le maréchal Suchet
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Laurent
Jérôme C.
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire militaire 1788 à 1816 :: Etat-major :: les généraux et amiraux de 1789 à 1815
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le maréchal Suchet
Louis Gabriel Suchet est né le 2 mars 1770 à Lyon de parents soyeux. Doté d’une solide instruction, Suchet entre dans la cavalerie de la Garde Nationale de Lyon en 1791. Élu lieutenant-colonel du 4e bataillon de volontaires de l’Ardèche en septembre 1793, il est présent au siège de Toulon où il sauve les batteries de Bonaparte.
Il passe à l'armée d'Italie. En 1795, à la tête de son bataillon, il enlève trois drapeaux aux Autrichiens à la bataille de Loano. En 1796, il commande un bataillon du 18e régiment d'infanterie de ligne à la division Masséna, où il est gravement blessé à Cerea puis à Neumarck. Nommé chef de brigade le 28 octobre 1797. En 1798, il devient chef d’état-major de Brune puis général de brigade le 23 mars. Sa conduite lui vaut l'honneur de porter à Paris les 23 drapeaux pris à l'ennemi. De retour à l’armée, il devient chef d'état-major de son ami, le général Joubert qui le fait nommer général de division le 10 juillet 1799. Après la mort de Joubert, il sert sous Championnet et Masséna. Coupé de l'armée de Masséna, assiégé à Gênes, il se replie sur le Var, dont il défend les frontières, puis reprend Gênes, le 22 juin 1800, quelques jours après Marengo.
Après la paix de Lunéville, il est nommé inspecteur général d'infanterie en 1801.
En 1804, il commande une division au camp de Boulogne où il est chargé de faire creuser le port de Vimereux. À l'ouverture de la campagne de 1805, sa division devient la première du 5e Corps de la Grande Armée sous les ordres de Soult puis Lannes. Il se distingua à Ulm et à Hollabrunn. Il s'illustre à Austerlitz à la suite de laquelle bataille il est nommé Grand Aigle de la Légion d'honneur. Dans la campagne de 1806, sa division se distingue à Saalfeld, à Iéna puis en Pologne, où elle résiste seule à l'armée russe lors de la Bataille de Pułtusk. Après la paix de Tilsitt, en 1807, le général Suchet prend ses cantonnements en Silésie.
Il épouse le 16 novembre 1808, Honorine Anthoine de Saint-Joseph, fille de l'aînée des Clary et du maire de Marseille.
Suchet est envoyé en Espagne où il prend le commandement de l’armée d’Aragon en 1809 puis de Catalogne et d’Aragon en avril 1813. Seul maréchal à gagner son titre en Espagne et seul général victorieux, il réorganise ses unités et établit une discipline sévère. Il est le seul des chefs Français à réussir complètement la pacification de la zone dont il était chargé. Il est au siège de Saragosse, en décembre 1808, victorieux à Maria et Belchite les 14 et 180 juin 1809, empêchant les projets des Espagnols de se porter sur les Pyrénées. Son administration juste et modérée, son impartiale intégrité envers les habitants auxquels il conserve leurs emplois, sa protection particulière pour le clergé, sa sévérité sur la discipline, lui attachent les Aragonais et lui créent des ressources. Au milieu de la disette générale, son armée devint florissante. Il est victorieux à Alventosa en janvier 1810, puis Lérida le 13 mai, Tortose le 2 janvier 1811 et Tarragone le 28 juin. Il est fait maréchal d'Empire le 8 juillet 1811. La nouvelle est annoncé à Lyon par Eugène de Beauharnais, le 13 juillet 1811. En septembre 1811, il ouvrit la campagne de Valence. Ce sont les prises, toujours sans jamais aucun pillage, d’Oropesa, le 25 août, la victoire de Puebla de Benaguasil le 1er octobre, Sagonte le 25 puis prend Valence le 9 janvier 1812. Il est fait duc d’Albuféra, le 24 janvier 1812. La prises des places de Peñíscola et de Dénia complètent la conquête du royaume de Valence. IL fait lever le siège anglais de Tarragone en juin 1813. La retraite de l'armée française au delà des Pyrénées après la bataille de Vitoria, l'oblige à évacuer Valence le 5 juillet. En septembre il bat lord Bentinck au col d'Ordal et est nommé colonel général de la Garde impériale, en remplacement de Bessières. Malgré la faiblesse de son armée, réduite à neuf mille hommes, le duc d'Albuféra persiste à rester en Espagne pour assurer la rentrée de 18.000 hommes de garnison, et surtout empêcher l'ennemi d'envahir la frontière. Il est encore vainqueur à Molino del Rey en janvier 1814 : la frontière des Pyrénées-Orientales reste inviolée jusqu'à la chute de l'Empire.
