le général Subervie
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le général Subervie
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le général Subervie
Le 20 juin 1792, lieutenant au 2e bataillon de volontaires du Gers et sert dans l'armée des Pyrénées. Capitaine le 21 septembre 1793, il est appelé à l'état-major général en qualité d'adjoint à l'adjudant-général Lagrange le 5 novembre 1794.
Réformé à la suite de la suppression de l'armée des Pyrénées le 12 octobre 1795, il passe aide de camp du général Lannes à l'armée d'Italie le 4 septembre 1797.
En mai 1798 il prend part à la campagne d’Égypte, à la prise de Malte, mais y tombe malade et y sert auprès du général Vaubois jusqu'à la capitulation de l'île le 3 septembre 1800.
De retour en France, il reprend ses fonctions d'aide de camp du général Lannes, et il est nommé chef d’escadron 18 avril 1803.
Envoyé à l'armée des côtes de l'Océan en 1804, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, puis il est employé à la Grande Armée en Autriche, en Prusse et en Pologne de 1805 à 1807.
Colonel du 10e régiment de chasseurs à cheval le 27 décembre 1805, après sa brillante conduite à Ulm du 15 au 20 octobre 1805 et à Austerlitz le 2 décembre suivant, lors de laquelle il est blessé d'un coup de feu après avoir eu un cheval tué sous lui.
Après avoir fait la campagne de Prusse dans le corps du maréchal Ney et avoir pris part à la bataille d'Iéna le 14 octobre 1806, pendant laquelle il enlève une batterie de dix canons, après avoir enfoncé un régiment de cuirassiers saxons, il poursuit l'ennemi en direction de Magdebourg et détruit des éléments de cavalerie qui se sont portés du côté de Brunswick.
Le 6 février 1807 il prend part au combat de Hoff contre les troupes russes, puis à la bataille d'Eylau le 8 février. A cette occasion, il est blessé à l'épaule droite et a un cheval tué sous lui. Le 15 mai 1807 il est nommé officier de la Légion d'honneur.
Le 12 juin, après la bataille d'Heilsberg, il poursuit l'ennemi en direction de Friedland. Lors de la bataille de Friedland le 14 juin, il fait plusieurs charges efficaces. A la paix de Tilsitt, le 9 juillet 1807, Subervie rentre en France.
De 1808 à 1811, il fait les campagnes en Espagne et au Portugal.
Le 14 juillet lors de la bataille de Medina de Rioseco, les charges de son régiment assurent le gain de la victoire. Lors de la retraite de l'armée française sur l'Èbre, il participe à la bataille de Burgos le 10 novembre 1808, et après la bataille de Somosierra le 30 novembre, à la prise de Madrid le 4 décembre.
Le 28 mars à la Bataille de Medellín, son régiment passe le premier le Guadiana, et charge les lignes d'infanterie qui sont dispersées. Les 27 et 28 juillet, il participe à la bataille de Talavera. Il est créé baron d'Empire le 28 novembre 1809.
En 1810 et 1811, il contribue à la dispersion du corps d'armée anglais du général Blake dans le royaume de Murcie, et est cité parmi les officiers supérieurs qui se distinguent particulièrement *aux sièges de diverses places et à la bataille de Sagonte le 25 octobre 1811. Ses actions lui valent le grade de général de brigade le 6 août 1811.
Il fait la campagne de 1812 en Russie. Il est au combat d'Incowo le 8 août. Il est également grièvement blessé à la cuisse droite et a un cheval tué sous lui lors de la Moskova le 7 septembre. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 11 octobre.
Campagne de Saxe en 1813, . Combat de Wethau les 9 et 10 octobre, bataille de Leipzig du 16 au 19 octobre, et à Hanau les 30 et 31 octobre. Lorsque l'armée a passé le Rhin, Subervie se rend en Haut-Alsace. Il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le 8 décembre 1813.
En 1814 il combat à Saint-Dié le 27 janvier, à Saint-Dizier le 28 janvier, à Brienne le 29 janvier, à La Rothière le 1er février, à Champaubert le 10 février, à Mormant le 17 février, à Montereau le 18 février, à Sézanne le 4 mars où il est blessé de plusieurs coups de lance, à Saint-Dizier le 22 mars, puis est blessé de trois coups de lance lors de la défense de Paris le 30 mars. Promu général de division le 3 avril 1814, mais sa nomination est annulée le 8 avril par un arrêté du gouvernement provisoire.
