le général Beaufol

Jean-Baptiste Beaufol dit Beaufort de Thorigny, né à Paris en 1761. Soldat au régiment ci-devant de Languedoc 1777. Il sert dans le régiment de Dragons d’Orléans, (16ème de l’arme en 1791) 1778. Garde Nationale soldée de Paris, 4ème division, compagnie Demongé, en octobre 1789. Adjudant Sous-officier à la 31ème division de Gendarmerie en août 1792. Il sert à l’Armée du Nord en octobre 1792. Adjudant-général chef de Bataillon nommé par Beurnonville le 23 octobre 1792, blessé de 2 coups de sabre l’un à la tête, l’autre au cou à la bataille de Jemappes, le 6 novembre. Il sert aux sièges de Gand, Breda et Gertruydenberg, puis à la bataille de Neerwinden, le 18 mars 1793. Il sert à la bataille de Tourcoing, où il est blessé d’un coup de sabre à la main gauche, d’un autre à l’œil et d’un coup de feu au bras droit, le 18 mai 1793. Il sert à la retraite du camp de César, puis il est envoyé à Orléans avec le grade de général de Brigade, 18 août 1793. Général de Division provisoire (il sera encore un peu plus tard) nommé à Orléans par le représentant Laplanche le 14 octobre, il commande l’arrondissement de Mortain et l’Armée des Côtes de Cherbourg par intérim, le 15 novembre 1793 « car le 13 frimaire an 2 après avoir commandé en chef par ordre du représentant du peuple jean bon st André a l'armée des cotes de Cherbourg au moment du siège de Granville je fus promu par ce même représentant du peuple au grade de général de division ». Il est blessé d’un coup de feu à la main droite à l’affaire de La Pellerine, le même jour, il commande ensuite à Rennes. Il fait prisonnier le Prince de Talmont le 2 janvier 1794, détruit la bande de François Cottereau dans la forêt du Pertre, puis il est vainqueur de Puisaye et des chouans à Liffré. Commandant la division militaire de Rouen, il est confirmé général de Brigade et envoyé à l’Armée des Pyrénées-Orientales en août 1794. Il commande la 1ère brigade de la division Augereau et fut blessé le 19 septembre. Il sert à la bataille de la Montagne Noire, le 17 novembre et commande la 2ème division de Pérignon à la mort de Dugommier. Il et blessé d’un coup de feu à la jambe droite à la reconnaissance de Bascara le 1er mars 1795. Autorisé à prendre sa retraite en septembre 1795, il est toutefois envoyé à l’Armée du Nord, comme commandant de la place d’Ypres, dès le 12 octobre, puis à Ostende. Employé à la 16ème division militaire entre 1796 et 1798. Il demande sa confirmation au grade de général de division le 23 messidor an VII, il est réformé en 1801, et un court moment remis en activité en 1809. Il est fait Chevalier de Saint-Louis en 1815, s’engage dans les volontaires royaux en mars et obtient une retraite en 1816. Il meurt à Corbeil dans la Seine-et-Oise en 1825