prisonniers de guerre en Russie
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire politique, sociale et économique de 1788 à 1816 :: L'Europe de 1789 à 1815 :: la Russie
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prisonniers de guerre en Russie
on parle des prisonniers de 1812 mais on oublie souvent ceux de la capitulation de Dantzig en janvier 1814
parcours de mon ancêtre :
Jean Joseph HUMBERT est né le 28 mai 1779 à Golbey (88)
21 vendémiaire an 09 (13/10/1800) conscrit à Metz
Fusilier au 95° infanterie- 3eme bataillon – 2eme compagnie
Campagne de Hollande an 09-an10-
En Hanovre an 11
A la grande Armée an 14 95° infanterie-3eme bataillon 8eme compagnie
En Prusse et en Pologne en 1806
A Nuremberg le 09/03/1806
95° infanterie - 2eme bataillon – 4eme compagnie le 18/09/1806
En Prusse et Pologne 95° infanterie- 1er bataillon- 8eme compagnie en 1807
Caporal au 95° infanterie 1er bataillon – 6eme compagnie le 21/1/1807
Campagne d’Espagne 1808-1809
Fusilier 95° infanterie – 2eme bataillon 3eme compagnie le 11/03/1809
Caporal 95° infanterie 2eme bataillon 3eme compagnie le 06/05/1809
Armée de réserve de Russie 95° infanterie 4eme bataillon 1812
Sergent au 95° infanterie 01/08/1813
Bloqué à Dantzig 1813
Prisonnier de guerre à Dantzig 02/01/1814
Parcours des prisonniers suivant le plan imposé par les russes
25/10/1814 rentré en France
79° infanterie 3éme bataillon 2éme compagnie à Maubeuge le 15/11/1814
95° infanterie 24/09/1815 en semestre de licenciement
Dossier de retraite déposé le 28/06/1816 (blessure et fatigue de la captivité) et après Waterloo
Il mourra le 22/12/1849 à Epinal sans avoir pu demander la médaille de Sainte Hélène, contrairement à son frère, Jean François HUMBERT qui l'a obtenue suite à 6 campagnes au 10° et 6° léger 1° bataillon des Vosges
existe-t-il des listes ou des renseignements complémentaires sur cette épopée (aller-prisons-retour) en Russie ?
merci
parcours de mon ancêtre :
Jean Joseph HUMBERT est né le 28 mai 1779 à Golbey (88)
21 vendémiaire an 09 (13/10/1800) conscrit à Metz
Fusilier au 95° infanterie- 3eme bataillon – 2eme compagnie
Campagne de Hollande an 09-an10-
En Hanovre an 11
A la grande Armée an 14 95° infanterie-3eme bataillon 8eme compagnie
En Prusse et en Pologne en 1806
A Nuremberg le 09/03/1806
95° infanterie - 2eme bataillon – 4eme compagnie le 18/09/1806
En Prusse et Pologne 95° infanterie- 1er bataillon- 8eme compagnie en 1807
Caporal au 95° infanterie 1er bataillon – 6eme compagnie le 21/1/1807
Campagne d’Espagne 1808-1809
Fusilier 95° infanterie – 2eme bataillon 3eme compagnie le 11/03/1809
Caporal 95° infanterie 2eme bataillon 3eme compagnie le 06/05/1809
Armée de réserve de Russie 95° infanterie 4eme bataillon 1812
Sergent au 95° infanterie 01/08/1813
Bloqué à Dantzig 1813
Prisonnier de guerre à Dantzig 02/01/1814
Parcours des prisonniers suivant le plan imposé par les russes
25/10/1814 rentré en France
79° infanterie 3éme bataillon 2éme compagnie à Maubeuge le 15/11/1814
95° infanterie 24/09/1815 en semestre de licenciement
Dossier de retraite déposé le 28/06/1816 (blessure et fatigue de la captivité) et après Waterloo
Il mourra le 22/12/1849 à Epinal sans avoir pu demander la médaille de Sainte Hélène, contrairement à son frère, Jean François HUMBERT qui l'a obtenue suite à 6 campagnes au 10° et 6° léger 1° bataillon des Vosges
existe-t-il des listes ou des renseignements complémentaires sur cette épopée (aller-prisons-retour) en Russie ?
