12ème de ligne

voici un shako du 12e conservé à l'Empéri

http://assosehri.chez.com/lemuseemilitaire/page108.html

aisni que des boutons petits modules

http://assosehri.chez.com/infanteriedelign/page12.html

ainsi que quelques documents sur le régiment

http://www.asso-sehri.com/12edeligne/index.html

porte drapeau du 12e de ligne.
Mannequin réalisé par les frères Brunon

http://sehriasso.chez.com/lemuseemilitaire/page253.html

Pertes du 12ème de ligne à la bataille d'Auerstaedt, relevé de l'historique du 12ème de ligne de G. Denon Dahlmann :

Blessés :

Colonel Vergez a eut le corps traversé de trois balles, il est laissé pour mort sur le champ de bataille mais sera soigné et finalement nommé général de Brigade par l'Empereur le 23 octobre 1806.

7 Capitaines : Philippier, il sera ensuite nommé chef de bataillon, Guerry et Argenton qui meurent de leurs blessures, Boumard, Lebon, Dechambe et Renault.

3 Lieutenants : Sensenbrener qui meurt de ses blessures, Robert qui sera ensuite chef de bataillon, Chatillon.

5 Sous-lieutenants : Caillot (ensuite capitaine), Plissonneaux, Monnier, Bouyer (tous ensuite lieutenants), Ripert.

1 adjudant, Boudin (ensuite capitaine).

2 sergent-majors Gérard (ensuite capitaine) et Boucherie.

5 sergents, Buret (ensuite capitaine), Rancurel et Mignard (ensuite sous-lieutenants), Barboteaux et Fourrier (ensuite Lieutenants).

11 caporaux : Henry, Etienne, Berlaud, Hiérard tous devenus ensuite capitaines, Châtellier ensuite adjudant-major, Desnaud, Martin, Thouvenin et Gilbert tous devenus ensuite lieutenants, Cointin et Soldat tous deux devenus sous-lieutenants.

Parmi les tués :

3 capitaines, Marou, Minon, Chapellier.

3 lieutenants, Frédéric Humbert, Dessoindre et Leblanc.

4 sous-lieutenants, Palato, Bouteillier, Léger et Viard

Pertes du 12ème de ligne au combat des redoutes du pont de Czarnowo, dans la nuit du 23 au 24 décembre 1806 :

Le Capitaine Fournier, le lieutenant Noël son tués.

Le lieutenant Joseph Nicourt, le sergent-major Pierson (ensuite sous-lieutenant) et le sergent Buret (ensuite capitaine) sont blessés.

Pertes du 12ème de ligne au combat de Pultusk, le 26 décembre 1806 :

Capitaine Laluyé ensuite chef de bataillon blessé ainsi que le sergent Porte (ensuite capitaine), les sergents Antoine, Bouyer (ensuite lieutenants) et le sergent Masson (ensuite sous-lieutenant).

Pertes du 12ème de ligne à Eylau, 8 février 1807

Blessés :

Sergent Dresnaud ensuite lieutenant

Caporal Richelet également ensuite lieutenant

Tué

Capitaine Charles Godard

18 croix de chevaliers de la Légion d'Honneur sont distribués au 12ème de ligne :

capitaines Moteau, Renaud, Bonnard, Gruau, Hobquin, Fusier et Guyot

lieutenants Ripert, Drouaillet

sous-lieutenants Lazare et Carré

Adjudant Antoine,

Sergents Burette et Porte

Fourrier Garnier

Caporal Mulot

Voltigeur Pageot

Grenadier Voisin

Pertes du 12ème de ligne à Friedland, le 14 juin 1807 :

Blessés :

Fourrier Bichelet et le caporal Campenon (qui deviendront tous les deux lieutenants)

Pertes du 12ème de ligne à la bataille d'Eckmühl, le 22 avril 1809 :

300 hommes tués

Blessés :

Lieutenant Bourdet (ensuite capitaine)

Adjudant Antoine et le sergent Thouvenin (ensuite lieutenants)

Pertes du régiment à la prise de Ratisbonne, le 23 avril 1809 :

Blessés :

Capitaine Pelissier, sous-lieutenant Roussel et les fourriers Paris et Abraham (qui deviendront tous les trois lieutenants).

