Les volontaires du Gers

http://lesbataillonsdevolontaires.wifeo.com/bataillons-du-gers.php


la rubrique de ce département qui de mémoire doit être celui du Maréchal Lannes, volontaire de 1792 si ma mémoire ne flanche pas !

Majoration de la rubrique consacrée aux volontaires du Gers

Nouvelle majoration de la rubrique du département du Gers

Nouvelle majoration

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Passage en fiche de la rubrique du département du Gers !

D'après un article de 1952 du bulletin de la société archéologique du Gers " Les bataillons de volontaires du Gers à l'armée des Pyr-Orient et à l'armée des Pyr-Occid (1792-1795) écrit par G. Brégail basé sur les archiv déptales :

1er bat formé à Auch le 3/5/92, cdt : Laubadère. Le bat fait partie de la garnison prisonnière de la place de Bellegarde le 29/6/93.
2° bat formé à Auch le 2/7/92, cdt : Laterrade (général l'année suivante) Le bataillon se fait remarquer le jour de l'entrée des Espagnols sur le territoire, le 17/4/93, combat de St-Laurent-de-Cerdans. Joseph comte de Lagrange est capitaine dans ce bat.
Ces 2 bat quittent leur dépt en sept 92 pour Perpignan.
les autres bat ont pour destination l'armée des Pyr-Occidentales
3° bat formé à Auch le 1/12/92, cdt : Barbazan
4° bat formé à Lectoure le 1/7/93, cdt : Castex
5° bat formé à Condeom en sept 93, cdt : Laroche
6° bat formé à Mirande en fév 94, cdt : Gros
7° bat formé à Auch en sept 94
Il a été créées 2 cies franches de chasseurs à pied. Plus tard il est dit qu'il y avait 2 cies franches de chasseurs nationaux, soit une cie de fantassins et une cie de chasseurs à cheval. Donc des informations contradictoires, mais il serait probable que des cavaliers issus des volontaires se retrouvent dans le 24e chasseurs à cheval, d'après des lettres de gersois.

Merci Jacques, j'ai immédiatement changé la rubrique inséré tes recherches et associé à la rubrique ! C'est du bon travail

Un mot pour dire que le 24e chasseurs à cheval fut bien formé en mars 1794 avec des chasseurs à cheval du Gers mais aussi des chasseurs de Tarbes,des dragons jacobins, des chasseurs de Bordeaux et des dragons volontaires de Toulouse....

Merci Didier, j'ai modifié la fiche du 24ème Chasseurs à Cheval en attente d'une majoration.

http://volontaires.99k.org/gers/index.html

Nouvelle rubrique du département

lette du soldat Baurens du 7e du Gers alors à l' Armée des Pyrénées des Pyrénées Occidentales le 13 Juin 1794( extrait de lettres de guerre par P Charrié, édition du canonnier 2004)

"nous avons été campés en arrivant du camp des Sans Culottes au dessus de Bayonne,tout à fait au près de l' ennemi.Tous les fois que nous sommes de garde nous nous fusillons avec les Espagnols. Nous avons eu une affaire le15 Prairial. Nos chasseurs ont repoussé les Espagnols jusqu au bord de la Fontarabie ...nous étions sur une montagne en attendant l'ennemi ,ils n ont jamais pu nous toucher .



Lettre du soldat Barciet du 7e du Gers le 13 Juillet 1794
. "Nous faisons des redoutes pour bombarder Fontanarabie ( sic) Nous y travaillons le jour et la nuit. Nous sommes 4 qui avons fait une baraque, nous l'avons couvert de fougères et nous y couchons......"

les volontaires chez Hennet

Merci à vous deux, je majore la rubrique du Gers !

Le 7eme du Gers se fait appeler aussi bataillon Montagnard en 1794 (d' après un certificat de congé)

merci Didier, tu n'as pas d'image du congé ?

Jeanne-Marie Barrère née le 10 août 1766, à Cuzaguet (Hautes-Pyrénées), lorsqu'elle s'engagea le 4 octobre 1792, dans la 2e compagnie franche du Gers ; passée, avec la compagnie à la 5e demi-brigade légère, J.-M. Barrère prit part à tous les combats de l'Armée des Pyrénées Occidentales

Faite prisonnière le 23 juillet 1793, emmenée par deux grenadiers espagnols, elle arrache le fusil de l'un, tue l'autre et met le premier en son pouvoir, et cela sous une grêle de balles.