merci
decourbez- noviter veniens
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Age : 68
Localisation : doubs
Re: prisonniers de guerre en Russie
bonjour
vous avez trouvé cela chez nos amis de la Médaille de Sainte-Hélène ?
la capitulation de DAntzig est connue de ceux qui s'intéressent au 1er Empire, détrompez vous.
il faut trouver le plan imposé par les russes et les modalités de la capitulation de Dantzig, soit aux archives russes soit au archives allemandes, tenez nous informé
vous avez trouvé cela chez nos amis de la Médaille de Sainte-Hélène ?
la capitulation de DAntzig est connue de ceux qui s'intéressent au 1er Empire, détrompez vous.
il faut trouver le plan imposé par les russes et les modalités de la capitulation de Dantzig, soit aux archives russes soit au archives allemandes, tenez nous informé
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: prisonniers de guerre en Russie
Bonjour,
J'habite en Russie et je connais bien les Russes, le très gros problème niveau des archives, c'est l'accès, ce pays n'a pas la tradition que nous pouvons avoir et qui date de notre Révolution (loi de 1796),
toutes les démarches ici dans ce sens sont un parcours du combattant digne des récits d'Homère en personne, ceci est du essentiellement au fait que les Russes voient d'un mauvais oeil que des étrangers s'intéressent à leurs archives, ils considèrent là qu'il s'agit d'une chasse gardée, qu'ils pourraient utiliser (à leur compte), aussi on vous accueillera avec le sourire et même avec entrain, puis les langueurs du temps vous feront comprendre que derrière le sourire, il y avait la volonté ferme de vous mettre le plus grand nombre de bâtons dans les roues qu'ils pourraient vous en mettre (et je suis russophile et russophone),
cependant les mentalités changent vite, et il n'y a rien d'impossible, la question que l'on vous posera (très russe) le plus souvent sera : "avez vous une recommandation, travaillez vous pour un musée, êtes vous archivistes ?" pour se finir par "vous devriez faire une demande officielle à votre ambassade". Si vous suivez le chemin, vous perdrez du temps, puis on vous dira : "avez-vous une autorisation du bureau du directeur X ?" et ainsi de suite.
Une fois, un type m'a montré en photo les archives que je cherchais (nous étions à Donetsk), a répondu oui à toutes mes questions et demandes, et 10 mois plus tard, je n'avais pas bougé d'un pousse, de guerre lasse j'ai emprunté un chemin de traverse (je cherchais un cimetière militaire et les archives attachées à ce cimetière), pour trouver ledit cimetière grâce à de simples habitants, j'ai beaucoup d'anecdotes du genre en réserve. Depuis j'ai appris à marcher à mon objectif sans le dévoiler, car dans le cas contraire, vous êtes certain de ramer cinq fois plus qu'il aurait fallu
C'est un des pires travers des Russes (que j'adore, une fois encore je vis en Russie et n'imagine plus vivre en France), et le pays cauchemardesque pour le chercheur en archives c'est bien celui où j'habite hélas ! Je rassure tout le monde, nous avons Français d'horribles travers que ne nous envie pas les Russes !
