tirailleurs de la Garde
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Gillesd
Laurent
Jérôme C.
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tirailleurs de la Garde
voici une gravure de soldat de la jeune garde, à laquelle appartenait les tirailleurs
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
gravure un peu naîve datant de la Restauration, montrant un tirailleur de la Garde sous l'Empire
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Re: tirailleurs de la Garde
Les ler et 2e régiments de tirailleurs grenadiers et les leret 2e régiments de conscrits grenadiers furent appelés, par décret impérial du 30 décembre 1810. à former quatre régiments (le tirailleurs numérotés de 1 à 4. le 18 mai 1811, un cinquième et un sixième étaient créés. En 1813, ils étaient trente et un. Quoique formés de nouveaux éléments, ces régiments intégrés dans la Jeune Garde, dont ils reçurent l’uniforme des tirailleurs grenadiers (à part le cordon de shako qui de blanc devint rouge), s'efforcèrent, par un louable esprit d’émulation, de se rendre dignes de cette distinction.
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Re: tirailleurs de la Garde
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Re: tirailleurs de la Garde
Jean-François Baron Hennequin né à Montmarault dans l’Allier le 3 janvier 1774. Lieutenant au 2ème bataillon du Cher le 25 août 1792. Il sert à l’Armée du Centre, puis à celle de la Moselle de 1792 à 1794. Il passe à la 132ème demi-brigade de bataille en avril 1794, et sert à l’Armée de Sambre et Meuse de 1794 à 1796. Passé à la 108ème de ligne en mai 1796, il est nommé Capitaine en juillet, puis sert aux Armées de Rhin-et-Moselle entre 1796 et 1797, et d’Helvétie de 1798 à 1799. Il se signale à la bataille de Zurich le 25 septembre 1799, puis dans les gorges du Muottathal le 30 septembre et le 1er octobre. Sert ensuite à l’Armée du Rhin de 1800 à 1801, notamment à Engen le 3 mai, à Moesskirch le 5 mai, à Biberach le 9 mai, à Hohenlinden le 3 décembre. Il obtint un sabre d’honneur le 29 mai 1802, et sert ensuite à l’Armée des Côtes de l’Océan de 1803 à 1805. Passé aux Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 30 août 1805, il sert dans la Grande Armée, en Autriche, Prusse et Pologne de 1805 à 1807. Chef de bataillon aux fusiliers-grenadiers de la Garde Impériale le 16 février 1807, il obtint une rente de 2 000 francs en février 1808. Il sert en Espagne la même année, puis en Autriche, où il est blessé à la bataille d’Essling d’un éclat d’obus à la tête, le 22 mai 1809. Sert à nouveau en Espagne de 1810 à 1811, il est nommé Colonel-major du 5ème Tirailleurs de la Garde le 24 juin 1811, et précédemment Baron de l’Empire. Il obtint une nouvelle dotation de 4 000 francs. Il sert en Russie en 1812, division Delaborde, puis en Saxe dans la brigade de Boyer de Rebeval, Division Roguet en juin 1813. Blessé à la bataille de Dresde d’un éclat d’obus et d’un coup de feu qui lui brisa la mâchoire inférieure, lui détruisant les dents incisives et emportant la partie latérale gauche de la langue. Nommé Général de Brigade le 25 novembre 1813, Commandant de la Légion d’Honneur le même jour, il est admis à la retraite le 15 mars 1814 et fait Chevalier de Saint-Louis en octobre. Il meurt à Paris le 22 mai 1832.
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Laurent- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Jean-Claude Raffle originaire de Flavigny-sur-Ozerain en Côte d’Or, soldat au régiment des Gardes Françaises de 1787 à 1789, enrôlé à 24 ans dans le 5ème bataillon de Paris, élu Lieutenant le 5 septembre 1792, Capitaine à la 2ème demi-brigade de bataille, puis à la 9ème demi-brigade de ligne, Chevalier de la Légion d’Honneur en 1809, Capitaine dans la Vieille Garde puis au 6ème régiment de Tirailleurs de la Garde Impériale en 1811, mort à Milan, le 14 novembre de la même année .
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Laurent- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Un 8ème Rgt de Tirailleurs Grenadiers est créé par décret impérial du 23 mars 1813
Le 10è Rgt de Tirailleurs grenadiers est créé par décret impérial du 6 avril 1813 également.
Le 10è Rgt de Tirailleurs grenadiers est créé par décret impérial du 6 avril 1813 également.
Re: tirailleurs de la Garde
En 1814, furent créées les 14e, 15e et 16e régiments de Tirailleurs qui n eurent guère le temps d' être mis sur pied. Le 14eme Tirailleurs comme le 14e Voltigeurs de la Garde furent organisés avec des soldats français sortis de l'ex garde royale espagnole de Joseph.
Davin Didier- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Paris, 26 décembre 1813 (date présumée)
ORDRE.
La Garde de réserve sera composée de la division de vieille Garde, de la division de tirailleurs qui arrive le 29 à Paris. On complétera les bataillons à 600 hommes.