A la prise de Tolosa en 1794, Barrère est blessée d'un coup de sabre à l'épaule et foulée par le cheval du cavalier ; mais elle se relève et d'un coup de carabine abat son adversaire.

L'année suivante, au combat de Biriatou, elle est frappée d'un coup de feu à la cuisse droite. Froidement, elle recharge son fusil avec la balle qu'elle s'est extraite elle même et tire sur les Espagnols.

Retirée du service en 1796, avec certificats des plus élogieux. Ses blessures lui valent quatre ans plus tard une pension dont elle jouissait à Montauban en 1817.

Extrait du bulletin de la Convention

Du matin 5 août 1793, l'an II de la République française une et indivisible.
Présents : Gros, pour le président ; Deguilhem, Druilhet, Remegnon, Carrère-La-garrière, Lacroix ; et Lantrac, pour le procureur général syndic.
Deguilhem propose, et le conseil arrête l'impression et l'envoi aux districts, aux municipalités et sociétés populaires du ressort, au chef du 4e bataillon, au ministre de la guerre, aux représentants du peuple, et à la Convention nationale, du procès-verbal de la cérémonie de l'incinération du drapeau rouge, de la bénédiction de celui du 4e bataillon du Gers, et de la réinstallation du citoyen Boubée dans ses fonctions d'officier municipal, ordonnée par un décret de la Convention nationale ; cérémonie, qui eut lieu hier soir.

Deguilhem lit, et le conseil approuve la rédaction suivante de ce procès-verbal :

Un détachement des volontaires du 4e bataillon est venu dans la salle du conseil prendre le drapeau pour le faire bénir. Le capitaine a dit que le bataillon était rangé sur la place de la Liberté ; que la cavalerie et les gendarmes nationaux y étaient aussi ; que le conseil du département et le général Béguinot, présent à la séance, étaient attendus. Les membres du département et le général Béguinot, avec les membres de la société d'agriculture ont suivi le détachement.

On s'est rendu sur la place de la Liberté, et de là à l'église de Sainte-Marie. La drapeau a été béni : le commandant Castex, ci-devant vicaire épiscopal, prenant le drapeau a dit aux soldats : Le voilà, cet emblème de la liberté, ce signe de ralliement autour duquel vous devez périr plutôt que de le laisser enlever par des esclaves : si je l'abandonne, écrasez-moi ; et toi, soldat qui vas le porter, prends garde de ne pas perdre ce dépôt lorsqu'il flottera dans les combats : tu en réponds sur ta tête.

Le général Béguinot a ensuite chanté ce couplet terrible : Tremblez tyrans et vous perfides, etc. Les soldats ont témoigné cette ardeur guerrière qui caractérise les Français, et surtout les Français républicains.

On a ensuite marché à la place d'armes ; la garde nationale s'est jointe au bataillon ; le district et la municipalité se sont réunis au département.
Le général a parlé aussi au bataillon : « Citoyens, vous voilà organisés ; que votre premier soupir soit l'adhésion à la Constitution et à la représentation nationale : jurez-le ; dites-le à la Convention, et puis marchons au combat. Qui osera soutenir les regards d'hommes libres et fidèles à la loi ?
« Marchons contre les tyrans; qu'ils rentrent dans la poussière, d'où ils n'auraient jamais dû sortir. »

Cette proposition est accueillie avec transport, et chaque soldat a juré d'être fidèle à la loi, à la Constitution. ; de rester uni à la représentation nationale, ou de mourir. Ils ont demandé que ce vœu, fût consigné sur le verbal, pour être envoyé à la représentation nationale. Cette fête civique a été terminée par des hymnes à là liberté, des chants joyeux, des danses et des marches guerrières, Le bataillon a conduit le conseil du département dans la salle de ses séances, avec le général Béguinot ; et le présent procès-verbal a été dressé, lu, signé, pour être envoyé au Président de la Convention, aux membres du comité de Salut public, aux districts, municipalités et sociétés des Amis de la République du ressort, et à tous les départements de la République, auquel effet il sera imprimé au nombre de 1,200 exemplaires.
Pour copie collationnée :