le 8e de ligne
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire militaire 1788 à 1816 :: L'infanterie de ligne :: l'Infanterie de ligne impériale
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le 8e de ligne
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le 8e de ligne
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: le 8e de ligne
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acte de décès du 8e de ligne
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: le 8e de ligne
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Re: le 8e de ligne
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Volltigeur du 8e de Ligne vers 1807
Ce dessin de Kolbe réalisé vers 1807 nous montre plusieurs détails interessants
1) la plaque de shako à l' Aigle au découpage très particulièr au régiment, vue aussi au Musée de Neuchâtel sur l' uniforme de Bourquin ( voir post au dessus)
2) le plumet entièrement vert alors que cordons et raquettes sont verts mêlés de jaune
3) la capote marron sur le sac
4) l'epinglette accrochée à un bouton des revers
5) les pattes de parements alors que d' autres uniformes du régiment n' en ont pas, même à une date avancée de l' Empire
1) la plaque de shako à l' Aigle au découpage très particulièr au régiment, vue aussi au Musée de Neuchâtel sur l' uniforme de Bourquin ( voir post au dessus)
2) le plumet entièrement vert alors que cordons et raquettes sont verts mêlés de jaune
3) la capote marron sur le sac
4) l'epinglette accrochée à un bouton des revers
5) les pattes de parements alors que d' autres uniformes du régiment n' en ont pas, même à une date avancée de l' Empire
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
Re: le 8e de ligne
le détail des pattes de parements est très intéressant et semble particulier à ce régiment.
merci Didier
merci Didier
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Re: le 8e de ligne
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Re: le 8e de ligne
Drapeaux français présentés à la Whitehall Chapel de Londres. Gravure par Ackermann. (Repository of Arts)
Le plus à droite est celui du 8ème de ligne, pris par le 2ème bataillon du 87th regiment of foot lors de la bataille de Chiclana-Barrossa. Le commentaire de la planche indique que ce trophée "appeared without a colour but it is distinguished from the others by a wreath around his neck". Bref, l'aigle du 8ème était ornée d'une couronne de laurier en or, remise par la ville de Paris en 1807.
Dernière édition par Pierre Baptiste le Mar 5 Mar - 10:42, édité 1 fois
Pierre Baptiste- Admin
- Messages : 149
Date d'inscription : 10/09/2012
Age : 32
Localisation : Lyon
Re: le 8e de ligne
superbe
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: le 8e de ligne
Bonjour,
Je pense que c'est dans un numéro de la Sabretache que l'on parle des couronnes de laurier en or.
Lorsque j'aurais remis la main sur l'article, je vais en faire un petit résumé si cela vous interesse ?
Manu
Je pense que c'est dans un numéro de la Sabretache que l'on parle des couronnes de laurier en or.
Lorsque j'aurais remis la main sur l'article, je vais en faire un petit résumé si cela vous interesse ?
Manu
Dernière édition par Manuc le Mer 13 Mar - 19:36, édité 1 fois
Re: le 8e de ligne
volontiers
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: le 8e de ligne
Bonjour,
Voici une photo du surmoulage de l'aigle du 8e
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Photo : Magazine uniforme n°60 de 1981.
Manu
Voici une photo du surmoulage de l'aigle du 8e
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Photo : Magazine uniforme n°60 de 1981.
Manu
Dernière édition par Manuc le Jeu 8 Aoû - 7:10, édité 1 fois
Re: le 8e de ligne
Dans le magazine Uniforme n° 60, M. Pierre Charrié, a écrit un article intitulé 1804-1815, Les Aigles françaises.
Voici la partie consacrée aux couronnes de la ville de Paris.