J'habite en Russie et je connais bien les Russes, le très gros problème niveau des archives, c'est l'accès, ce pays n'a pas la tradition que nous pouvons avoir et qui date de notre Révolution (loi de 1796),
toutes les démarches ici dans ce sens sont un parcours du combattant digne des récits d'Homère en personne, ceci est du essentiellement au fait que les Russes voient d'un mauvais oeil que des étrangers s'intéressent à leurs archives, ils considèrent là qu'il s'agit d'une chasse gardée, qu'ils pourraient utiliser (à leur compte), aussi on vous accueillera avec le sourire et même avec entrain, puis les langueurs du temps vous feront comprendre que derrière le sourire, il y avait la volonté ferme de vous mettre le plus grand nombre de bâtons dans les roues qu'ils pourraient vous en mettre (et je suis russophile et russophone),
cependant les mentalités changent vite, et il n'y a rien d'impossible, la question que l'on vous posera (très russe) le plus souvent sera : "avez vous une recommandation, travaillez vous pour un musée, êtes vous archivistes ?" pour se finir par "vous devriez faire une demande officielle à votre ambassade". Si vous suivez le chemin, vous perdrez du temps, puis on vous dira : "avez-vous une autorisation du bureau du directeur X ?" et ainsi de suite.
Une fois, un type m'a montré en photo les archives que je cherchais (nous étions à Donetsk), a répondu oui à toutes mes questions et demandes, et 10 mois plus tard, je n'avais pas bougé d'un pousse, de guerre lasse j'ai emprunté un chemin de traverse (je cherchais un cimetière militaire et les archives attachées à ce cimetière), pour trouver ledit cimetière grâce à de simples habitants, j'ai beaucoup d'anecdotes du genre en réserve. Depuis j'ai appris à marcher à mon objectif sans le dévoiler, car dans le cas contraire, vous êtes certain de ramer cinq fois plus qu'il aurait fallu
C'est un des pires travers des Russes (que j'adore, une fois encore je vis en Russie et n'imagine plus vivre en France), et le pays cauchemardesque pour le chercheur en archives c'est bien celui où j'habite hélas ! Je rassure tout le monde, nous avons Français d'horribles travers que ne nous envie pas les Russes !
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secrétaire - adjoint de la S.E.H.R.I.
Laurent- inceptio
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Re: prisonniers de guerre en Russie
maintenant je vais vous dire ce que je sais de mes amis sur les prisonniers :
en réalité plusieurs chercheurs travaillent sur ce sujet ici, ils ont des listes, beaucoup de documents,
les prisonniers étaient conduits vers l'arrière et répartis dans les différentes régions pour remplacer les bras absents (serfs enrôlés dans l'armée russe). Entre 110 et 150 000 prisonniers furent ainsi répartis, dont la grande majorité dans la Russie blanche et la région de Moscou. Ils étaient conduit à l'arrière par des troupes supplétives, souvent des asiates, des cosaques, relativement, voire très cruels, les pertes étaient lourdes dans cette marche vers l'arrière. On les répartissait ensuite, selon les besoins, jusque dans les fermes, où là, selon les maîtres, plus ou moins bons et mauvais, leur sort pouvait être acceptable voire confortable. Nous savons que d'autres furent vendus comme esclaves, quelques milliers, et envoyés en Sibérie dont ils ne revinrent jamais, et dont la Russie nia toujours l'existence (un Alsacien rentré vers 1835, raconta son épopée terrible). Nous savons que ceux qui se trouvèrent bien firent souches, quelques milliers, ayant pris femme au pays, nous savons aussi qu'ils se firent appréciés parfois pour leurs savoirs (artisanats, ingénierie, agriculture etc).
La route était toujours la même, d'Allemagne, en Prusse, de Prusse Orientale vers la Russie blanche, puis de là vers l'Est, ou vers le Sud-Est, parfois plus loin à partir de Moscou. Ceux du Nord rentrèrent souvent par Saint-Pétersbourg et la Baltique, ceux au Sud par le port tout neuf d'Odessa, d'autres plus près de la Pologne rentrèrent à pied, les Russes leur fournirent avant départ des vêtements modestes mais propres, des chaussures, un pécule en roubles. Ils étaient regardés avec curiosité, parfois avec compassion, la mortelle haine du Prussien n'existait pas chez le Russe à notre égard, les prisonniers d'ailleurs furent plus malheureux en pays allemand que russe, sauf des cas exceptionnels de maîtres particulièrement cruels et barbares.
