La jeune garde en 1813-1814
Page 1 sur 1
La jeune garde en 1813-1814
J'espère avoir posté mon laïus au bon endroit. S'agissant de la garde, cela m'a semblé le bon endroit.
Je voulais vous faire part de quelques impressions et questions à propos de la jeune garde entre 1813 et 1814, et notamment au lendemain de la chute de l'Empereur et du retour de Louis XVIII.
J'ai entrepris de me pencher les registres des régiments des Tirailleurs de la jeune garde, notamment le 10è régiment qui m'intéresse plus particulièrement et sur lequel je travaille. Ce "dépouillement" fait ressortir plusieurs éléments intéressants. Je n'ai pas encore tout exploré, il y a pas mal de registres, mais ce que j'ai déjà regardé m'amène à quelques réflexions et questions que lje me permets de vous soumettre à tout hasard.
A l'exception du fait, déjà bien connu, que la plupart des Tirailleurs n'étaient que des gamins de 20 à 25 ans la plupart du temps, j'ai remarqué que, s'agissant de la destination des hommes, outre les indications de mutation dans un autre régiment qui peuvent être indiquées, il y a beaucoup de mentions telles que "étant resté en arrière", en Saxe, en France ou en Belgique selon les cas...
Que devons nous entendre par cette mention là ? S'agit-il d'un fourre tout comptant les disparus, les présumés morts, les déserteurs ??
Rares en effet sont les indications formelles telles que "Mort au champ d'honneur" à tel endroit, "prisonnier de guerre à.." ou "mort à l'hôpital de .."...
Beaucoup sont portés absents également depuis "l'affaire de Paris le 30 mars 1814" ou encore, "absent depuis la bataille de Laon le 9 mars 1814"... là on peut facilement imaginer que les hommes puissent n'avoir jamais pu rallier leur régiments au vu de la pagaille, ou avoir purement et simplement avoir déserté, ayant compris que c'était la fin...
Napoléon ayant abdiqué le 5 avril 1814, que s'est-il alors concrètement passé pour l'armée Française ? (En attendant sa réorganisation par décret du 12 mai 1814 ? )
Les différents régiments semblent avoir été cantonnés ça et là à l'arrêt des hostilités. Ont-ils reçu ordre de rallier telle ou telle ville ?
Au hasard des quelques désertions que j'ai pu recenser au cours du mois d'avril ou mai 1814 pour le 10è Tirailleurs, je remarque qu'elles se sont produites depuis Condé, Orléans, Valenciennes ou encore Lille et Fontainebleau... ce qui laisserait supposer que ce régiment, (qui combattait pour ses deux premiers bataillons en Belgique et pour le 3è, en France), ait été totalement éparpillé. Si tant est que plus aucun mouvement de troupes ne s'opérait.
Enfin, je relève aussi qu'une partie non négligeable des effectifs est congédiée entre juin et juillet 1814 et qu'une autre partie est incorporée dans un régiment de la ligne. Le 46ème précisément.
Donnait-on le choix aux hommes de rentrer chez eux ou de rempiler ou bien ce choix était-il fait de manière arbitraire ?? Le terme "congédier" me parait aller dans ce sens là non ?
Que sait-on précisément sur cette période ?
Merci pour les commentaires, éclaircissements ou précisions que vous pourrez faire. Le sujet est passionnant, comme tant de choses de cette glorieuse époque...
Je voulais vous faire part de quelques impressions et questions à propos de la jeune garde entre 1813 et 1814, et notamment au lendemain de la chute de l'Empereur et du retour de Louis XVIII.
J'ai entrepris de me pencher les registres des régiments des Tirailleurs de la jeune garde, notamment le 10è régiment qui m'intéresse plus particulièrement et sur lequel je travaille. Ce "dépouillement" fait ressortir plusieurs éléments intéressants. Je n'ai pas encore tout exploré, il y a pas mal de registres, mais ce que j'ai déjà regardé m'amène à quelques réflexions et questions que lje me permets de vous soumettre à tout hasard.
A l'exception du fait, déjà bien connu, que la plupart des Tirailleurs n'étaient que des gamins de 20 à 25 ans la plupart du temps, j'ai remarqué que, s'agissant de la destination des hommes, outre les indications de mutation dans un autre régiment qui peuvent être indiquées, il y a beaucoup de mentions telles que "étant resté en arrière", en Saxe, en France ou en Belgique selon les cas...
Que devons nous entendre par cette mention là ? S'agit-il d'un fourre tout comptant les disparus, les présumés morts, les déserteurs ??
Rares en effet sont les indications formelles telles que "Mort au champ d'honneur" à tel endroit, "prisonnier de guerre à.." ou "mort à l'hôpital de .."...
Beaucoup sont portés absents également depuis "l'affaire de Paris le 30 mars 1814" ou encore, "absent depuis la bataille de Laon le 9 mars 1814"... là on peut facilement imaginer que les hommes puissent n'avoir jamais pu rallier leur régiments au vu de la pagaille, ou avoir purement et simplement avoir déserté, ayant compris que c'était la fin...
Napoléon ayant abdiqué le 5 avril 1814, que s'est-il alors concrètement passé pour l'armée Française ? (En attendant sa réorganisation par décret du 12 mai 1814 ? )
Les différents régiments semblent avoir été cantonnés ça et là à l'arrêt des hostilités. Ont-ils reçu ordre de rallier telle ou telle ville ?
Au hasard des quelques désertions que j'ai pu recenser au cours du mois d'avril ou mai 1814 pour le 10è Tirailleurs, je remarque qu'elles se sont produites depuis Condé, Orléans, Valenciennes ou encore Lille et Fontainebleau... ce qui laisserait supposer que ce régiment, (qui combattait pour ses deux premiers bataillons en Belgique et pour le 3è, en France), ait été totalement éparpillé. Si tant est que plus aucun mouvement de troupes ne s'opérait.
Enfin, je relève aussi qu'une partie non négligeable des effectifs est congédiée entre juin et juillet 1814 et qu'une autre partie est incorporée dans un régiment de la ligne. Le 46ème précisément.
Donnait-on le choix aux hommes de rentrer chez eux ou de rempiler ou bien ce choix était-il fait de manière arbitraire ?? Le terme "congédier" me parait aller dans ce sens là non ?
Que sait-on précisément sur cette période ?
Merci pour les commentaires, éclaircissements ou précisions que vous pourrez faire. Le sujet est passionnant, comme tant de choses de cette glorieuse époque...
Sujets similaires
» livre"Histoire de l'ex-Garde"
» 10è Régiment des Tirailleurs Grenadiers de la Garde
» les tirailleurs à cheval de la Jeune Garde en 1815
» 2ème régiment des Tirailleurs-Chasseurs (Jeune Garde).
» Le 28ème de ligne
» 10è Régiment des Tirailleurs Grenadiers de la Garde
» les tirailleurs à cheval de la Jeune Garde en 1815
» 2ème régiment des Tirailleurs-Chasseurs (Jeune Garde).
» Le 28ème de ligne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum