Baron d'empire

Bonjour,
JE recherche un baron d'empire, il s'appelle Dianous de la Pérrotine, Peu être dans le Vaucluse, mais pas sur...et aussi une noblesse de robe chez les Capitoul, du nom de Portier...
Merci

Georges a écrit:Je recherche un baron d'empire, il s'appelle Dianous de la Pérrotine, Peu être dans le Vaucluse, mais pas sur...

il s'agit de Alexandre César Hilarion Esprit Dianous de la Perrotine, né le 20 décembre 1767 à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), mort le 4 février 1859 à Sérignan-du-Comtat.
Fils de Pierre-Joseph-Marie de Dianous, écuyer, lieutenant-colonel d'infanterie, et de Marie-Catherine-Henriette de Gassin.

Après ses études à l'école militaire de Tournon où il entre en 1783, il est admis comme élève sous-lieutenant à l'école du génie de Mézières, 1er janvier 1786 ; en sort aspirant lieutenant en second à la brigade du génie de Toulon, 1er avril 1788 ; lieutenant de 2ème classe, 1er janvier 1791 ; exerce ses fonctions à Mont-Dauphin, 5 mai 1791 ; lieutenant de 1ère classe, 1er juin 1791 ; capitaine, 8 février 1792 ; affecté à l'armée des Alpes, 23 septembre 1792 ; reçoit pour mission de diriger les travaux de défense de Mont-Dauphin ; attaché à la direction des fortifications de Besançon, 1er septembre 1793 ; employé à l'armée du Rhin devant Mayence, 9 novembre 1794 ; passé à la division de droite de l'armée du Rhin, 1795 - février 1796 ; nommé chef du génie à Mont-Lyon (nom donné sous la Révolution à Mont-Dauphin) le 9 novembre 1795, il rejoint cette place en février 1796 ; est chargé de détruire les fortifications de Suse et de la Brunette en juin - juillet 1796 ; passé à l'armée d'Italie, il est appelé à se rendre devant Mantoue, décembre 1796 ; nommé chef de bataillon, sous-directeur des fortifications, 23 janvier 1797 ; continue d'être employé aux travaux de démolition des places du Piémont et dirige les travaux des places de Bergame et Brescia ; adjoint aux commissaires du gouvernement français désignés pour délimiter les frontières de la France et du Piémont, août 1797 - mars 1798 ; désigné pour servir à nouveau à l'armée d'Italie, 23 février 1798 ; arrive à destination, 21 mars 1798 ; dirige les travaux de mise en défense des places de Bergame, Brescia, la Rocca d'Anfo, Peschiera et de toute la partie des frontières du Piémont proches du Tyrol ; prend part au siège du château de Milan et est fait prisonnier de guerre, 23 février 1799 ; libéré sur parole, 25 mai 1799 ; rentre en France pour remplir les fonctions de sous-directeur des fortifications à Mont-Lyon, 28 juin 1799 ; sert ensuite en Italie, à Turin, pour y démolir les fortifications de cette place, 20 juillet 1800 ; affecté à l'armée d'Italie, 10 décembre 1800 ; chef du génie à Turin, 21 janvier 1801 ; sous-directeur des fortifications à Mont-Lyon, 27 juin 1801 ; puis à Genève, 10 février 1802 ; commandant du génie à l'armée d'Helvétie, 16 octobre 1802 ; sous-directeur des fortifications des place et citadelle d'Alexandrie, 20 janvier 1803 ; appelé à la Grande Armée, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, fin 1806 - 1807 ; nommé commandant du génie du 1er corps de la Grande Armée, 7 janvier 1807 ; attaché au quartier-général de la Grande Armée, 3 septembre 1807 ; reprend ses fonctions de commandant du génie du 1er corps de la Grande Armée, 7 décembre 1807 ; promu colonel, 19 février 1808 ; désigné pour servir à l'armée d'Espagne, il reçoit l'ordre de se rendre à Bayonne, 11 septembre 1808 ; reçoit ensuite l'ordre de se rendre à Perpignan pour y  prendre le commandement du génie du corps d'armée du général Gouvion-Saint-Cyr (5ème puis 7ème corps de l'armée d'Espagne), 18 octobre 1808 ; fait campagne à l'armée de Catalogne jusqu'en septembre 1809, obtenant alors de rentrer en France pour y rétablir sa santé ; directeur des fortifications à Gênes, 10 septembre 1810 ; bénéficie d'un congé pour raison de santé, 21 février 1811 ; nommé à son issue directeur des fortifications à Toulon, 21 février 1812 ; maintenu dans son emploi sous la Première Restauration et chargé de remettre les places du comté de Nice au gouvernement du Piémont, mai 1814 ; reçoit par lettre du ministre de la Guerre du 27 juin 1814 avis qu'il est admis à la retraite au 1er janvier 1815 et que le roi lui accorde le grade honorifique de maréchal de camp par ordonnance du 21 juin 1814 ; sert au ministère de la Guerre au début des Cent-Jours, avril - mai 1815 ; voit sa solde de retraite fixée par décret impérial du 19 mai 1815 à 1.860 francs, correspondant à celle afférente au grade de colonel ; maintenu sous la Seconde Restauration dans la position de retraite, il se voit accorder par décision du 4 août 1815 une pension de 3.101 francs afférente au grade de maréchal de camp ; exerce les fonctions de maire de Sérignan, 1830 - 1835 ; ainsi que celles de conseiller d'arrondissement du canton est d'Orange, 1833 - 1848.
TITRES et DECORATIONS : chevalier de la Légion d'Honneur le 14 juin 1804, officier le 27 décembre 1814 ; chevalier de Saint-Louis le 19 juillet 1814 ; fait baron de l'Empire par lettres patentes du 24 janvier 1811 ; bénéficiaire d'une dotation de 4.000 francs sur les biens réservés en Westphalie le 17 mars 1808.
ARMOIRIES : (Comtat) parti au 1 d'argent à trois croisettes en pal d'azur, au 2 coupé en chef de gueules au fer de lance d'argent posé en bande pointe en haut et au franc-quartier des barons militaires.

Source : D. et B. Quintin - Dictionnaire des colonels de Napoléon ; D. Labarre de Raillicourt - Les Généraux des Cent-Jours et du gouvernement provisoire

Bonsoir
Superbe , merci pour cette information
Bonne soirée