Le roi le fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 19 juillet 1814, et il le confirme dans son grade de lieutenant-général le 23 juillet suivant. Il est mis en non-activité et en demi-solde le 1er septembre 1814. En 1815, durant les Cent-Jours, il reprend du service le 3 juin 1815, comme commandant de la 5e division de cavalerie légère à l'armée du Nord, et il combat à Ligny le 16 juin puis à Waterloo le 18 juin. Après la défaite, il rejoint le général Pajol à l'armée de la Loire.
Il est mis en non activité dès le retour des Bourbons le 7 août 1815, puis en disponibilité le 1er avril 1820, et il est admis à la retraite le 16 février 1825.
Participant à Paris à la Révolution de 1830 , il est réintègré dans l’armée, il commande la 1re division militaire le 30 juillet 1830, puis est inspecteur général de la cavalerie le 3 septembre 1830.
Élu député du Gers le 5 juillet 1831, il fait partie de l’opposition libérale. Inspecteur général pour 1834, du 12e arrondissement de cavalerie le 14 juin 1834, il est réélu député le 21 juin 1834. Membre du comité de l'infanterie 29 octobre 1834, il est inspecteur général pour 1835, du 8e arrondissement de cavalerie le 6 juin 1835, pour 1836, dans le 3e arrondissement de cavalerie le 6 juin 1836, et il est compris comme disponible le 1er décembre 1836. Réélu député de Lectoure le 4 novembre 1837
Inspecteur général pour 1839, du 1er arrondissement de cavalerie le 17 juin 1839, pour 1840, du 10e arrondissement de cavalerie le 21 juin 1840, et il est placé dans la section de réserve le 2 septembre 1841
Après la révolution de février 1848, il devient ministre de la Guerre du gouvernement provisoire le 25 février, mais démissionne le 19 mars. Il est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur le 4 mars 1848, et il est élevé au grade de Grand-croix de la Légion d'honneur le 11 décembre 1848. Il est admis à la retraite le 8 juin 1848.
Aux élections à la Constituante, il est choisi comme député républicain par le département d’Eure-et-Loir
meurt le 10 mars 1856, au château de Parenchère à Ligueux.
Portrait de Subervie en général de division de cavalerie légère (donc réalisé après 1814) . On notera la tenue à la hussarde et les trois étoiles sur la sabretache.
Réformé à la suite de la suppression de l'armée des Pyrénées le 12 octobre 1795, il passe aide de camp du général Lannes à l'armée d'Italie le 4 septembre 1797.
En mai 1798 il prend part à la campagne d’Égypte, à la prise de Malte, mais y tombe malade et y sert auprès du général Vaubois jusqu'à la capitulation de l'île le 3 septembre 1800.
De retour en France, il reprend ses fonctions d'aide de camp du général Lannes, et il est nommé chef d’escadron 18 avril 1803.
Envoyé à l'armée des côtes de l'Océan en 1804, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, puis il est employé à la Grande Armée en Autriche, en Prusse et en Pologne de 1805 à 1807.
Colonel du 10e régiment de chasseurs à cheval le 27 décembre 1805, après sa brillante conduite à Ulm du 15 au 20 octobre 1805 et à Austerlitz le 2 décembre suivant, lors de laquelle il est blessé d'un coup de feu après avoir eu un cheval tué sous lui.
Après avoir fait la campagne de Prusse dans le corps du maréchal Ney et avoir pris part à la bataille d'Iéna le 14 octobre 1806, pendant laquelle il enlève une batterie de dix canons, après avoir enfoncé un régiment de cuirassiers saxons, il poursuit l'ennemi en direction de Magdebourg et détruit des éléments de cavalerie qui se sont portés du côté de Brunswick.
Le 6 février 1807 il prend part au combat de Hoff contre les troupes russes, puis à la bataille d'Eylau le 8 février. A cette occasion, il est blessé à l'épaule droite et a un cheval tué sous lui. Le 15 mai 1807 il est nommé officier de la Légion d'honneur.
Le 12 juin, après la bataille d'Heilsberg, il poursuit l'ennemi en direction de Friedland. Lors de la bataille de Friedland le 14 juin, il fait plusieurs charges efficaces. A la paix de Tilsitt, le 9 juillet 1807, Subervie rentre en France.
De 1808 à 1811, il fait les campagnes en Espagne et au Portugal.
Le 14 juillet lors de la bataille de Medina de Rioseco, les charges de son régiment assurent le gain de la victoire. Lors de la retraite de l'armée française sur l'Èbre, il participe à la bataille de Burgos le 10 novembre 1808, et après la bataille de Somosierra le 30 novembre, à la prise de Madrid le 4 décembre.
