le comités de surveillance en Lyonnais et Forez
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le comités de surveillance en Lyonnais et Forez
Archives et documents numérisés sur les comités de surveillance dans le Forez et le Loynnais
http://www.asso-sehri.com/comitesdesurvei3/index.html
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le comités de surveillance en Lyonnais et Forez
Voici un fil de discussion, dans le cadre de l'enquête nationale sur les comités de surveillance :
Le 20 décembre 1793 (30 frimaire), les représentants en mission Fouché, Albitte et Laporte suppriment le comité de surveillance générale de Commune-Affranchie (à compétence communale), pour ne laisser subsister que les comités de surveillance de section et la commission temporaire de surveillance républicaine (à compétence départementale).
Dans les procès-verbaux de la municipalité, cette suppression du comité de surveillance générale de la commune est motivée par l'application d'un décret du 20 frimaire (10 décembre).
A Paris, éclate un conflit entre la convention et la commune de Paris fin novembre début décembre 1793, au sujet de l'autorité sur les CDS de section. En effet, le décret du 14 frimaire sur le gouvernement révolution précise, section II, article 9 : "Néanmoins, afin qu'à Paris l'action de la police n'éprouve aucune entrave, les comités révolutionnaires continueront de correspondre directement et sans aucun intermédiaire, avec le comité de sûreté générale de la Convention, conformément au décret du 17 septembre dernier" (AP, t. 80, p. 631).
La configuration politique est comparable à Lyon : Fouché, Albitte et Laporte se méfient de la municipalité Bertrand et de son comité de surveillance générale, composé de jacobins locaux qui cherchent à se venger de leurs adversaires politiques et qui procèdent à des arrestations un peu trop massives au goût des représentants. La suppression du comité de surveillance générale apparaît bien ainsi comme une étape de la reprise en main des CDS lyonnais.
Il y aurait donc probablement eu extension de la clause parisienne à Lyon.
Le 20 décembre 1793 (30 frimaire), les représentants en mission Fouché, Albitte et Laporte suppriment le comité de surveillance générale de Commune-Affranchie (à compétence communale), pour ne laisser subsister que les comités de surveillance de section et la commission temporaire de surveillance républicaine (à compétence départementale).
Dans les procès-verbaux de la municipalité, cette suppression du comité de surveillance générale de la commune est motivée par l'application d'un décret du 20 frimaire (10 décembre).
A Paris, éclate un conflit entre la convention et la commune de Paris fin novembre début décembre 1793, au sujet de l'autorité sur les CDS de section. En effet, le décret du 14 frimaire sur le gouvernement révolution précise, section II, article 9 : "Néanmoins, afin qu'à Paris l'action de la police n'éprouve aucune entrave, les comités révolutionnaires continueront de correspondre directement et sans aucun intermédiaire, avec le comité de sûreté générale de la Convention, conformément au décret du 17 septembre dernier" (AP, t. 80, p. 631).
La configuration politique est comparable à Lyon : Fouché, Albitte et Laporte se méfient de la municipalité Bertrand et de son comité de surveillance générale, composé de jacobins locaux qui cherchent à se venger de leurs adversaires politiques et qui procèdent à des arrestations un peu trop massives au goût des représentants. La suppression du comité de surveillance générale apparaît bien ainsi comme une étape de la reprise en main des CDS lyonnais.
Il y aurait donc probablement eu extension de la clause parisienne à Lyon.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: le comités de surveillance en Lyonnais et Forez
membres du comité de surveillance de Villié-MOrgon au 13 thermidor an II :
Bailly P., Gaudet B., Lardet, Vernay secrétaire, Louis Moras, Gailleton, Desvignes fils.
membres du comité de surveillance de Villié-Morgon au 19 messidor an II :
Bulliat, Gailleton, Vernay président, Bailly, Louis Meras, Desvignes fils, Vincent Michaud, Lordet secrétaire.
Bailly P., Gaudet B., Lardet, Vernay secrétaire, Louis Moras, Gailleton, Desvignes fils.
membres du comité de surveillance de Villié-Morgon au 19 messidor an II :
Bulliat, Gailleton, Vernay président, Bailly, Louis Meras, Desvignes fils, Vincent Michaud, Lordet secrétaire.
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