Instruit officiellement de l'abdication de l'Empereur, et croyant voir le vœu de la Nation dans ce décret du sénat, il fait reconnaître Louis XVIII par l'armée dont le gouvernement royal lui conserva le commandement. De retour à Paris, il est nommé pair de France, commandeur de Saint-Louis puis commandant de différentes divisions militaires.
Lors du retour de Napoléon, il arrive prendre de nouveaux ordres le 30 mars 1815. Il reçoit l’ordre, le 5 avril, de se rendre à Lyon pour y rassembler une armée et le 15 juin il reçoit le commandement de l’Armée des Alpes. À la tête de cette armée, il bat les Piémontais, le 15 juin, et quelques jours après les Autrichiens à Conflans. L'arrivée de la grande armée autrichienne à Genève l'oblige a quitter la Savoie et de se replier sur Lyon où, malgré l’annonce de la défaite de Waterloo le 11 juillet, ses troupes se battent encore à Montluel. Il signe un accord avec les Autrichiens dans la nuit du 11 au 12 juillet, conservant à la France pour dix millions de matériel d'artillerie. Il est exclu de la Chambre des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815, il n’y est rappelé que le 5 mars 1819. Il ne participe pas à l'expédition d’Espagne en 1823. Il décède à Marseille, le 3 janvier 1826.
Son nom est inscrit à l’Arc de Triomphe. Un boulevard de Paris et un cours de Lyon porte son nom. Un groupe de reconstitution historique lui rend hommage, depuis 1998, en portant son nom. Il donne son nom à un croiseur en 1893, lancé à Toulon.
Il passe à l'armée d'Italie. En 1795, à la tête de son bataillon, il enlève trois drapeaux aux Autrichiens à la bataille de Loano. En 1796, il commande un bataillon du 18e régiment d'infanterie de ligne à la division Masséna, où il est gravement blessé à Cerea puis à Neumarck. Nommé chef de brigade le 28 octobre 1797. En 1798, il devient chef d’état-major de Brune puis général de brigade le 23 mars. Sa conduite lui vaut l'honneur de porter à Paris les 23 drapeaux pris à l'ennemi. De retour à l’armée, il devient chef d'état-major de son ami, le général Joubert qui le fait nommer général de division le 10 juillet 1799. Après la mort de Joubert, il sert sous Championnet et Masséna. Coupé de l'armée de Masséna, assiégé à Gênes, il se replie sur le Var, dont il défend les frontières, puis reprend Gênes, le 22 juin 1800, quelques jours après Marengo.
Après la paix de Lunéville, il est nommé inspecteur général d'infanterie en 1801.
En 1804, il commande une division au camp de Boulogne où il est chargé de faire creuser le port de Vimereux. À l'ouverture de la campagne de 1805, sa division devient la première du 5e Corps de la Grande Armée sous les ordres de Soult puis Lannes. Il se distingua à Ulm et à Hollabrunn. Il s'illustre à Austerlitz à la suite de laquelle bataille il est nommé Grand Aigle de la Légion d'honneur. Dans la campagne de 1806, sa division se distingue à Saalfeld, à Iéna puis en Pologne, où elle résiste seule à l'armée russe lors de la Bataille de Pułtusk. Après la paix de Tilsitt, en 1807, le général Suchet prend ses cantonnements en Silésie.
Il épouse le 16 novembre 1808, Honorine Anthoine de Saint-Joseph, fille de l'aînée des Clary et du maire de Marseille.