Le nombre de Français prisonniers fut si grand, qu'ils ont imprimé dans le langage russe des expressions qui existent encore dans le vocabulaire russe de nos jours, notamment le fameux "SORTIR" (prononcé en roulant puissamment les R !)
en réalité plusieurs chercheurs travaillent sur ce sujet ici, ils ont des listes, beaucoup de documents,
les prisonniers étaient conduits vers l'arrière et répartis dans les différentes régions pour remplacer les bras absents (serfs enrôlés dans l'armée russe). Entre 110 et 150 000 prisonniers furent ainsi répartis, dont la grande majorité dans la Russie blanche et la région de Moscou. Ils étaient conduit à l'arrière par des troupes supplétives, souvent des asiates, des cosaques, relativement, voire très cruels, les pertes étaient lourdes dans cette marche vers l'arrière. On les répartissait ensuite, selon les besoins, jusque dans les fermes, où là, selon les maîtres, plus ou moins bons et mauvais, leur sort pouvait être acceptable voire confortable. Nous savons que d'autres furent vendus comme esclaves, quelques milliers, et envoyés en Sibérie dont ils ne revinrent jamais, et dont la Russie nia toujours l'existence (un Alsacien rentré vers 1835, raconta son épopée terrible). Nous savons que ceux qui se trouvèrent bien firent souches, quelques milliers, ayant pris femme au pays, nous savons aussi qu'ils se firent appréciés parfois pour leurs savoirs (artisanats, ingénierie, agriculture etc).
La route était toujours la même, d'Allemagne, en Prusse, de Prusse Orientale vers la Russie blanche, puis de là vers l'Est, ou vers le Sud-Est, parfois plus loin à partir de Moscou. Ceux du Nord rentrèrent souvent par Saint-Pétersbourg et la Baltique, ceux au Sud par le port tout neuf d'Odessa, d'autres plus près de la Pologne rentrèrent à pied, les Russes leur fournirent avant départ des vêtements modestes mais propres, des chaussures, un pécule en roubles. Ils étaient regardés avec curiosité, parfois avec compassion, la mortelle haine du Prussien n'existait pas chez le Russe à notre égard, les prisonniers d'ailleurs furent plus malheureux en pays allemand que russe, sauf des cas exceptionnels de maîtres particulièrement cruels et barbares.
Le nombre de Français prisonniers fut si grand, qu'ils ont imprimé dans le langage russe des expressions qui existent encore dans le vocabulaire russe de nos jours, notamment le fameux "SORTIR" (prononcé en roulant puissamment les R !)
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Laurent- inceptio
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prisonniers de guerre en Russie
Le parcours de mon ancêtre me vient des matricules et surtout de son dossier de retraite mais il n'a pas eu le temps de demander la médaille (mort avant)
Quand il rentre en France, enregistré au 79° infanterie 3éme bataillon 2éme compagnie à Maubeuge le 15/11/1814, revenant des prisons russes le 20/10/1814 suite à la capitulation de Dantzig, il est dit que sa femme habite Tréves (Trier).
Mais il a un fils Jean Joseph HUMBERT qui est dit né en Russie à Reiliska (?) en novembre 1814 (dans son acte de mariage). Donc à la même le même mois de novembre 1814, on trouve:
- la mère à Treves
- le père à Maubeuge
- un fils né en Russie à Reiliska
On pourrait supposer que sa femme ) l'a suivi dans son parcours de prisonnier et s'est retrouvée enceinte en février/mars 1814
J'ai déjà le parcours théorique de l'aller des prisonniers en Russie suivant le livre de Campredon mais je n'ai pas trouvé ce lieu de Reliska. Il est dit aussi dans ce livre qu'il y a eu plusieurs comptages sur le parcours ainsi qu'à leur arrivée à Kiev.
pour ceux qui aiment les matricules :
Quand il rentre en France, enregistré au 79° infanterie 3éme bataillon 2éme compagnie à Maubeuge le 15/11/1814, revenant des prisons russes le 20/10/1814 suite à la capitulation de Dantzig, il est dit que sa femme habite Tréves (Trier).
