Julien-Gabriel VALLÉE capitaine des chasseurs de STOFFLET - Mémoires publiées

Un de mes aïeux Julien-Gabriel VALLÉE, fut capitaine des chasseurs de STOFFLET et capitaine de la paroisse de La Jumellière en 1815.
Un soldat de base de l’Armée catholique et royale et qui était doué à minima pour écrire. Il nous a laissé au milieu du XIXème siècle ses mémoires de guerre, soit celles 87 batailles de 1793 et 1815.
Il fit l’objet du Chapitre VIII de "Une paroisse vendéenne sous la Terreur" écrit sur le ton légitimiste qui lui était de mise, par le comte Théodore de QUATREBARBES en 1857. Il était originaire de Soulaines, il vécut après l'insurrection à La Jumellière et décéda à Nantes en 1857.
Je les ai remises en forme en les complétant d’annexes historiques et géographiques, permettant de mieux les comprendre. J’en ai publié un livre : « Et vive le Roy quand même », en 2015.
Malgré son titre, l’ouvrage n’est pas un pamphlet légitimiste, comme le XIXème siècle a pu en produire. Au contraire il renvoie dos à dos les deux parties de cette guerre civile, la plus meurtrière de notre Histoire. Les exactions des uns rivalisèrent en horreurs et brutalités, avec celle des autres.
S'y ajoutent comme il se doit : une bibliographie et une analyse personnelle des événements et la genèse du parcours de ces manuscrits qui me sont parvenus.
En tant que peintre amateur j'en ai assuré quelques illustrations et en photographe amateur, se trouve inclus un cahier de 16 photos couleurs des lieux caractéristiques.
Voilà, vous savez presque tout. Sans faire ici de promotion commerciale particulière, vous pouvez me contacter si cette documentation vous intéresse, il me reste quelques exemplaires.
Les bénéfices de cette petite édition à 400 exemplaires sont reversés à l’association "Histoire et patrimoine en Vallée d'Anjou" dont je suis membre.

Je me permets de préciser que les Mémoires de Julien Gabriel Vallée restitués dans cet ouvrage ouvrent une nouvelle perspective sur ce combattant, et sur cette guerre. La version qu'en donne Quatrebarbe est biaisée, et tronquée, même si elle ne ment pas. Ici, à l'inverse, c'est son authenticité qui se livre, simplement, et toute entière.

Le regard retrospectif de ce vieux Vendéen d'Anjou sur la guerre y est, par ailleurs, particulièrement édifiant.

Merci à cet aimable correspondant.