Suchet est envoyé en Espagne où il prend le commandement de l’armée d’Aragon en 1809 puis de Catalogne et d’Aragon en avril 1813. Seul maréchal à gagner son titre en Espagne et seul général victorieux, il réorganise ses unités et établit une discipline sévère. Il est le seul des chefs Français à réussir complètement la pacification de la zone dont il était chargé. Il est au siège de Saragosse, en décembre 1808, victorieux à Maria et Belchite les 14 et 180 juin 1809, empêchant les projets des Espagnols de se porter sur les Pyrénées. Son administration juste et modérée, son impartiale intégrité envers les habitants auxquels il conserve leurs emplois, sa protection particulière pour le clergé, sa sévérité sur la discipline, lui attachent les Aragonais et lui créent des ressources. Au milieu de la disette générale, son armée devint florissante. Il est victorieux à Alventosa en janvier 1810, puis Lérida le 13 mai, Tortose le 2 janvier 1811 et Tarragone le 28 juin. Il est fait maréchal d'Empire le 8 juillet 1811. La nouvelle est annoncé à Lyon par Eugène de Beauharnais, le 13 juillet 1811. En septembre 1811, il ouvrit la campagne de Valence. Ce sont les prises, toujours sans jamais aucun pillage, d’Oropesa, le 25 août, la victoire de Puebla de Benaguasil le 1er octobre, Sagonte le 25 puis prend Valence le 9 janvier 1812. Il est fait duc d’Albuféra, le 24 janvier 1812. La prises des places de Peñíscola et de Dénia complètent la conquête du royaume de Valence. IL fait lever le siège anglais de Tarragone en juin 1813. La retraite de l'armée française au delà des Pyrénées après la bataille de Vitoria, l'oblige à évacuer Valence le 5 juillet. En septembre il bat lord Bentinck au col d'Ordal et est nommé colonel général de la Garde impériale, en remplacement de Bessières. Malgré la faiblesse de son armée, réduite à neuf mille hommes, le duc d'Albuféra persiste à rester en Espagne pour assurer la rentrée de 18.000 hommes de garnison, et surtout empêcher l'ennemi d'envahir la frontière. Il est encore vainqueur à Molino del Rey en janvier 1814 : la frontière des Pyrénées-Orientales reste inviolée jusqu'à la chute de l'Empire.
Instruit officiellement de l'abdication de l'Empereur, et croyant voir le vœu de la Nation dans ce décret du sénat, il fait reconnaître Louis XVIII par l'armée dont le gouvernement royal lui conserva le commandement. De retour à Paris, il est nommé pair de France, commandeur de Saint-Louis puis commandant de différentes divisions militaires.
Lors du retour de Napoléon, il arrive prendre de nouveaux ordres le 30 mars 1815. Il reçoit l’ordre, le 5 avril, de se rendre à Lyon pour y rassembler une armée et le 15 juin il reçoit le commandement de l’Armée des Alpes. À la tête de cette armée, il bat les Piémontais, le 15 juin, et quelques jours après les Autrichiens à Conflans. L'arrivée de la grande armée autrichienne à Genève l'oblige a quitter la Savoie et de se replier sur Lyon où, malgré l’annonce de la défaite de Waterloo le 11 juillet, ses troupes se battent encore à Montluel. Il signe un accord avec les Autrichiens dans la nuit du 11 au 12 juillet, conservant à la France pour dix millions de matériel d'artillerie. Il est exclu de la Chambre des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815, il n’y est rappelé que le 5 mars 1819. Il ne participe pas à l'expédition d’Espagne en 1823. Il décède à Marseille, le 3 janvier 1826.
Son nom est inscrit à l’Arc de Triomphe. Un boulevard de Paris et un cours de Lyon porte son nom. Un groupe de reconstitution historique lui rend hommage, depuis 1998, en portant son nom. Il donne son nom à un croiseur en 1893, lancé à Toulon.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le maréchal Suchet
Je vais l'intégrer avec son bataillon de volontaires, merci Jérôme !
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Laurent- inceptio
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Re: le maréchal Suchet
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le maréchal Suchet
L’inhumation au Père Lachaise eut lieu le 23 janvier suivant, à 11 heures, suite aux cérémonies religieuses célébrées à la Madeleine. Le drap mortuaire était porté par Moncey, Jourdan, Sémonville et Belliard. Le frère de Suchet menait le convoi funèbre où l’armée était représentée par les 14e, 33e, 47e et 17e régiments.
Oudinot prononça l’éloge funèbre :
« Messieurs,
Cet appareil lugubre ces armes renversées, ces trophées de deuil, ce concours immense, et surtout la douleur publique, tout nous dit que le Roi la France et l'armée ont fait une perte irréparable.
Louis-Gabriel Suchet n'avait pas vingt ans lorsqu'il s'élança dans la carrière des armes. Le siège de Toulon le vit débuter par un succès brillant. A Loano, il enlève, à la tête de son bataillon, trois drapeaux à l'ennemi, et prélude par ce beau fait d'armes à des
actions plus mémorables.
