chasseurs à pied de la Garde
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chasseurs à pied de la Garde
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
César-Louis Mounier né à Veynes dans les Hautes-Alpes le 22 septembre 1784 et entré en qualité de vélite dans les chasseurs à pied de la Garde Impériale le 13 juillet 1804. Il fait avec eux les campagnes de 1805 à 1807 à la Grande Armée. Il est nommé Sous-lieutenant au 7ème léger le 9 juillet 1807 et Lieutenant le 29 juillet 1809. Il sert à Wagram, dans les rangs de la 3ème division (Gudin) du 3ème corps d'Armée et reçut l'ordre de s'emparer du plateau de Neusiedel. Il commandait la compagnie d'artillerie du 7ème léger et marchait à la droite de la colonne chargée de cette opération. Il se porta avec promptitude sur le plateau, suivi des tirailleurs, plaça sa batterie à environ 60 toises de plusieurs masses d'infanterie ennemie sur lesquelles il tira à mitraille durant une demi-heure. Il causa dans les rangs autrichiens un très grand désordre qui facilita de beaucoup le déploiement de la division Gudin. Le Colonel du 7ème léger témoin de ce fait, en rendit compte à l'Empereur qui nomma le Lieutenant Mounier membre de la Légion d'Honneur le 15 août 1809. Pendant les années 1810 et 1811, il servit à l'Armée d'observation de l'Elbe et fut nommé Capitaine le 22 juin 1811. Il fit la campagne de Russie et fut nommé chef de bataillon du 12ème régiment de ligne, le 23 septembre 1812. En 1813, il servit en Saxe et en Bohême, fut blessé le 29 août à Kulm, à nouveau le 14 septembre à Peterswald et fait prisonnier le 11 novembre à la capitulation de Dresde. Il ne rentra en France qu'en juin 1814. En 1815, il est à nouveau fait prisonnier avec le cadre du 4ème bataillon de son régiment à Châlons-sur-Marne et ne revînt en France que le 5 décembre 1815, pour être mis en non-activité. Le 11 avril 1816, il est toutefois nommé Chef de bataillon à la Légion des Ardennes, et entra à celle du Nord le 19 décembre 1818. Nommé Lieutenant-colonel le 19 juillet 1820, il passe au 5ème régiment d'infanterie de la Garde Royale le 1er décembre 1824 mais en partit dès le 26 décembre. Le 24 février 1826, il fut nommé Colonel du 28ème régiment d'infanterie de ligne pour prendre rang à partir du 1er décembre 1824. Durant l'expédition d'Algérie, il commande le 28ème, et fut blessé à Staouëli le 19 juin 1830. Officier de la Légion d'Honneur depuis le 11 juillet 1813, il avait été fait Chevalier de Saint-Louis le 25 avril 1821 et Commandeur de la Légion d'Honneur le 27 décembre 1830. Le Colonel Mounier est tué le 10 avril 1834 lors de l'insurrection de Lyon.
Emile Simond, Le 28ème régiment de ligne, page 375
Emile Simond, Le 28ème régiment de ligne, page 375
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Laurent- inceptio
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Nicolat Lambinet né à Strasbourg le 13 mai 1772, Sous-lieutenant en 1793 dans le 9ème bataillon de réserve qui fut versé dans la 28ème demi-brigade de ligne. Au combat de Stradella du 6 juin 1800, il fit 50 prisonniers avec l’aide de 10 grenadiers seulement, mais fut pris à Marengo au moment où il se portait à l’extrémité de la chaîne des tirailleurs. Il fut échangé et nommé Lieutenant le 21 juillet 1800. A la bataille de Borghetto, s’étant trop aventuré dans une charge, il fut enveloppé par un corps autrichien avec sa troupe et grâce à son courage et son habileté, réussit à échapper à l’ennemi. Il reçut quelques temps après une grave blessure et fut nommé Capitaine en 1802 dans la Garde des Consuls. Officier de la Légion d’Honneur en 1804, il était passé au corps des Chasseurs à Pied de la Garde Impériale et avait été proposé pour l’ordre des trois toisons d’or. Chevalier de l’Empire en 1810, Chef de bataillon en 1811, il mourut en 1812 pendant la retraite de Russie.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Grognet engagé aux Chasseurs à Pied de la Garde Impériale en 1808. Sous-lieutenant au 7ème régiment de Cuirassiers en 1814. Passe au 1er régiment de Cuirassiers le 3 juillet 1816, puis au 5ème escadron de remplacement du corps le 8 mars 1820.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Claude-Germain Serait originaire de Bougival, enrôlé à 24 ans dans le 4ème bataillon de Paris, Grenadier 3 septembre 1792, Sergent au 102ème régiment d’infanterie de ligne en 1806, passé dans les Chasseurs à pied de la Garde Impériale en 1808, resté en arrière en Russie, le 25 novembre 1812.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
François Blot originaire de Tours, enrôlé à 19 ans dans le 5ème bataillon de Paris, 5 septembre 1792, passé dans les Chasseurs à pied de la Garde Impériale en 1806, blessé à Saint-Jean d’Acre, Hollabrünn et Eylau, resté en arrière en Russie, le 1er décembre 1812.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Nicolas Noblet originaire de Courbevoie, enrôlé à 20 ans dans le 5ème bataillon de Paris, Grenadier 5 septembre 1792, passé dans les Chasseurs à pied de la Garde Impériale en 1806, Chevalier de la Légion d’Honneur, blessé au siège de Saint-Jean d’Acre, resté en arrière en Russie, le 10 décembre 1812.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
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Re: chasseurs à pied de la Garde
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Re: chasseurs à pied de la Garde
depuis des années déjà, on voit fleurir des reconstitutions d'habit du 1er empire avec des formes parfois aux antipodes du règlement et des pièces de musée.
Ainsi, les basque des habits.
en effet, alors que le bicentenaire de Waterloo arrive, les basques des habits français qui fleurissent sur le net ressemble de plus en plus à deux planches de bois partant à l'opposée l'une de l'autre.
Afin de bien savoir ce qu'il en est, voici les basques d'un habit d'officier des chasseurs à pied de la Jeune Garde qui monte bien une chose : les basques se superposent et rien d'autre !!!
Ainsi, les basque des habits.
en effet, alors que le bicentenaire de Waterloo arrive, les basques des habits français qui fleurissent sur le net ressemble de plus en plus à deux planches de bois partant à l'opposée l'une de l'autre.
Afin de bien savoir ce qu'il en est, voici les basques d'un habit d'officier des chasseurs à pied de la Jeune Garde qui monte bien une chose : les basques se superposent et rien d'autre !!!
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Philippe Deschamps, né le 8 septembre 1771 à Aigre, engagé volontaire au 1er bataillon de la Charente, il fait la campagne de l'Armée du Nord et débute par un exploit : « le 2 mai 1792 au combat de Glisuelle, au moment où son détachement battait en retraite, il attend de pied ferme la charge de cavalerie autrichienne, tue un uhlan de sa main, saisit son cheval, et quoique blessé d'un coup de lance à l'épaule droite continue à combattre et parvient à s'échapper, il est fait caporal sur le champ de bataille ». Il participe à la campagne de Belgique et sert au combat du bois de Glisuelle le 17 mars 1793 où « assailli par trois Autrichiens, les ennemis déchargent leurs fusils sur lui, puis l'attaquent à la baïonnette, il en tue deux et fait le survivant prisonnier »1. Il sert à l'Armée d'Italie en 1794, nommé sergent puis sergent-major, il reçoit un coup de feu à la jambe droite à l'attaque du Petit Saint-Bernard le 23 octobre 1794. Il fait les campagnes d'Italie de 1794 à 1797, d’Égypte de 1798 à 1801. Il sert notamment aux sièges de Jaffa et de Saint-Jean d'Acre, lors de ce dernier siège « il est chargé par le général Caffarelli d'une reconnaissance périlleuse, pendant laquelle il est blessé de deux coups de feu, l'un au bras droit, l'autre à travers le corps, il accomplit sa mission qui lui vaut par la suite le grade de sous-lieutenant ». Il s'illustre encore en 1801 à la bataille de Canope « pour donner l'exemple à ses soldats et les entraîner, il reste plus d'une demi-heure à quinze pas de distance d'une colonne anglaise dont il essuie le feu et reçoit deux blessures à l'épaule droite et à la cuisse gauche ». A son retour en France, il reçoit un sabre d'Honneur et il est par la suite décoré du titre de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1803, promu lieutenant, officier de la Légion d'Honneur en 1804. Dans le 5e corps durant la campagne d'Autriche en 1805, il entre dans les chasseurs à pied de la Garde Impériale le 1er mai 1806. Il fait les campagnes de Prusse en 1806, de Pologne en 1807, d'Allemagne en 1809, de Russie en 1812, et passe capitaine au 3e régiment de Voltigeurs de la Jeune Garde le 8 avril 1813. Il fait la campagne de Saxe et passe dans le 9e régiment de fusiliers-chasseurs de la Garde, il meurt à son régiment le 14 février 1814 en pleine campagne de France.