Pertes du 12ème de ligne au combat d'Engerau, le 3 juin 1809 :

400 hommes et 36 officiers tués ou blessés

Blessés :

Chef de bataille Becker (ensuite major au 127ème régiment)

Adjudant-major Michelet

Bonfillou 1er porte-aigle (ensuite capitaine de Grenadiers

Carot porte-aigle,

Capitaine Fusier (ensuite chef de bataillon au 21ème de ligne)

Capitaines Masseraud, Mitel et Bourdot

Lieutenant Thiéry et de Beaulieu

Sous-lieutenant Hiaguy

Adjudant Pierson (ensuite sous-lieutenant)

Sergent-majors Senault (ensuite adjudant-major) et Bouyer (ensuite lieutenant)

Sergent Porte (ensuite capitaine)

Caporal Pradel (ensuite lieutenant)

Les pertes du 12ème de ligne à la bataille de Wagram le 6 juillet 1809 :

Blessés :

Chefs de bataillon Hémon, Montegremar et Guyot

Capitaine Laluyé

Lieutenants de Rumigny, Caillot, Fougery, Baron, Delaune, Thiery, Boucherie et François

Adjudants Sous-officiers Antoine Mitel (ensuite Capitaine), Gérard (ensuite Lieutenant),

Sergent-majors Berlaud (ensuite capitaine), Barboteaux (ensuite lieutenant), Benoit, Marchand, Millot, Devert et Varenne (tous ensuite sous-lieutenants)

Sergents Gilbert et Hiérard (ensuite capitaines), Rosier (ensuite Adjudant-major), Pradel, Deidoux (ensuite Lieutenants), Cordon, Dauvé, Mignard, Masson, Perceau et Gallier (ensuite tous sous-lieutenants).


Le chef de bataillon Pierre du 12ème de ligne fut nommé Major dans la Garde impériale

Le commandant Thoulouze du 33ème de ligne fut nommé Colonel au 12ème de ligne, Denon écrit : cet officier supérieur fut reçu avec acclamations par le régiment. A Aboukir, il avait fait prisonnier le pacha qui commandait l'armée turque, sa réputation de bravoure incontestée, couvert de blessures, cité plusieurs fois pour ses actes de courage il était aimé et estimé de tous, particulièrement au corps du Prince d'Ecklmühl

Les pertes du régiment à la bataille de Smolensk, les 17 et 18 août 1812 :

Tués :

Capitaine Delaune,

Lieutenants Monnier, Masson et Moraggi,

Sous-lieutenants Pierson

Blessés :

Capitaine Beaulieu,

Lieutenants Thiery, Rouy, Chapuy et Senault,

Sous-lieutenant Barboteaux,

Sergent-majors Mignard, Blavier et Cousin qui seront tous ensuite sous-lieutenants

Les pertes du 12ème de ligne à la bataille de Valoutina, 19 août 1812 :

Chef de bataillon Robert, il enfonce la ligne ennemie au début de l'action avec son bataillon, il est blessé dans l'action, et dans l'obscurité d'un coup de feu à la poitrine, et frappé de 22 coups de lance. Il a également son cheval tué sous lui, et eut le bras cassé dans sa chute. Il est laissé pour mort mais sera évacué, soigné et nommé par la suite major au 27ème de ligne.

Le Chef de bataillon Martin, fut cité pour son courage et sa valeur dans la bataille

Le lieutenant Etienne fit prisonnier le général Tuschkof

Le lieutenant Pierre Rouby, défendit une position pendant 9 heures avec 120 hommes, il la conserva et fut nommé capitaine.

Le Tambour-major Vingard assomma d'un coup de canne un officier russe.

Le Colonel Toulouze fut frappé mortellement d'un boulet de canon.

Le chef de bataillon Hémon est tué, ainsi que les capitaines François, Guérinot, Roussel, Louis François et le sous-lieutenant Bastide.

Le major en second Clément fut grièvement blessé et mourut de ses blessures.

Parmi les blessés se trouvaient :

Les capitaines Dehis (ensuite chef de bataillon), Martin (des grenadiers),

Les lieutenants Antoine, Willemaut, Hédiard,

Les sous-lieutenants Sarazin, Joannas, Rosier (ce dernier ensuite adjudant-major), Dauré, Millot,

Le sergent Girardin ensuite sous-lieutenant

Le régiment perd à lui seul 1 500 hommes à Valoutina tant blessés que tués.

30 légions d'Honneur furent distribuées :

Capitaines Brets, Dehis, Petitjean, Carré, Lécu, de Rumigny, de Beaulieu, Humbert.

Lieutenants Etienne, Rota, Leclerc, Villemain, Rouby, Boyer, Berlaud et Barzin,

Tambour-major Vingard,

Sergent Vacheron,

Soldats Gilbert, Frédéric, Ganavial, Marchiduc, Louis Georget, Gaudier, Becker, Varenne, Hugot, Pitois,

Grenadiers Lefèvre,

Canonnier Houlier.