Rivoli, Peschiera, Castiglione, Arcole, vous l'avez vu combattre et vaincre! C'est là que, dangereusement blessé, il faillit être enlevé trop tôt à la France. Blessé de nouveau à Tarvis et à Neumarck, le grade de chef dé brigade devint la récompense de sa valeur et de ses services. Suchet porte bientôt en Helvétie son courage et sa prudence. Il acquiert, dans cette campagne, de nouveaux titres au commandement qui va lui être confié.
Nommé général de brigade il reçoit la mission de rétablir l'ordre et la discipline dans l'armée d'Italie, et d'en réorganiser les services. Par sa constance, sa fermeté et la confiance qu'il sait inspirer aux soldats, cette armée, dont il devient le chef d'état-major se relève forte de sa présence et de son admirable activité.
Suivons-le sur les bords du Danube, dans les Grisons, à Bergen, et dans la mémorable campagne de Gênes, partout nous le retrouvons aimé du soldat, et fort de la confiance des généraux; partout nous le voyons déployer les ressources du génie.
Nommé grand officier de la Légion d’honneur en 1804, Suchet en reçut le grand cordon après cette campagne de 1805 où sa division justifia sous les remparts d'Ulm comme à Austerlitz sa haute renommée.
Appelé au commandement en chef du cinquième corps, Suchet traverse les Pyrénées, et va cueillir de nouvelles palmes sous les murs de Saragosse. Alors commence pour lui cette campagne hérissée de difficultés et d'obstacles : il n'ignore pas que, sur le terrain où il se trouve placé, la victoire ne suffit pas pour assurer son triomphe. Une discipline sévère, l'exercice modéré d'une administration, juste et ferme en lui conciliant l'estime et l'affection du pays garantissant déjà la sécurité de ses armes au milieu de l' Aragon.
II reçoit l’ordre de marcher : Mequinenza, Tortose, Sagonte, Lérida, ouvrent leurs portes; et Taragone, après de longs et sanglants assauts, Taragone, valeureusement emportée sous le feu des batteries ennemies vient compléter tous les titres de gloire du général français.
C'est sur les ruines de ces places de guerre, après ces grandes journées, que Suchet conquit le bâton de maréchal de France. Il ne lui restait plus rien à faire pour sa renommée; mais il en soutint l'honneur par de nouveaux triomphes qui amenèrent la soumission du royaume de Valence, et lui valurent le titre de duc d'Albuféra.
C'est à l'ombre de ces trophées d'illustration qu'il vint offrir à l'auguste dynastie des Bourbons ses serments et ceux de son armée. Plein de confiance dans son dévouement, le Roi l'appela aux plus hautes dignités du royaume, il lui donna une preuve éclatante de son estime en le désignant comme le premier témoin qui devait annoncer aux Français la naissance de l'héritier du trône.
Pourquoi faut-il que ce guerrier célèbre ait succombé avant le temps ? Pourquoi les soins de l’épouse la plus tendre et la plus courageuse n'ont-ils pu prolonger des jours, que tant de combats a vaient respectés ?
Adieu ! noble et loyal ami ! Adieu ! toi, dont la fin chrétienne a dignement couronné l'existence héroïque ! Cette tombe va se fermer pour toujours; mais ceux qui viendront la visiter, diront :
« Ici repose un grand capitaine !»
Tu nous laisses tes enfants, tes souvenirs et tes exemples! Et moi trop faible interprète de la douleur publique, j'apporte à mon frère d'armes, pour dernier adieu, les pleurs de l'amitié, l'estime de la France, et les regrets de son Roi !»
Oudinot prononça l’éloge funèbre :
« Messieurs,
Cet appareil lugubre ces armes renversées, ces trophées de deuil, ce concours immense, et surtout la douleur publique, tout nous dit que le Roi la France et l'armée ont fait une perte irréparable.
Louis-Gabriel Suchet n'avait pas vingt ans lorsqu'il s'élança dans la carrière des armes. Le siège de Toulon le vit débuter par un succès brillant. A Loano, il enlève, à la tête de son bataillon, trois drapeaux à l'ennemi, et prélude par ce beau fait d'armes à des
actions plus mémorables.
Rivoli, Peschiera, Castiglione, Arcole, vous l'avez vu combattre et vaincre! C'est là que, dangereusement blessé, il faillit être enlevé trop tôt à la France. Blessé de nouveau à Tarvis et à Neumarck, le grade de chef dé brigade devint la récompense de sa valeur et de ses services. Suchet porte bientôt en Helvétie son courage et sa prudence. Il acquiert, dans cette campagne, de nouveaux titres au commandement qui va lui être confié.