Mais il a un fils Jean Joseph HUMBERT qui est dit né en Russie à Reiliska (?) en novembre 1814 (dans son acte de mariage). Donc à la même le même mois de novembre 1814, on trouve:
- la mère à Treves
- le père à Maubeuge
- un fils né en Russie à Reiliska
On pourrait supposer que sa femme ) l'a suivi dans son parcours de prisonnier et s'est retrouvée enceinte en février/mars 1814
J'ai déjà le parcours théorique de l'aller des prisonniers en Russie suivant le livre de Campredon mais je n'ai pas trouvé ce lieu de Reliska. Il est dit aussi dans ce livre qu'il y a eu plusieurs comptages sur le parcours ainsi qu'à leur arrivée à Kiev.
pour ceux qui aiment les matricules :
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decourbez- noviter veniens
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Re: prisonniers de guerre en Russie
à mon humble avis,
la ville où est née son fils en Russie, a toutes les chances d'être : Retchytsa, dans la région de Gomel, aux confins entre l'Ukraine, la Russie blanche et la Russie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retchytsa
c'est une petite ville, qui correspondrait bien niveau localisation au parcours, ayant obtenu son statut dès le début du XVIe siècle, avec pas mal de communautés rurales autour, c'est maintenant en Biélorussie, qui était fortifiée :
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D0%B5%D1%87%D0%B8%D1%86%D0%B0#/media/File:Re%C4%8Dyca._%D0%A0%D1%8D%D1%87%D1%8B%D1%86%D0%B0_(A._Westerveld,_XVII).jpg
donc cela correspond aussi à la présence d'une autorité militaire, d'une petite garnison, etc, le fait que cela soit en Biélorussie est un avantage et un désavantage, il sera plus facile d'obtenir des documents chez eux, mais le pays a été tellement ravagé par la Guerre civile russe et surtout la Seconde Guerre mondiale, alors niveau archives rescapées, c'est pas gagné
la ville où est née son fils en Russie, a toutes les chances d'être : Retchytsa, dans la région de Gomel, aux confins entre l'Ukraine, la Russie blanche et la Russie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Retchytsa
c'est une petite ville, qui correspondrait bien niveau localisation au parcours, ayant obtenu son statut dès le début du XVIe siècle, avec pas mal de communautés rurales autour, c'est maintenant en Biélorussie, qui était fortifiée :
https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D0%B5%D1%87%D0%B8%D1%86%D0%B0#/media/File:Re%C4%8Dyca._%D0%A0%D1%8D%D1%87%D1%8B%D1%86%D0%B0_(A._Westerveld,_XVII).jpg
donc cela correspond aussi à la présence d'une autorité militaire, d'une petite garnison, etc, le fait que cela soit en Biélorussie est un avantage et un désavantage, il sera plus facile d'obtenir des documents chez eux, mais le pays a été tellement ravagé par la Guerre civile russe et surtout la Seconde Guerre mondiale, alors niveau archives rescapées, c'est pas gagné
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Laurent- inceptio
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Re: prisonniers de guerre en Russie
j'ai un peu cherché en russe, le site de la ville dit que cette ville servit de dépôt à l'armée russe du Sud en 1812, celle donc de Tormasov qui remonta vers la Bérézina, et que la ville abrita temporairement le gouverneur de Minsk, c'était donc bien un important centre névralgique et beaucoup de prisonniers n'ont pas manqué d'y être envoyé dès 1812 et après
voici la page :
http://rechitsa.by/rechitsa/22-istorija-goroda-i-rajjona.html
ici on parle de Minsk et confirmation de la précédente info donnée par le pauvre Wiki toujours suspect :
https://news.tut.by/society/318596.html
enfin dans une étude des archives biélorusses, dans un article, il est fait mention à la page 108 de la présence dans la ville de Vitebsk en février 1813, d'un total de 761 prisonniers français enterrés dans des fosses, de listes faites de prisonniers de la Grande Armée de nombreuses origines, et au total de 1 920 prisonniers de guerre dans cette région : je peux traduire plus si cela vous intéresse :
http://www.belniidad.by/sites/default/files/bash/bash04_2003.pdf
Puis question plus loin dans le document d'un Oukaze du tsar du 12 février 1816 !!!! pour renvoyer tous les prisonniers chez eux (preuve qu'il y en avait encore beaucoup !!) et je vais traduire le reste pour la SEHRI car il est question d'un prisonnier français décrit et nommé, recherché par sa famille et sur aucunes listes (31 mars 1816), puis enfin de la présence en août 1816 de 12 prisonniers dont 3 Italiens et un Saxon, 8 Français.