Il sera formé une nouvelle division de la Garde composée, 1° de deux bataillons de fusiliers, l’un de grenadiers, l’autre de chasseurs, chacun de 600 hommes, dont les cadres seront composés des 5e et 6e bataillons ; à cet effet, on fera venir ces cadres en poste à Paris ; 2° de trois bataillons de flanqueurs, dont on fera venir les cadres en poste de Metz, hormis ceux qui se trouvent à Paris; 3° les quatre régiments provisoires de la jeune Garde seront constitués en régiments définitifs, sous la dénomination de 14e et de 15e de voltigeurs, 14e et 15e de tirailleurs; chaque bataillon ne sera que de quatre compagnies. Cela fera deux brigades.
Nommer un général de division et deux généraux de brigade pour les commander; les compléter à 9,600 hommes.
ORDRE.
La Garde de réserve sera composée de la division de vieille Garde, de la division de tirailleurs qui arrive le 29 à Paris. On complétera les bataillons à 600 hommes.
Il sera formé une nouvelle division de la Garde composée, 1° de deux bataillons de fusiliers, l’un de grenadiers, l’autre de chasseurs, chacun de 600 hommes, dont les cadres seront composés des 5e et 6e bataillons ; à cet effet, on fera venir ces cadres en poste à Paris ; 2° de trois bataillons de flanqueurs, dont on fera venir les cadres en poste de Metz, hormis ceux qui se trouvent à Paris; 3° les quatre régiments provisoires de la jeune Garde seront constitués en régiments définitifs, sous la dénomination de 14e et de 15e de voltigeurs, 14e et 15e de tirailleurs; chaque bataillon ne sera que de quatre compagnies. Cela fera deux brigades.
Nommer un général de division et deux généraux de brigade pour les commander; les compléter à 9,600 hommes.
Davin Didier- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Paris, 26 mars 1813.
Au général Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du palais, à Paris.
J’ai pris un arrêté pour créer un régiment de flanqueurs-grenadiers. Mon intention est que ce régiment soit complété sur la conscription des quatre années, et, par conséquent, il est destiné à entrer tout de suite en campagne.
J’ai également créé un 8e régiment de tirailleurs et un 8e de voltigeurs. Ces deux régiments seront, ainsi que les 4e et les 5e, en tout douze bataillons, complétés au moyen 4e la conscription de 1814, et doivent rester pour la défense de Paris et de la France; par conséquent, ils n’entreront en campagne, si cela est nécessaire, qu’à la fin de l’année.
Mayence, 23 avril 1813.
Au général Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du palais, à Mayence.
Je vous prie aussi de me régler tout ce qui est relatif aux musiques de ces corps. Je suppose que les régiments de la vieille Garde auront chacun leur musique, et que les autres auront une musique pour six bataillons. Ainsi il faudrait que le régiment des fusiliers-grenadiers et celui des flanqueurs-grenadiers eussent une musique ; que les régiments flanqueurs-chasseurs et fusiliers-chasseurs eussent une autre musique ; les trois premiers régiments des tirailleurs, une musique ; les 4e, 5e et 6e, une musique; les 7e, 8e, 9e, une musique; les 10e, 11e 12e, une musique; ce qui fait pour l’arme des chasseurs six musiques, et pour celle des grenadiers six musiques ; total, douze musiques pour toute la Garde à pied.
Au général Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du palais, à Paris.
J’ai pris un arrêté pour créer un régiment de flanqueurs-grenadiers. Mon intention est que ce régiment soit complété sur la conscription des quatre années, et, par conséquent, il est destiné à entrer tout de suite en campagne.
J’ai également créé un 8e régiment de tirailleurs et un 8e de voltigeurs. Ces deux régiments seront, ainsi que les 4e et les 5e, en tout douze bataillons, complétés au moyen 4e la conscription de 1814, et doivent rester pour la défense de Paris et de la France; par conséquent, ils n’entreront en campagne, si cela est nécessaire, qu’à la fin de l’année.
Mayence, 23 avril 1813.
Au général Duroc, duc de Frioul, grand-maréchal du palais, à Mayence.
Je vous prie aussi de me régler tout ce qui est relatif aux musiques de ces corps. Je suppose que les régiments de la vieille Garde auront chacun leur musique, et que les autres auront une musique pour six bataillons. Ainsi il faudrait que le régiment des fusiliers-grenadiers et celui des flanqueurs-grenadiers eussent une musique ; que les régiments flanqueurs-chasseurs et fusiliers-chasseurs eussent une autre musique ; les trois premiers régiments des tirailleurs, une musique ; les 4e, 5e et 6e, une musique; les 7e, 8e, 9e, une musique; les 10e, 11e 12e, une musique; ce qui fait pour l’arme des chasseurs six musiques, et pour celle des grenadiers six musiques ; total, douze musiques pour toute la Garde à pied.
Davin Didier- inceptio
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Davin Didier- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Super. Un grand merci. Mon ancêtre était ainsi donc vêtu...
Le pantalon était de toile blanche correct ?
Le pantalon était de toile blanche correct ?
Re: tirailleurs de la Garde
Gillesd a écrit:Super. Un grand merci. Mon ancêtre était ainsi donc vêtu...