Une députation des maires de Paris vient à Schönbrunn en 1805. Lors de la réception par l'Empereur, Dupont, maire du 7e , déclare :... Nous supplions Votre Majesté d'accorder des aigles d'or à ces braves phalanges qui ont conquis des drapeaux et des canons... Par la suite , l'Empereur donne son accord à la ville de Paris afin qu'elle fasse exécuter e 1806 des couronnes d'or destinées à être suspendue aux aigles. Par une lettre du préfet de la Seine du 27 novembre 1811, nous savons que 39 couronnes seulement furent distribuées sur un total de 378. Toutes les autres restèrent au dépôt de la préfecture. Le 20 octobre 1811, l'Empereur écrit au ministre de la guerre : ... on pourrait les envoyer aux corps à la première occasion... Ce désir est sans suite. Toutes ces couronnes ont disparu sans laisser de traces. Nous les connaissons grâce à un ancien dessin calqué sur la couronne du 8e de ligne entourant l'aigle perdue à Barrosa, jadis au Royal Chelsea Hospital de Londres (remplacé actuellement par un moulage). Elle est constituée par une branche de feuille de lauriers en or avec en bas un noeud en émail bleu. Le 25 novembre 1807, 19 couronnes sont remises à la garde impériale. La répartition est assez problématique. Nous nous rallions à la première hypothèse émise par Hollander, car comme les troupes de ligne, la garde n'eut pas plus de deux couronnes par corps qu'elle qu'en ait été le nombre de bataillons ou escadrons.
1er grenadiers à pied : 2;
2e grenadiers à pied : 2;
1er chasseurs à pied : 2;
2e chasseurs à pied : 2;
Marins : 1;
Grenadiers à cheval : 2;
Chasseurs à cheval : 2;
Mamelouks : 1;
Artillerie à cheval : 2;
Gendarmerie d'élite : 3 (1 pour le bataillon, 2 pour les escadrons)
Vingt couronnes sont remises courant 1808 à divers régiments : 8e, 54e, 45e, 69e, 39e et 76e de ligne, 16e et 6e léger, 2e et 4e hussards. Chaque régiment reçoit deux couronnes. Nous savons par le lieutenant Chevalier que l'aigle des chasseurs à cheval de la gare a encore sa couronne en 1813, tandis que le 54e en 1812 renvoie d'Espagne à Paris une aigle ornée de sa couronne. Pour les autres, nous n'avons aucune information.
Voici la partie consacrée aux couronnes de la ville de Paris.
Une députation des maires de Paris vient à Schönbrunn en 1805. Lors de la réception par l'Empereur, Dupont, maire du 7e , déclare :... Nous supplions Votre Majesté d'accorder des aigles d'or à ces braves phalanges qui ont conquis des drapeaux et des canons... Par la suite , l'Empereur donne son accord à la ville de Paris afin qu'elle fasse exécuter e 1806 des couronnes d'or destinées à être suspendue aux aigles. Par une lettre du préfet de la Seine du 27 novembre 1811, nous savons que 39 couronnes seulement furent distribuées sur un total de 378. Toutes les autres restèrent au dépôt de la préfecture. Le 20 octobre 1811, l'Empereur écrit au ministre de la guerre : ... on pourrait les envoyer aux corps à la première occasion... Ce désir est sans suite. Toutes ces couronnes ont disparu sans laisser de traces. Nous les connaissons grâce à un ancien dessin calqué sur la couronne du 8e de ligne entourant l'aigle perdue à Barrosa, jadis au Royal Chelsea Hospital de Londres (remplacé actuellement par un moulage). Elle est constituée par une branche de feuille de lauriers en or avec en bas un noeud en émail bleu. Le 25 novembre 1807, 19 couronnes sont remises à la garde impériale. La répartition est assez problématique. Nous nous rallions à la première hypothèse émise par Hollander, car comme les troupes de ligne, la garde n'eut pas plus de deux couronnes par corps qu'elle qu'en ait été le nombre de bataillons ou escadrons.
1er grenadiers à pied : 2;
2e grenadiers à pied : 2;
1er chasseurs à pied : 2;
2e chasseurs à pied : 2;
Marins : 1;
Grenadiers à cheval : 2;
Chasseurs à cheval : 2;
Mamelouks : 1;
Artillerie à cheval : 2;
Gendarmerie d'élite : 3 (1 pour le bataillon, 2 pour les escadrons)
Vingt couronnes sont remises courant 1808 à divers régiments : 8e, 54e, 45e, 69e, 39e et 76e de ligne, 16e et 6e léger, 2e et 4e hussards. Chaque régiment reçoit deux couronnes. Nous savons par le lieutenant Chevalier que l'aigle des chasseurs à cheval de la gare a encore sa couronne en 1813, tandis que le 54e en 1812 renvoie d'Espagne à Paris une aigle ornée de sa couronne. Pour les autres, nous n'avons aucune information.
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