à bord des navires.
Plusieurs commentaires de médecin, microbiologiste et épidémiologiste:
Trois litres par homme et par jour c'est vraiment très peu et serait considéré aujourd'hui comme un rationnement maximum.
Ce n'est pas l'aspect putride de l'eau ni son odeur qui en signent le danger. Une eau d'apparence parfaitement claire put contenir des bactéries hautement pathogènes. Mais évidemment une eau qui était contaminée au départ voit proliférer la population bactérienne (d'origine humaine, principalement fécale, ou tellurique) et d'algues. La plus dangereuse est le bacille de la fièvre typhoïde qui faisait des ravages à l'époque et dont plusieurs épidémies ont été décrites. Effectivement les médecins ne savaient pas encore ce que c'était qu'un microbe et l'origine des fièvre était comprise des façons les plus diverses. Ces maladies étaient décrites en fonction des signes cliniques uniquement: fièvres putrides, ataxiques ou adynamiques, hectiques, récurrentes etc... Le bacille de la typhoïde est exclusivement humain et sa présence signe une contamination de l'eau par un porteur aux mais sales au départ ou pendant la traversée (manipulations).
Ce que j'ai trouvé plus passionnant encore est la description de ces "petits vers" extrêmement mobiles et fins lors de la "troisième maladie de l'eau". Cette description est fortement évocatrice de larves de moustiques. Des femelles ont pondu dans le port de départ dans les tonneaux et les larves éclosent au cours de la traversée. Ce qui donne des moustiques adultes à l'arrivée. Si les femelles pondeuses du pays d'origine étaient contaminées par un virus comme celui de la fièvre jaune (traversées de Cuba, St Domingue et des Antilles vers l'Europe), les moustiques pouvaient causer des épidémies dans les ports d'arrivée.
Ayant fait un travail sur ce sujet il y a quelques années, cette description est passionnante car elle vient étayer la théorie que j'avais formulée à l'époque...
Référence: http://bertrand.mafart.free.fr/paleoanthropology_paleopathology_full_text_mafart/Yellowfever_history_europe_mafart.pdf
Amicalement
Marc
Marc Morillon- inceptio
- Messages : 326
Date d'inscription : 04/05/2016
Age : 72
Localisation : Draguignan
Re: feuille de route n°15
merci Marc de tes remarques de médecin à bord de la SEHRI
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