Re: tirailleurs de la Garde
Bonjour a Tous.
j'aurai une petite question a vous soumettre.
Quelles est la différences entre les Régiments de Tirailleurs de la Garde et Tirailleurs Grenadiers de la Garde en 1813/1814?
Es ce une appellation différente pour dire la même chose?
Merci de votre aide.
Cordialement.
Philippe
j'aurai une petite question a vous soumettre.
Quelles est la différences entre les Régiments de Tirailleurs de la Garde et Tirailleurs Grenadiers de la Garde en 1813/1814?
Es ce une appellation différente pour dire la même chose?
Merci de votre aide.
Cordialement.
Philippe
lesuippas- determinatio
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Re: tirailleurs de la Garde
En 1809,il y a des Tirailleurs grenadiers et des Tirailleurs chasseurs . Les Tirailleurs grenadiers deviennent Tirailleurs en 1810 et les Tirailleurs chasseurs deviennent Voltigeurs en 1810.
Davin Didier- inceptio
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Re: tirailleurs de la Garde
Bonjour Gillesd
Merci pour vos documents.
Je posai cette question car j'ai un ar ar ar gr oncle,qui a été au 2 éme chevaux légers lancier de la Garde impériale de septembre 1813 a mars 1814, et ai passé au 13 éme Tirailleur,2 bataillon,3 éme compagnie de mars 1814 a août 1814.
Je ne l'ai pas trouvé dans le contrôle des troupes des tirailleurs.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=10&ref=22&le_id=32
A quelles campagnes a t'il participé entre mars et août 1814?
Voici un résumé de sa carrière dans la Garde Impériale.
Merci pour votre aide.
Cordialement.
Philippe
Merci pour vos documents.
Je posai cette question car j'ai un ar ar ar gr oncle,qui a été au 2 éme chevaux légers lancier de la Garde impériale de septembre 1813 a mars 1814, et ai passé au 13 éme Tirailleur,2 bataillon,3 éme compagnie de mars 1814 a août 1814.
Je ne l'ai pas trouvé dans le contrôle des troupes des tirailleurs.
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=10&ref=22&le_id=32
A quelles campagnes a t'il participé entre mars et août 1814?
Voici un résumé de sa carrière dans la Garde Impériale.
Merci pour votre aide.
Cordialement.
Philippe
lesuippas- determinatio
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Localisation : Marne
Re: tirailleurs de la Garde
Bonjour,
Je suis en train d'éplucher les registres justement pour ce qui concerne le 10è. Le 13ème a eu peu ou prou le même parcours.
Etant passé dans le 13è en mars 1814, et dans le 2è bataillon, il a donc servi en Belgique. (le 3è bataillon était en France)
Il faudrait potasser peut être le livre "Le Général Maison et le 1er Corps de la Grande Armée" ( j'ai trouvé ça avec google books,) qui traite justement en détail des combats de la Jeune Garde en Belgique dès les premiers mois de 1814.
De mémoire, après le combat de Courtrai le 30 mars 1814, les troupes sont restées dans la région(Condé, Arras Lille, Valenciennes, Douai etc.. ). Paris avait capitulé le même jour et l'Empereur a abdiqué quelques temps après... Ca sentait la fin.
Sous couvert de ce que rectifieront peut être de plus sachants que je ne le suis, les troupes semblent avoir été cantonnées en attendant la réorganisation de l'infanterie organisée par l'ordonnance royale du 12 mai 1814.
Les tirailleurs ont été ventilés dans les régiments de ligne. Le 1er aout 1814 par exemple pour mon ancètre dans le 10è régiment dispatché dans les 45 et 46è de ligne .
Le votre a retrouvé les Lanciers le 2 août... ça se tient.
En espérant vous avoir aidé.
Bonne recherches
Je suis en train d'éplucher les registres justement pour ce qui concerne le 10è. Le 13ème a eu peu ou prou le même parcours.
Etant passé dans le 13è en mars 1814, et dans le 2è bataillon, il a donc servi en Belgique. (le 3è bataillon était en France)
Il faudrait potasser peut être le livre "Le Général Maison et le 1er Corps de la Grande Armée" ( j'ai trouvé ça avec google books,) qui traite justement en détail des combats de la Jeune Garde en Belgique dès les premiers mois de 1814.
De mémoire, après le combat de Courtrai le 30 mars 1814, les troupes sont restées dans la région(Condé, Arras Lille, Valenciennes, Douai etc.. ). Paris avait capitulé le même jour et l'Empereur a abdiqué quelques temps après... Ca sentait la fin.
Sous couvert de ce que rectifieront peut être de plus sachants que je ne le suis, les troupes semblent avoir été cantonnées en attendant la réorganisation de l'infanterie organisée par l'ordonnance royale du 12 mai 1814.
Les tirailleurs ont été ventilés dans les régiments de ligne. Le 1er aout 1814 par exemple pour mon ancètre dans le 10è régiment dispatché dans les 45 et 46è de ligne .
Le votre a retrouvé les Lanciers le 2 août... ça se tient.
En espérant vous avoir aidé.
Bonne recherches