Nommé général de brigade il reçoit la mission de rétablir l'ordre et la discipline dans l'armée d'Italie, et d'en réorganiser les services. Par sa constance, sa fermeté et la confiance qu'il sait inspirer aux soldats, cette armée, dont il devient le chef d'état-major se relève forte de sa présence et de son admirable activité.
Suivons-le sur les bords du Danube, dans les Grisons, à Bergen, et dans la mémorable campagne de Gênes, partout nous le retrouvons aimé du soldat, et fort de la confiance des généraux; partout nous le voyons déployer les ressources du génie.
Nommé grand officier de la Légion d’honneur en 1804, Suchet en reçut le grand cordon après cette campagne de 1805 où sa division justifia sous les remparts d'Ulm comme à Austerlitz sa haute renommée.
Appelé au commandement en chef du cinquième corps, Suchet traverse les Pyrénées, et va cueillir de nouvelles palmes sous les murs de Saragosse. Alors commence pour lui cette campagne hérissée de difficultés et d'obstacles : il n'ignore pas que, sur le terrain où il se trouve placé, la victoire ne suffit pas pour assurer son triomphe. Une discipline sévère, l'exercice modéré d'une administration, juste et ferme en lui conciliant l'estime et l'affection du pays garantissant déjà la sécurité de ses armes au milieu de l' Aragon.
II reçoit l’ordre de marcher : Mequinenza, Tortose, Sagonte, Lérida, ouvrent leurs portes; et Taragone, après de longs et sanglants assauts, Taragone, valeureusement emportée sous le feu des batteries ennemies vient compléter tous les titres de gloire du général français.
C'est sur les ruines de ces places de guerre, après ces grandes journées, que Suchet conquit le bâton de maréchal de France. Il ne lui restait plus rien à faire pour sa renommée; mais il en soutint l'honneur par de nouveaux triomphes qui amenèrent la soumission du royaume de Valence, et lui valurent le titre de duc d'Albuféra.
C'est à l'ombre de ces trophées d'illustration qu'il vint offrir à l'auguste dynastie des Bourbons ses serments et ceux de son armée. Plein de confiance dans son dévouement, le Roi l'appela aux plus hautes dignités du royaume, il lui donna une preuve éclatante de son estime en le désignant comme le premier témoin qui devait annoncer aux Français la naissance de l'héritier du trône.
Pourquoi faut-il que ce guerrier célèbre ait succombé avant le temps ? Pourquoi les soins de l’épouse la plus tendre et la plus courageuse n'ont-ils pu prolonger des jours, que tant de combats a vaient respectés ?
Adieu ! noble et loyal ami ! Adieu ! toi, dont la fin chrétienne a dignement couronné l'existence héroïque ! Cette tombe va se fermer pour toujours; mais ceux qui viendront la visiter, diront :
« Ici repose un grand capitaine !»
Tu nous laisses tes enfants, tes souvenirs et tes exemples! Et moi trop faible interprète de la douleur publique, j'apporte à mon frère d'armes, pour dernier adieu, les pleurs de l'amitié, l'estime de la France, et les regrets de son Roi !»
Drouet Cyril- collatio
- Messages : 207
Date d'inscription : 13/06/2011
Age : 50
Localisation : Vendée
Re: le maréchal Suchet
un de ses très proches collaborateurs, le commissaire des guerres Bondurant, présent avec lui en Espagne et à Lyon, prononce un éloge mortuaire de 53 pages !!!
La mémoire de l'amitié qui unie Bondurand et Suchet est encore conservée dans la famille du maréchal avec qui j'en ai parlé il y a 2 ou 3 ans.
La mémoire de l'amitié qui unie Bondurand et Suchet est encore conservée dans la famille du maréchal avec qui j'en ai parlé il y a 2 ou 3 ans.
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Président de la S.E.H.R.I.
Re: le maréchal Suchet
Dernière édition par Jérôme C. le Lun 26 Nov - 18:55, édité 1 fois
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Re: le maréchal Suchet
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Re: le maréchal Suchet
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Re: le maréchal Suchet
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Re: le maréchal Suchet
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Loïc- collatio
- Messages : 265
Date d'inscription : 04/04/2011
Age : 47
Localisation : arrt. Riom AUVERGNE & Bourbonnais
Re: le maréchal Suchet
Bonjour à toutes et à tous
Voici un complément d’image sur le maréchal Suchet, car celle de Mr Jérôme C, ont toutes disparues malheureusement de l’article consacré au maréchal.