Le 28 mars à la Bataille de Medellín, son régiment passe le premier le Guadiana, et charge les lignes d'infanterie qui sont dispersées. Les 27 et 28 juillet, il participe à la bataille de Talavera. Il est créé baron d'Empire le 28 novembre 1809.
En 1810 et 1811, il contribue à la dispersion du corps d'armée anglais du général Blake dans le royaume de Murcie, et est cité parmi les officiers supérieurs qui se distinguent particulièrement *aux sièges de diverses places et à la bataille de Sagonte le 25 octobre 1811. Ses actions lui valent le grade de général de brigade le 6 août 1811.
Il fait la campagne de 1812 en Russie. Il est au combat d'Incowo le 8 août. Il est également grièvement blessé à la cuisse droite et a un cheval tué sous lui lors de la Moskova le 7 septembre. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le 11 octobre.
Campagne de Saxe en 1813, . Combat de Wethau les 9 et 10 octobre, bataille de Leipzig du 16 au 19 octobre, et à Hanau les 30 et 31 octobre. Lorsque l'armée a passé le Rhin, Subervie se rend en Haut-Alsace. Il est fait chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le 8 décembre 1813.
En 1814 il combat à Saint-Dié le 27 janvier, à Saint-Dizier le 28 janvier, à Brienne le 29 janvier, à La Rothière le 1er février, à Champaubert le 10 février, à Mormant le 17 février, à Montereau le 18 février, à Sézanne le 4 mars où il est blessé de plusieurs coups de lance, à Saint-Dizier le 22 mars, puis est blessé de trois coups de lance lors de la défense de Paris le 30 mars. Promu général de division le 3 avril 1814, mais sa nomination est annulée le 8 avril par un arrêté du gouvernement provisoire.
Le roi le fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 19 juillet 1814, et il le confirme dans son grade de lieutenant-général le 23 juillet suivant. Il est mis en non-activité et en demi-solde le 1er septembre 1814. En 1815, durant les Cent-Jours, il reprend du service le 3 juin 1815, comme commandant de la 5e division de cavalerie légère à l'armée du Nord, et il combat à Ligny le 16 juin puis à Waterloo le 18 juin. Après la défaite, il rejoint le général Pajol à l'armée de la Loire.
Il est mis en non activité dès le retour des Bourbons le 7 août 1815, puis en disponibilité le 1er avril 1820, et il est admis à la retraite le 16 février 1825.
Participant à Paris à la Révolution de 1830 , il est réintègré dans l’armée, il commande la 1re division militaire le 30 juillet 1830, puis est inspecteur général de la cavalerie le 3 septembre 1830.
Élu député du Gers le 5 juillet 1831, il fait partie de l’opposition libérale. Inspecteur général pour 1834, du 12e arrondissement de cavalerie le 14 juin 1834, il est réélu député le 21 juin 1834. Membre du comité de l'infanterie 29 octobre 1834, il est inspecteur général pour 1835, du 8e arrondissement de cavalerie le 6 juin 1835, pour 1836, dans le 3e arrondissement de cavalerie le 6 juin 1836, et il est compris comme disponible le 1er décembre 1836. Réélu député de Lectoure le 4 novembre 1837
Inspecteur général pour 1839, du 1er arrondissement de cavalerie le 17 juin 1839, pour 1840, du 10e arrondissement de cavalerie le 21 juin 1840, et il est placé dans la section de réserve le 2 septembre 1841
Après la révolution de février 1848, il devient ministre de la Guerre du gouvernement provisoire le 25 février, mais démissionne le 19 mars. Il est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur le 4 mars 1848, et il est élevé au grade de Grand-croix de la Légion d'honneur le 11 décembre 1848. Il est admis à la retraite le 8 juin 1848.
Aux élections à la Constituante, il est choisi comme député républicain par le département d’Eure-et-Loir
meurt le 10 mars 1856, au château de Parenchère à Ligueux.
Portrait de Subervie en général de division de cavalerie légère (donc réalisé après 1814) . On notera la tenue à la hussarde et les trois étoiles sur la sabretache.
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
Re: le général Subervie
Ps à propos du portrait de Subervie: il y a aussi trois étoiles argent sur les raquettes du cordon d' attache de la pelisse , sur les broderies dorées des manches de la pelisse bleu foncé et à sa ceinture écharpe . On notera aussi la culotte rouge " à la Lasalle" , le dolman écarlate à tresses et boutons dorés sous la pelisse, le sabre à l 'Orientale. Il est coiffé d'un colback de fourrure noire à flamme écarlate largement soutachés d'or.
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
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Localisation : Marseille
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