Même si c'est assez loin de notre ville, c'est un bon exemple des situations locales qui devaient se reproduire un peu partout
voici la page :
http://rechitsa.by/rechitsa/22-istorija-goroda-i-rajjona.html
ici on parle de Minsk et confirmation de la précédente info donnée par le pauvre Wiki toujours suspect :
https://news.tut.by/society/318596.html
enfin dans une étude des archives biélorusses, dans un article, il est fait mention à la page 108 de la présence dans la ville de Vitebsk en février 1813, d'un total de 761 prisonniers français enterrés dans des fosses, de listes faites de prisonniers de la Grande Armée de nombreuses origines, et au total de 1 920 prisonniers de guerre dans cette région : je peux traduire plus si cela vous intéresse :
http://www.belniidad.by/sites/default/files/bash/bash04_2003.pdf
Puis question plus loin dans le document d'un Oukaze du tsar du 12 février 1816 !!!! pour renvoyer tous les prisonniers chez eux (preuve qu'il y en avait encore beaucoup !!) et je vais traduire le reste pour la SEHRI car il est question d'un prisonnier français décrit et nommé, recherché par sa famille et sur aucunes listes (31 mars 1816), puis enfin de la présence en août 1816 de 12 prisonniers dont 3 Italiens et un Saxon, 8 Français.
Même si c'est assez loin de notre ville, c'est un bon exemple des situations locales qui devaient se reproduire un peu partout
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Laurent- inceptio
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Re: prisonniers de guerre en Russie
même pas un merci, c'est décevant, Jérôme je n'avais pas vu qu'il n'avait pas fait sa présentation, et j'ai répondu bêtement aux questions en perdant du temps hier soir gentiment, notre hôte est passé chercher ces réponses après que j'ai posté (20 h 57), puis est partie sans dire merci ni se retourner. Pourrait-on l'exclure de notre forum ?
On vit dans un sacré monde quand même, j'ai répondu trop vite je suis aussi coupable d'avoir réagit trop vite, je déplace dans le forum Russie du coup, tu aviseras pour le reste.
On vit dans un sacré monde quand même, j'ai répondu trop vite je suis aussi coupable d'avoir réagit trop vite, je déplace dans le forum Russie du coup, tu aviseras pour le reste.
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Re: prisonniers de guerre en Russie
https://www.histoire-genealogie.com/Enquete-sur-mon-ancetre-le-bottier-du-roi-de-Prusse
cette personne impolie qui était venue sans s''inscrire ni se présenter et à qui j'avais donné du temps, poursuit sa recherche, je pensais que c'était un homme, c'est une femme en fait, son enquête se poursuit et avance, avec sans doute des erreurs au niveau de la ville
cette personne impolie qui était venue sans s''inscrire ni se présenter et à qui j'avais donné du temps, poursuit sa recherche, je pensais que c'était un homme, c'est une femme en fait, son enquête se poursuit et avance, avec sans doute des erreurs au niveau de la ville
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