Pertes du régiment à la bataille de la Moskova le 7 septembre 1812 :

400 tués ou blessés

parmi les tués :

Lieutenants Moustardier, Baillot et Barzin,

Sous-lieutenants Magnien et Delasse.

Parmi les blessés :

Chef de bataillon Martin

Capitaines Dehis, Gérard (ce dernier sera ensuite chef de bataillon), Fougery, Etienne, Henry,

Adjudant-majors Michelet et Bonfillou,

Lieutenants Dresnaud, Campenon,

Fourrier Dozan.

Perte du régiment à la bataille de Maloïaroslavets, le 24 octobre 1812 :

Lieutenant Ricardat tué


Pertes du 12ème de ligne à Viazma le 3 novembre 1812 :

Blessés :

chefs de bataillon de Beaufort et Gérard

Capitaine Roussel,

Lieutenant Marin Lefèvre

sous-lieutenant Blavier.


A la fin de la retraite, le 2ème bataillon ne compte plus que 79 hommes, officiers compris.

Pertes du régiment durant le désastre de Kulm, les 29 et 30 août 1813 :

Tués :

Capitaines Carot, Buret, de Beaulieu, Berlaud, Mayssart, Lecat.

Lieutenants Ribot, Hédiard, Richelet et Paris.

Blessés :


Chef de bataillon Monnier,

Capitaines Rouy, Chapuy, Ceha, Delforge, Michelet, le capitaine de grenadiers Bonfillou,

Adjudant-major Senault,

Lieutenants Dresnaud, Lefèvre, Cordon, Thouvenin

Sous-lieutenants Michel, Garnesson, Girardin, Perceau

Sergent-major Hobart (ensuite sous-lieutenant).

Pertes du régiment au combat de Peterswald le 14 septembre 1813 :

Blessures du chef de bataillon Monnier, et du lieutenant Garnesson

Tués :

Capitaines Watelié et Bassour, lieutenant Martin.


Blessure encore du capitaine Trouslot le 10 octobre 1813

Blessure pour le lieutenant Pradel et les sous-lieutenants Michel et Cousin au combat de Dohna, le 19 octobre 1813.



Pertes du régiment à la bataille de Leipzig, le 19 octobre 1813 :

blessures des capitaines Ceha et Lafargue, du sous-lieutenant Michel, ils sont également fait prisonniers.

Pertes du régiment lors du blocus de Dresde où le maréchal Gouvion Saint-Cyr est encerclé :

le 5 novembre lors d'une sortie :

Tués :

sous-lieutenants Maudet et Monbet.

Blessés :

Capitaine Bonfillou, Michelet et Thiery,

Lieutenant Pradel, sous-lieutenant Cousin.


Le 11 novembre malgré l'obtention au départ des honneurs de la guerre, les Autrichiens retiennent prisonniers les hommes de la garnison, dont pour le 12ème de ligne :

Colonel Baudinot,

chefs de bataillon Gérard et Monnier,

Adjudant-major Villinger, Chirurgien-major Fischer, chirurgiens-aides-majors Bayeux et Ducuing, chirurgiens-sous-aides-majors Lecerf, Maheu et Méliodou,

Capitaines Michelet, Bonfillou, Thiéry, Roussel, Mitel, Etienne, Pradel, Willemaut, Lemaire, Trouslot,

Lieutenants, Foullez, Lacroix, Barboteaux, Tarte, Gilbert, Campenon,

Sous-lieutenants Joly, Weis, Bernard, Cousin, Millot, Michel et Merle.


Deux autres compagnies sont faites prisonnières lors de la reddition de la place de Stettin, le 5 septembre 1813 :

avec les officiers suivants : les capitaines Petitjean et Beaulieu, les lieutenants Renaud, Glorieux et Joannas, les sous-lieutenants Silfrain Lazard et Darrabiat.


Un détachement du 12ème de ligne est aussi fait prisonnier lors de la reddition de la place de Torgau, le 16 janvier 1814 : avec le Capitaine Barté, le lieutenant Bénard, les sous-lieutenants Mignard et Perceau.

Durant la campagne de 1814, le 12ème de ligne a à déplorer les pertes de :

lors de la défense de Berg-Op-Zoom, le 8 mars 1814 :

Lieutenant Fougler tué,

Capitaine Rougerie blessé.


lors de la bataille d'Arcis-sur-Aube le 20 et 21 mars 1814 :

Major Letellier (mort de ses blessures) et le commandant Darde, grièvement blessé. Le capitaine Masson, le capitaine Roux et le lieutenant Derinx furent aussi blessés.