"Je vois par votre lettre que vous êtes jaloux de gloire : c'est le moyen de faire de grandes choses", Napoléon s'adressant à Suchet, 1800.
Biographie
Né à Lyon, le 2 mars 1770, il meurt à Marseille, le 3 janvier 1826
Marié à Honorine Antoine de Saint-Joseph (sa mère était Marie-Anne-Rose Marseille-Clary, belle sœur de Joseph Bonaparte) en 1808
Elu colonel en chef du 4e bataillon des volontaires de l'Ardèche, le 20 septembre 1793
Capture le général anglais O'Hara au siège de Toulon, en décembre 1793
Dans l'Armée d'Italie en 1794-1797, combat à Dego, Cossaria, Lodi, Borghetto, Castiglione, Bassano, Cerea, Saint-Georges, (sous les ordres de Masséna) Arcole, Neumarkt
Chef d'état-major de Brune en Suisse, février-mars 1798
Général de Brigade, le 23 mars 1798
Chef d'état-major de l'Armée d'Italie, le 22 août 1798
Privé de son poste lors de son refus de prendre son poste de Chef d'Etat major dans l'Armée d'Helvétie, décembre 1798
Chef d'état-major Général, juillet 1799 (combat à la bataille de Novi, reprend le commandement à la mort de Joubert)
Commandant provisoire de l'Armée d'Italie à la place de Championnet, le 31 décembre 1799 au 5 janvier 1800
Commandant du flanc gauche de l'Armée d'Italie sous les ordres de Masséna, le 8 janvier 1800
Isolé de Masséna pendant la retraite, le 8 avril 1800
Echoue dans son attaque à Monte San Giacomo, le 19 avril, 1800
Se replit à partir de Loano, le 1er mai 1800
Bat en retraite jusqu'au Var, sur une tête de pont qu'il tient du 22 au 26 mai 1800
Occupe Gênes le 22 juin 1800 ; commandant du centre de l'Armée d'Italie (divisions Boudet et Gazan) sous les ordres de Masséna et de Brune (divisions Loison et Gazan), en septembre 1800
Prend la Volta le 21 décembre et combat à Pozzolo le 25 décembre
Gouverneur de Padoue en janvier 1801
Inspecteur général de l'infanterie, le 24 juillet 1801
Commandant du 4e corps de la Grande Armée sous les ordres de Soult, le 26 août 1805 – qui devient la 3ème division du 5e corps de la Grande Armée sous les ordres de Lannes, le 10 octobre 1805
Combat à Ulm, Hollabrunn et Austerlitz, le 2 décembre 1805
Grand aigle de la Légion d'Honneur, le 8 février 1806
Combat à Saalfeld le 10 octobre 1806, Iéna le 14 octobre 1806, Pultusk le 26 décembre 1806, et Ostrolenka le 16 février 1807
Commandant de la 1ère division du 5e Corps sous les ordres de Masséna, le 24 février 1807
Commandant provisoire du 5e Corps de la Grande Armée en Silésie, Août 1807
Chevalier de la Couronne de Fer
Commandeur de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe
Comte de l'Empire, 19 mars 1808
Commandant de la 1ère division du 5e Corps sous les ordres de Mortier dans l'Armée de l'Espagne, le 2 octobre 1808
Combat au siège de Saragosse en décembre 1808
Commandant à la place de Junot du 3e Corps de l'Armée de l'Espagne (qui devient l'Armée d'Aragon), le 5 avril, 1809
Battu par Blake à la Bataille d'Alcanitz, le 23 mai 1809
Victoire sur Blake à Maria le 15 juin, Belchite le 18 juin, le pont d'Alventosa en janvier 1810
Occupe Segorbe le 3 mars, échoue à Valence en mars, fait le siège et prend Lerida (30 avril – 14 mai), fait le siège et prend Mequinenza (20 mai – 8 juin), fait le siège et prend Tortoza (juin 1810 – 2 janvier 1811), fait le siège et prend Taragone (4 mai – 28 juin 1811)
Maréchal, le 8 juillet 1811
Prend Monserrat, le 24 juillet, occupe Murviedro le 27 septembre, victoire sur Blake à Puebla de Benaguasil le 1er octobre, prend le fort d'Oropesa le 11 octobre, victoire à Sagonte le 25 octobre (blessé à l'épaule par balle), prend le fort de Sagonte le 26 octobre, fait le blocus de Valence le 26 octobre, accepte la capitulation de la ville le 10 janvier 1812
