La Légion des Pyrénées
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La Légion des Pyrénées
PETITE HISTOIRE DE LA LEGION NATIONALE DES PYRENEES 1792-1794
La Révolution a vu se lever pour sa défense une multitude d' unités de volontaires.
Dès le 27 Avril 1792, des légions "interarmes" françaises sont prévues pour épauler les armées aux frontières, composées de chasseurs à cheval , d' infanterie légère et d' artillerie .Elles combattront aussi avec des légions de volontaires étrangers constituées sur le même modèle.
Par décret du 16 septembre 1792, l' Assemblée, sur proposition du comité militaire présidé par Mathieu Dumas crée un corps de troupes légères dénommé Légion des Pyrénées, pour couvrir la frontière espagnole et épauler l' armée déjà en place;
Armée des Pyrénées qui est alors très faible numériquement et couvre de la Méditerranée à l' Atlantique.
Suivant le décret du 16 Septembre 1792, elle est composée d’infanterie et de cavalerie : 1600 chasseurs à pied , 600 chasseurs à cheval , 200 hommes d’artillerie et 100 ouvriers ; total : 2500.
Les 1600 chasseurs à pied sont formés en 2 bataillons et en compagnies, à l’instar des compagnies d’infanterie légère, et les chasseurs à cheval en 4 escadrons et compagnies semblables aux chasseurs à cheval ; les compagnies d’artillerie et d’ouvriers comme celles de l’armée de ligne.
D'illustres soldats y ont fait leurs armes : Pérignon, Clauzel, Jean Barbanègre, Bessières ...
En Novembre 1792 la Légion commence sa formation à Auch comme peut le constater Carnot en mission d' inspection.
Au début de 1793, la composition et l’état de l’encadrement de la Légion nationale des Pyrénées, sont ceux ci:
Etat-major :
-Colonel : Castelverd (Jean)
-Lieutenants-colonels d’infanterie : Pérignon (Dominique-Catherine) et Grésieux (Pierre-Joseph).
-Lieutenant-colonel d’artillerie : Prévost (Dominique)
-Lieutenants-colonels de cavalerie : Ramel (Jean-Pierre) et Deville (Imbert).
-Adjudants-majors d’infanterie : Forunier (Simon-Bernard) et Carbon (Jean-Baptiste-Thomas), cadet
-Adjudants-majors de cavalerie : Oulié (Antoine) et Carbon (Guilaume), aîné
-Quartier-maître Trésorier : Dunois (François-Marie Poirevite, dit)
Chasseurs à pied
Capitaines :
-Jouye des Roches (Pierre-Louis-François), détaché adjoint aux adjudants-généraux.
-Arnaud (Joseph-Antoine-Jacques)
-Charlet (Etienne)
-Tuncq (Aug.), dét. adj. aux adj. gén.
-Souleyrac (Antoine)
-Teulon (Jean)
-Roidot (Joseph)
-Ferrand (Jacques)
-Dejean-La Cassaigne (Jacques)
-Laval (Antoine)
-Reygasse (Jean-Baptiste)
Chasseurs à cheval
Capitaines :
-Reynaud (Benoît-Fr.-Régis), oncle
-Mamet (Jean-Claude)
-Clausel (Bertrand)
-Ramel (Baptiste-Pierre)
-Delfau (Jean-Dominique-Marie)
-Warmé de Janville (Jean-Baptiste-Adrien)
-Reynaud (Nicolas), neveu
-Mathieu (Pierre-Etienne)
Canonniers à pied : capitaines-commandants Heny Du Parc (Augustin-François) et Darzens (Pierre)
Canonniers à cheval : capitaine-commandant Le Breton (Guillaume-Gabriel)
Ouvriers :Capitaines-commandants Moffre (Jean-Baptiste-Edouard) et Pelletier (Jean-Ignace-Bonaventure)
Il est précisé que les emplois de l’état-major et ceux du grade de capitaine étaient seuls à la nomination du Conseil exécutif ; les cadres inférieurs étaient à remplir par la voie de l’élection ; il n’y avait pas encore été procédé.
LA GUERRE 1793- 1794
Le 7 mars 1793, sur le rapport de Bertrand Barère de Vieuzac, la France déclare la guerre à l'Espagne. L ' Armée des Pyrénées est alors dédoublée en Armées des Pyrénées Orientales (Roussillon) et Armées des Pyrénées Occidentale( Pays Basque).La Légion reste attachée à l' Armée des Pyrénées Orientales
La Convention Nationale envoi 3 commissaires de la République afin d'organiser la défense du territoire et de faire un inventaire des armes .
Ils ne peuvent que constater la situation:l' Armée est inconsistante.
Pendant ce temps l'armée espagnole se masse derrière les Pyrénées. . Le 17 avril 1793 le roi d'Espagne Charles IV lance ses troupes sous le commandement de Antonio Ricardos Carillo sur la Cerdagne et le Roussillon . Il choisit de faire deux diversions, la première en Vallespir et la deuxième, plus tard, en Cerdagne.
Le 17 avril 1793 , à la tête d'une forte armée, Ricardos franchit les Pyrénées. Il progresse rapidement et se rend maître de la vallée du Tech, puis il descend sur le Boulou, sur Maureillas. Face à lui la convention lance un appel à la population locale : en un rien de temps 10 000 hommes sont recrutés pour la défense de leur territoire,
Le général La Houlière, désavoué par les représentant se brûle la cervelle !
De Flers prend le commandement et se replie devant Perpignan avec Dagobert comme lieutenant . Le Camp de Mas Ros ou de l' Union devenait la principale position française.
Pendant ce temps, la Légion de Pyrénées s' organisait toujours mais à Toulouse.
Comme le montre le registre des arrêtés du Conseil d' administration du Département de la Haute Garonne ( Toulouse)
Du 5 mai 173 ..." Arrête que l' Etat Major, fera partir incessament pour Perpignan 1200 hommes à pied et armés de la Légion des Pyrénées...."
du 8 Mai 1793 :
Pétition du commandant de la Légion des Pyrénées, au nom de tout le corps pour que soit procédé à son organisation militaire à Toulouse avant d' être envoyée aux frontières.....
En conséquence les citoyens représentants du Peuple on nommé le citoyen Douziech, commandant de la Garde Nationale de Toulouse, pour faire fonction d' officier général, à l' effet de procéder à la dite organisation.....
Il sera délivré 1600 fusils de même calibre et 200 paires de pistolets de l' arsenal de Toulouse au commandant de la Légion... le nombre de souliers et de chemises nécessaires...
....la somme de 150.000 L pour décomptes des chasseurs et indemnités des officiers...
.....2 pièces de canons à l' infanterie et à la compagnie d' artillerie volante des chevaux de luxe mis sous séquestre.....
L' infanterie de la dite Légion partira le 12 et la cavalerie le 14 suivant......
Et pourtant le 14 Mai, l' organisation et les possibilités opérationnelles n' étaient pas parfaits. Un rapport d' inspection note: "....Il faudrait tenir la Légion au moins 2 mois en arrière ( du front) pour instruire , l' infanterie composée de deux tiers au moins de recrues neuves et la cavalerie hors d' état de servir en ce moment par le mauvais état des chevaux.."
Le départ de la Légion ne sera pourtant pas retardé devant l' urgence de la situation
Entre fin Mai et début Juin des renforts dont la Légion des Pyrénées étaient donc arrivés à Perpignan .Ce qui permit de repousser difficilement une attaque espagnole sur la ville le 17 Juillet. Au cours de cette bataille, Pérignon ramène la légion de Pyrénées au combat , un fusil à la main se joindre aux grenadiers du ci devant régiment de Champagne qui résistaient encore.......
La tenue ne devait guère être réglementaire puisque Bessières, alors adjudant sous officier de la cavalerie de la Légion fut envoyé à Toulouse pour hâter la confection des uniformes .
Dagobert prit le commandement des forces françaises alors que les Espagnols en Septembre s' emparaient de Rivesaltes et des Peyrestortes.
Les Espagnols ayant divisé leurs forces les Français reprennent Peyrestortes quelques semaines plus tard, Pérignon y était nommé général de brigade à titre provisoire le 18 Septembre, mais echouent à Trouillas.
L' Armée française est de nouveau désorganisée, démoralisée et des combats marquent la fin de l' année où avances et reculs se succèdent.
Les Espagnols réussissent à s' emparer de Collioures à la fin Décembre et grace à Pérignon qui menait l' arrière garde de la division d' Aoust, Perpignan était une nouvelle fois sauvé devant le camp de l' Union. Pérignon était alors nommé général de division.
Les deux armées prenaient alors leurs quartiers d' Hiver.
Pendant ce temps le 20 novembre 1793, la cavalerie de Légion nationale des Pyrénées avait été regroupée avec la compagnie de chasseurs à cheval de Perpignan et celle des dragons de Dordogne pour former le nouveau 22e Chasseurs à Cheval.
Il fallait à l' Armée des Pyrénées Orientales un chef capable . Le vainqueur de Toulon fut désigné: Dugommier assisté des représentant Milhaud ( le futur général de cavalerie) et Soubrany.
Au début de 1794 , les états majors furent bientôt épurés et des mesures " révolutionnaires " furent prises pour fournir l' Armée en matériel et uniformes. Les bataillons de volontaires furent entraînés, on forma des bataillons d' élite de chasseurs; Enfin les officiers supérieurs de cette Armée pourraient prouver leur valeur : Perignon, Compan, Clauzel, Augereau, Dugua, Davin , Bon, Bessières, Lannes, Mirabel.....
L' offensive française allait pouvoir débuter qui aboutirait aux victoires du Boulou et de la Montagne Noire.