D'après Boissonnade et son ouvrage sur l'histoire des volontaires de la Charente de 1791 à 1794, pages 52 et 53
D'après Boissonnade et son ouvrage sur l'histoire des volontaires de la Charente de 1791 à 1794, pages 52 et 53
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Imonet Jean, né le 29 septembre 1771 à Rivières, arrondissement d'Angoulême, fils de Jean, laboureur et de Marie Louchet du village Chez Lambert de cette paroisse, ayant pour parrain et marraine Jean Imonet et Jeanne Mayoux. Réquisitionnaire de la levée en masse d'août 1793, incorporé peut-être au 1er bataillon de réquisition de la Rochefoucauld (ou au 1er ou 2e de réquisition du district d'Angoulême). Il passera par amalgame dans la 69e demi-brigade de ligne, 69e de ligne après 1803. Il sert à l'Armée du Rhin entre 1794 et 1796. A l'Armée d'Italie entre 1796 et 1799, en Calabre en 1800, au camp de Boulogne en 1804 et 1805. A la Grande Armée entre 1805 et 1809, il est à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805. Caporal le 25 octobre 1807. Il fait la campagne d'Allemagne de 1809, blessé d'un coup de feu à la bouche à la bataille de Wagram, le 6 juillet 1809, passé à l'Armée d'Espagne entre 1810 et 1811, blessé d'un coup de feu à la main gauche, nommé sergent le 12 août 1810. Il fait probablement la campagne de Russie en 1812, entré comme soldat dans la Vieille Garde, dans les chasseurs à pied (ou peut-être un régiment de fusilier-chasseurs) le 25 janvier 1813. Il fait la campagne de Saxe en 1813, caporal le 28 mai 1813, sergent le 1er janvier 1814, il fait encore la campagne de France de 1814, blessé à la bataille de Montmirail d'un coup de feu à la hanche gauche. Chevalier de la Légion d'Honneur le 25 février 1814. Il reste à l'Armée jusqu'au 15 janvier 1816, il fera la campagne de Belgique de 1815 au 3e régiment de Chasseurs à pied de la Vieille Garde avec qui il combattra à la bataille de Waterloo le 18 juin 1815 où il sera blessé d'un coup de feu à la jambe gauche. Il obtiendra un état de ses services pour le traitement de réforme et retraite le 15 avril 1816 à Angoulême : « est atteint de la perte des dents molaires de la mâchoire supérieure du côté gauche avec perte de substances de l'os maxillaire, d'une cicatrice à la hanche gauche, d'une autre cicatrice située à la partie supérieure et externe de la jambe du même côté le tout acté par trois coups de feu, j'estime que le dénommé ci-dessus est hors d'état de servir activement dans l'armée et même dans les vétérans qu'il ne peut pourvoir à sa subsistance qu'avec beaucoup de peine ». Décédé le 24 mai 1833 à Rivières, village de Lambert près de la Rochefoucauld. Il laisse comme héritiers sa sœur et ses nièces et neveux, à savoir Jeanne Imonet, épouse de Jean Senelle, propriétaire cultivateur demeurant au village chez Lambert commune de Rivières, de Jean Imonet même profession, d'autre Jean Imonet même profession, de François Imonet idem, de Catherine Imonet idem, de Marie Imonet idem, et d'autre Marie Imonet femme de Jean Héraud propriétaire cultivateur demeurant au village chez Salot, commune de Rivières et enfin d'autre Catherine Imonet femme du sieur Crouzeau.
Sources P. Boissonnade Histoire des volontaires de la Charente, 1791-1794, Angoulême 1890 et Base Leonore
Sources P. Boissonnade Histoire des volontaires de la Charente, 1791-1794, Angoulême 1890 et Base Leonore
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Menard Pierre, fils de Jean, laboureur, et de Jeanne Broussare, né le 28 septembre 1775 au Pins du Pins, canton de Saint-Claud, Charente, ayant pour parrain et marraine Pierre Michelaud et Charlotte Menard. Conscrit de 1798, taille de 1,674 mètres, cheveux et sourcils châtains, yeux gris, front bas, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, teint brun. Incorporé dans la 64e demi-brigade de ligne. Chasseur à pied dans le 64e régiment d'infanterie de ligne, il est au camp de Boulogne en 1804 et 1805. Caporal le 25 juin 1804. A la Grande-Armée en 1805, il fait la bataille d'Austerlitz, puis sert en Prusse en 1806, en Pologne en 1807. Il passe en Espagne où il sert entre 1808 et 1813. Passé dans la Garde Impériale le 1er avril 1813., Vieille Garde, dans le 1er régiment de Chasseurs à pied. Il fait la campagne de France en 1814, Chevalier de la Légion d'Honneur le 2 avril 1814. Il fait aussi la campagne de Belgique en 1815. Il reçoit un certificat de ses états de service le 1er octobre 1815 ayant été certainement licencié. Décédé le 4 mai 1833.