Duc de Albufera, le 24 janvier 1812
Prend le fort de Peniscola le 4 février, battu à Castalla le 13 avril 1813, lève le siège de Taragone le 12 juin, évacue Valence en juillet 1813
Commandant en chef des Armées de Catalogne et d'Aragon, avril 1813
Lève une nouvelle fois le siège de Taragone, le 15 août 1813
Gouverneur de Catalogne, le 15 novembre
Colonel général de la Garde Impériale à la place de Bessières, le 18 novembre 1813
Victoire à Molinas del Rey le 15 janvier 1814, évacue la Catalogne en avril 1814
Commandant en chef de l'Armée du Midi, le 22 avril 1814
Pair de France, le 4 juin 1814
Gouverneur de la 14e division militaire à Caen, le 21 juin 1814
Commandeur de Saint-Louis, le 24 septembre 1814
Gouverneur de la 5e division militaire à Strasbourg, le 30 novembre 1814
Commandant le 5e Corps d'observation à Strasbourg, 26 mars 1815
Envoyé à Lyon comme commandant supérieur des 6e, 7e, 8e, 9e, et 19e divisions militaires, 4 avril 1815
Commandant en chef le 7e Corps d'observation (armée des Alpes), 26 avril 1815
Pair de France, 2 juin 1815
Envahit la Savoie, l2 juin 1815 et l'évacue le 30 juin 1815
Conclut à Lyon une convention avec les Autrichiens pour l'évacuation de la ville, 12 juillet 1815
Rayé de la liste des pairs de France à la Seconde Restauration
Privé par Louis XVIII du gouvernement de la 5e division militaire, 27 décembre 1815
Nommé de nouveau pair de France, 5 mars 1819.
Né dans une riche famille de soyeux, Suchet a une carrière militaire marquée par le succès, plus particulièrement pendant la campagne d’Espagne.
Comme Miollis, il est brièvement gouverneur d'un département en Italie française, dans ce cas Padoue, ou il Padovano (la zone autour de Padoue). Contrairement à d'autres maréchaux que Napoléon critique durement à Sainte-Hélène, Suchet n'a jamais perdu la haute estime de Napoléon (bien qu'il serve militairement pendant la première Restauration).
Bibliographie
– Bergeron, B., Le Maréchal Suchet, 1986
– Rousseau, F., La carrière de Maréchal Suchet, Paris : Didot, s.d. [sans doute après1899]
– Suchet, L.-G., Mémoires, Paris : Didot, 1828
Jacques Colomban
Voici un complément d’image sur le maréchal Suchet, car celle de Mr Jérôme C, ont toutes disparues malheureusement de l’article consacré au maréchal.
"Je vois par votre lettre que vous êtes jaloux de gloire : c'est le moyen de faire de grandes choses", Napoléon s'adressant à Suchet, 1800.
Biographie
Né à Lyon, le 2 mars 1770, il meurt à Marseille, le 3 janvier 1826
Marié à Honorine Antoine de Saint-Joseph (sa mère était Marie-Anne-Rose Marseille-Clary, belle sœur de Joseph Bonaparte) en 1808
Elu colonel en chef du 4e bataillon des volontaires de l'Ardèche, le 20 septembre 1793
Capture le général anglais O'Hara au siège de Toulon, en décembre 1793
Dans l'Armée d'Italie en 1794-1797, combat à Dego, Cossaria, Lodi, Borghetto, Castiglione, Bassano, Cerea, Saint-Georges, (sous les ordres de Masséna) Arcole, Neumarkt
Chef d'état-major de Brune en Suisse, février-mars 1798
Général de Brigade, le 23 mars 1798
Chef d'état-major de l'Armée d'Italie, le 22 août 1798
Privé de son poste lors de son refus de prendre son poste de Chef d'Etat major dans l'Armée d'Helvétie, décembre 1798
Chef d'état-major Général, juillet 1799 (combat à la bataille de Novi, reprend le commandement à la mort de Joubert)
Commandant provisoire de l'Armée d'Italie à la place de Championnet, le 31 décembre 1799 au 5 janvier 1800
Commandant du flanc gauche de l'Armée d'Italie sous les ordres de Masséna, le 8 janvier 1800
Isolé de Masséna pendant la retraite, le 8 avril 1800
Echoue dans son attaque à Monte San Giacomo, le 19 avril, 1800
Se replit à partir de Loano, le 1er mai 1800
