le 27e de ligne

shako du 27e de ligne - musée de SAint Dié

Oui, c' est un magnifique shako de fusilier de la période autour de 1812 ( cf la plaque). Ci dessous Un voltigeur du régiment, même période, on notera: les épaulettes à écailles de laiton pour se proteger des coups de sabre: une particularité qui n est pas rares dans les compagnies d' Elite d' infanterie ,les guêtres qui se sont raccourcies, mais la tenue qui n a pas encore les revers entièrement fermés......

très intéressant en effet l'habit de l'ancien modèle pour une période 1812-13

Voir les dessins du fameux manuscrit du camp de Dresde en 1813 qui montre qu' il y avait encore beaucoup d' habit à la coupe 1809 et non 1812 pour l' Armée française après la campagne de Russie

tout à fait ... sauf que, je pense, que si les gars avaient l'habit "1806", le shako devrait être en concordance, donc un 1810 et peut être pas un 1812 qui lui aussi, est introduit en même temps que l'habit Bardin, tout comme les guêtres en dessous du genoux.

Portugal 1811 le 27e n'a plus d'habits mais des capotes et des pantalons de couleur


ce que confirme Paul Lindsay Dawson
Le 30 novembre 1807, les 1er et 2e bataillon sont en bleu et portent 1902 chapeaux. Le 3e bataillon porte du blanc avec des shakos. Seuls les voltigeurs du 3e bataillon ont des distinctions chamois. Aucun plumet, aucune épaulette ou shako pour les voltigeurs ou les grenadiers n'existait en novembre 1807 ou le 20 février 1808, lorsque le régiment fut autorisé à adopter des shakos dans le bataillon de guerre.
1644 habits et vestes blancs avaient été confectionnés sur 3416 en usage. Les 1er et 2e bataillons n'avaient pas de compagnies de voltigeurs, seulement 270 grenadiers armés de sabres. Aucune bonnet à poil ou épaulettes de grenadier n'est enregistrée en 1803, 1804 ou 1805, mais les blouses, les pantalons de route, les redingotes et les sabots le sont.
Passé en revue en septembre 1811, nous constatons que les hommes portent des capotes, des vestes manches, des pantalons "de différentes couleurs de tissu capturé". Les habits ont été « détruits par la campagne ». Les shakos sont rapiécés « aussi bien que l'on pouvait s'y attendre car le régiment n'a reçu aucun vêtement neuf du dépôt depuis son départ pour la campagne ». Rien n'est mentionné sur les distinctions de grenadier ou de voltigeur.