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Firmin Jean-Chrisostôme originaire de Paris, fusilier dans la Garde parisienne soldée en 1790, enrôlé ensuite au régiment ci-devant de Lorraine, 16e de Cavalerie en 1791, volontaire à Paris, à 19 ans, le 2 septembre 1792, caporal au 7e bis de Paris, le 13 septembre 1792, il se distingue à la bataille de Neerwinden, le 18 mars 1793, il passe aux grenadiers de la Représentation Nationale en 1796, sergent-major au 1er bataillon auxiliaire du Bas-Rhin en 1799, chasseur à pied de la Garde impériale en 1804, fourrier en 1805, retraité et Chevalier de la Légion d’Honneur en 1806, capitaine de la Garde nationale active de l’Aube entre 1809 et 1810, capitaine provisoire à la 56e cohorte de la Garde nationale du premier ban, en avril 1812, confirmé seulement lieutenant en juin 1812, passé au 153e régiment de ligne en 1813, blessé et fait prisonnier à Löwemberg, rentré et passé au 88e régiment de ligne en 1814, capitaine en 1815, en demi-solde en septembre 1815, retraité comme lieutenant en 1816, reconnu au grade de capitaine en 1831 et retraité dans ce grade en 1832.
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Laurent- inceptio
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Bonjour,
Connait-on la source du premier dessin ?
Le second est plus fantaisiste, ne serait-ce que sur le sabre et la dragonne...
Connait-on la source du premier dessin ?
Le second est plus fantaisiste, ne serait-ce que sur le sabre et la dragonne...
Marien- determinatio
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Michel LEVE, commandant Adjudant Major aux Chasseurs à pied de la Garde Imperiale.
Bonjour à tous,
Ravi de pouvoir participer à ce forum.
Pour commencer, je voudrais vous parler d'un homme assez impressionnant, engagé volontaire à la Révolution, Chasseurs à pied à la Garde des Consuls, a fait toute sa carrière dans ce même régiment, suivant l'Empereur jusqu'a Waterloo !!
Mais plutôt que de résumer son histoire, je vous joins un scan de ses mémoires écrites par son fils sous sa dictée....
Ravi de pouvoir participer à ce forum.
Pour commencer, je voudrais vous parler d'un homme assez impressionnant, engagé volontaire à la Révolution, Chasseurs à pied à la Garde des Consuls, a fait toute sa carrière dans ce même régiment, suivant l'Empereur jusqu'a Waterloo !!
Mais plutôt que de résumer son histoire, je vous joins un scan de ses mémoires écrites par son fils sous sa dictée....
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cavaloempire- lectio
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cavaloempire- lectio
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cavaloempire- lectio
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Je continue avec ces quelques pièces, son bicorne porté à Waterloo avec la fameuse cocarde des 100 jours, sa LH d'officier et ses fameuses épaulettes (d’où mon intérêt sur le sujet des épaulettes des officiers de la Garde Impériale...!!)....et une miniature sur ivoire le représentant en surtout....( a comparer avec le portait gravé sur son livret et le portrait de lui en 1830)...
cavaloempire- lectio
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Pour finir avec notre homme, voici son tombeau, situé dans le cimetière de la ville de Brioude....
En pierre de Volvic sculpté en relief de ses attribut de Soldat de l'Empire, cette tombe était abandonnée faute de descendants etait vouée à la destruction !!!
Cette tombe est maintenant protégée, je l'ai signalée à un de mes amis du Patrimoine Napoleonien qui a fait le necessaire....Elle ne risque plus rien !!
Voila, la boucle est bouclée, je suis heureux d'avoir pu faire revivre quelques instant la mémoire du Commandant Michel LEVE !!
En pierre de Volvic sculpté en relief de ses attribut de Soldat de l'Empire, cette tombe était abandonnée faute de descendants etait vouée à la destruction !!!
Cette tombe est maintenant protégée, je l'ai signalée à un de mes amis du Patrimoine Napoleonien qui a fait le necessaire....Elle ne risque plus rien !!
Voila, la boucle est bouclée, je suis heureux d'avoir pu faire revivre quelques instant la mémoire du Commandant Michel LEVE !!
cavaloempire- lectio
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Re: chasseurs à pied de la Garde
Bonjour
Que sait-on du parcours du 2e rgt de chasseurs à pied entre 1811 et début 1813 ? Les matricules du SHD signalent plusieurs militaires "restés en arrière en Russie".
Pour d'autres, aucune mention ne vient confirmer leur participation à cette campagne.
Certains seront versé au 1er chasseurs en janvier 1813.
Où se situait son dépôt ?
Que sait-on du parcours du 2e rgt de chasseurs à pied entre 1811 et début 1813 ? Les matricules du SHD signalent plusieurs militaires "restés en arrière en Russie".
Pour d'autres, aucune mention ne vient confirmer leur participation à cette campagne.
Certains seront versé au 1er chasseurs en janvier 1813.
Où se situait son dépôt ?
MONTFERME- collatio
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