Bat en retraite jusqu'au Var, sur une tête de pont qu'il tient du 22 au 26 mai 1800
Occupe Gênes le 22 juin 1800 ; commandant du centre de l'Armée d'Italie (divisions Boudet et Gazan) sous les ordres de Masséna et de Brune (divisions Loison et Gazan), en septembre 1800
Prend la Volta le 21 décembre et combat à Pozzolo le 25 décembre
Gouverneur de Padoue en janvier 1801
Inspecteur général de l'infanterie, le 24 juillet 1801
Commandant du 4e corps de la Grande Armée sous les ordres de Soult, le 26 août 1805 – qui devient la 3ème division du 5e corps de la Grande Armée sous les ordres de Lannes, le 10 octobre 1805
Combat à Ulm, Hollabrunn et Austerlitz, le 2 décembre 1805
Grand aigle de la Légion d'Honneur, le 8 février 1806
Combat à Saalfeld le 10 octobre 1806, Iéna le 14 octobre 1806, Pultusk le 26 décembre 1806, et Ostrolenka le 16 février 1807
Commandant de la 1ère division du 5e Corps sous les ordres de Masséna, le 24 février 1807
Commandant provisoire du 5e Corps de la Grande Armée en Silésie, Août 1807
Chevalier de la Couronne de Fer
Commandeur de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe
Comte de l'Empire, 19 mars 1808
Commandant de la 1ère division du 5e Corps sous les ordres de Mortier dans l'Armée de l'Espagne, le 2 octobre 1808
Combat au siège de Saragosse en décembre 1808
Commandant à la place de Junot du 3e Corps de l'Armée de l'Espagne (qui devient l'Armée d'Aragon), le 5 avril, 1809
Battu par Blake à la Bataille d'Alcanitz, le 23 mai 1809
Victoire sur Blake à Maria le 15 juin, Belchite le 18 juin, le pont d'Alventosa en janvier 1810
Occupe Segorbe le 3 mars, échoue à Valence en mars, fait le siège et prend Lerida (30 avril – 14 mai), fait le siège et prend Mequinenza (20 mai – 8 juin), fait le siège et prend Tortoza (juin 1810 – 2 janvier 1811), fait le siège et prend Taragone (4 mai – 28 juin 1811)
Maréchal, le 8 juillet 1811
Prend Monserrat, le 24 juillet, occupe Murviedro le 27 septembre, victoire sur Blake à Puebla de Benaguasil le 1er octobre, prend le fort d'Oropesa le 11 octobre, victoire à Sagonte le 25 octobre (blessé à l'épaule par balle), prend le fort de Sagonte le 26 octobre, fait le blocus de Valence le 26 octobre, accepte la capitulation de la ville le 10 janvier 1812
Duc de Albufera, le 24 janvier 1812
Prend le fort de Peniscola le 4 février, battu à Castalla le 13 avril 1813, lève le siège de Taragone le 12 juin, évacue Valence en juillet 1813
Commandant en chef des Armées de Catalogne et d'Aragon, avril 1813
Lève une nouvelle fois le siège de Taragone, le 15 août 1813
Gouverneur de Catalogne, le 15 novembre
Colonel général de la Garde Impériale à la place de Bessières, le 18 novembre 1813
Victoire à Molinas del Rey le 15 janvier 1814, évacue la Catalogne en avril 1814
Commandant en chef de l'Armée du Midi, le 22 avril 1814
Pair de France, le 4 juin 1814
Gouverneur de la 14e division militaire à Caen, le 21 juin 1814
Commandeur de Saint-Louis, le 24 septembre 1814
Gouverneur de la 5e division militaire à Strasbourg, le 30 novembre 1814
Commandant le 5e Corps d'observation à Strasbourg, 26 mars 1815
Envoyé à Lyon comme commandant supérieur des 6e, 7e, 8e, 9e, et 19e divisions militaires, 4 avril 1815
Commandant en chef le 7e Corps d'observation (armée des Alpes), 26 avril 1815
Pair de France, 2 juin 1815
Envahit la Savoie, l2 juin 1815 et l'évacue le 30 juin 1815
Conclut à Lyon une convention avec les Autrichiens pour l'évacuation de la ville, 12 juillet 1815
Rayé de la liste des pairs de France à la Seconde Restauration
Privé par Louis XVIII du gouvernement de la 5e division militaire, 27 décembre 1815
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