Durant la campagne de Belgique en 1815, le 12ème de ligne perd :

à la bataille de Fleurus (Ligny) le capitaine Porte, le lieutenant Glorieux et le sous-lieutenant Gallien furent blessés.

A Namur, le 20 juin 1815, le sous-lieutenant Champy fut tué, le sous-lieutenant Léon blessé.

Le 2 juillet 1815 au combat de Châtillon et à Sèvres, blessure de l'adjudant-major Senault.

Petit historique illustré du 12e de Ligne http://frederic.berjaud.free.fr/Articles_de_Didier_Davin/012edeligne/12e_de_ligne.htm
Bonne lecture  

Laurent a écrit:
Le chef de bataillon Pierre du 12ème de ligne fut nommé Major dans la Garde impériale

Bonjour
Cet officier m'intéresse!
Auriez-vous d'autres informations sur lui?
Cordialement
Bernard

bernard8416 a écrit:

Laurent a écrit:Le chef de bataillon Pierre du 12ème de ligne fut nommé Major dans la Garde impériale

Auriez-vous d'autres informations sur lui?

cette information est a priori erronée, Pierre n'ayant pas servi dans la GI ...

Biographie du colonel Pierre  (source = Dico des colonels de Napo, de D. et B. Quintin) :

PIERRE  (Charles-Antoine, chevalier), colonel du 29e régiment d'infanterie de ligne.

Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 13 avril 1769. Tué au combat de l'île de Willemsbourg devant Hambourg (Allemagne) le 9 février 1814.
Fils d'Antoine Pierre, marchand, et de Marie-Thérèse Falque ; marié à Marie-Rose Favier.

Sergent au 2e bataillon des fédérés de Marseille, 18 octobre 1792 ; sous-lieutenant au 3e bataillon de la Montagne, 18 septembre 1793 ; prend part au siège de Toulon où il est blessé d'un éclat de bombe à la tête, septembre 1793 - 19 décembre 1793 ; adjoint à l'adjudant-général Hardouin, 24 décembre 1793 ; fait campagne à l'armée des Pyrénées-Orientales, 1794-1795 ; lieutenant, 3 février 1794 ; blessé d'un coup de sabre au bras gauche au passage de la Fluvia, 30 avril 1795 ; rejoint l'armée d'Italie, 1796-1797 ; nommé capitaine, 23 février 1796 ; aide de camp du général Puget de Brabentane, 23 avril 1796 ; aide de camp du général Zayonchek, 13 juin 1797 ; sert à l'armée d'Orient ; reçoit deux coups de feu à la cuisse droite en Haute-Égypte, 15 mars 1799 ; se voit accorder le grade de chef d'escadron à titre provisoire par le général Kléber, 19 septembre 1799 ; confirmé dans ses fonctions d'aide de camp, 30 avril 1801 ; confirmé dans son grade de chef d'escadron, 29 mai 1801 ; rentre en France à la fin de l'année 1801 après avoir perdu un œil par suite d'ophtalmie ;  chevalier de la Légion d'Honneur, 14 juin 1804 ; participe auprès du général Zayonchek à la campagne de 1805 à la Grande Armée ; chef de bataillon au 6e léger, 15 août 1806 ; passé au 12e de ligne, 29 septembre 1806 ; fait campagne à la Grande Armée en Prusse et en Pologne, 1806-1807 ; bénéficiaire d'une dotation de 2.000 francs sur les biens réservés en Westphalie, 19 mars 1808 ; fait campagne à l'armée d'Allemagne, 1809 ; blessé d'un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Ratisbonne, 23 avril 1809 ; blessé d'un coup de feu à la cuisse droite à la bataille de Wagram, où il reçoit en outre une forte contusion à la tempe gauche, 6 juillet 1809 ; nommé major du 84e régiment d'infanterie de ligne, 27 août 1809 ; fait chevalier de l'Empire par lettres patentes du 18 août 1810 ; promu colonel en second, 21 février 1813 ; prend le commandement du 12e régiment provisoire à la Grande Armée en Saxe ; blessé d'un coup de feu au bras droit devant Zukau, 4 juin 1813 ; officier de la Légion d'Honneur, 22 juin 1813 ; nommé colonel du 29e régiment d'infanterie de ligne, 22 juillet 1813 ; participe sous les ordres du maréchal Davout à la défense de Hambourg.

Super!
Un jour, quand j'aurai des sous, il faudra que je m'achète ce livre des Quintin...