En Avril 1794, on retrouve l' infanterie de la Légion des Pyrénées dans la division Dagobert à Puycerda; Dagobert qui avait lancé un "raid "en Cerdagne espagnole.
L'infanterie de la Légion des Pyrénées est alors renumérotée en 29e et 30 e bataillon de chasseurs avant de se transformer en 29e Demi brigade légère.
LES UNIFORMES DE L' INFANTERIE
Tenue de fond bleu passepoil rouge au collet, revers en pointe( très accentués) , retroussis, parements bleu passepoilés de rouge à pattes rouges,. Boutons blancs; Epaulettes vertes
Gilet bleu, culotte bleue demi guêtres noires
Casque d' infanterie à bombe noire, renforts cuivre, bandeau de fausse peu de panthère, visière noire. Plumet vert;
Equipement classique d' infanterie.
Pour la cavalerie la tenue était vraisemblablement à la Hussarde puisque subsiste une sabretache de ce corps, mais les caractéristiques de l' uniforme initial restent ( pour le moment) mal connues.
Biblio:
Dugommier d' A Chuquet 1904
Actes de la Convention Nationale
Registe des arrêtés du Conseil d' Administration de la Haute-Garonne
Six : Dictionnaire des généraux
La Révolution a vu se lever pour sa défense une multitude d' unités de volontaires.
Dès le 27 Avril 1792, des légions "interarmes" françaises sont prévues pour épauler les armées aux frontières, composées de chasseurs à cheval , d' infanterie légère et d' artillerie .Elles combattront aussi avec des légions de volontaires étrangers constituées sur le même modèle.
Par décret du 16 septembre 1792, l' Assemblée, sur proposition du comité militaire présidé par Mathieu Dumas crée un corps de troupes légères dénommé Légion des Pyrénées, pour couvrir la frontière espagnole et épauler l' armée déjà en place;
Armée des Pyrénées qui est alors très faible numériquement et couvre de la Méditerranée à l' Atlantique.
Suivant le décret du 16 Septembre 1792, elle est composée d’infanterie et de cavalerie : 1600 chasseurs à pied , 600 chasseurs à cheval , 200 hommes d’artillerie et 100 ouvriers ; total : 2500.
Les 1600 chasseurs à pied sont formés en 2 bataillons et en compagnies, à l’instar des compagnies d’infanterie légère, et les chasseurs à cheval en 4 escadrons et compagnies semblables aux chasseurs à cheval ; les compagnies d’artillerie et d’ouvriers comme celles de l’armée de ligne.
D'illustres soldats y ont fait leurs armes : Pérignon, Clauzel, Jean Barbanègre, Bessières ...
En Novembre 1792 la Légion commence sa formation à Auch comme peut le constater Carnot en mission d' inspection.
Au début de 1793, la composition et l’état de l’encadrement de la Légion nationale des Pyrénées, sont ceux ci:
Etat-major :
-Colonel : Castelverd (Jean)
-Lieutenants-colonels d’infanterie : Pérignon (Dominique-Catherine) et Grésieux (Pierre-Joseph).
-Lieutenant-colonel d’artillerie : Prévost (Dominique)
-Lieutenants-colonels de cavalerie : Ramel (Jean-Pierre) et Deville (Imbert).
-Adjudants-majors d’infanterie : Forunier (Simon-Bernard) et Carbon (Jean-Baptiste-Thomas), cadet
-Adjudants-majors de cavalerie : Oulié (Antoine) et Carbon (Guilaume), aîné
-Quartier-maître Trésorier : Dunois (François-Marie Poirevite, dit)
Chasseurs à pied
Capitaines :
-Jouye des Roches (Pierre-Louis-François), détaché adjoint aux adjudants-généraux.
-Arnaud (Joseph-Antoine-Jacques)
-Charlet (Etienne)
-Tuncq (Aug.), dét. adj. aux adj. gén.
-Souleyrac (Antoine)
-Teulon (Jean)
-Roidot (Joseph)
-Ferrand (Jacques)
-Dejean-La Cassaigne (Jacques)
-Laval (Antoine)
-Reygasse (Jean-Baptiste)
Chasseurs à cheval
Capitaines :
-Reynaud (Benoît-Fr.-Régis), oncle
-Mamet (Jean-Claude)
-Clausel (Bertrand)
-Ramel (Baptiste-Pierre)
-Delfau (Jean-Dominique-Marie)
-Warmé de Janville (Jean-Baptiste-Adrien)
-Reynaud (Nicolas), neveu
-Mathieu (Pierre-Etienne)
Canonniers à pied : capitaines-commandants Heny Du Parc (Augustin-François) et Darzens (Pierre)
Canonniers à cheval : capitaine-commandant Le Breton (Guillaume-Gabriel)
Ouvriers :Capitaines-commandants Moffre (Jean-Baptiste-Edouard) et Pelletier (Jean-Ignace-Bonaventure)
Il est précisé que les emplois de l’état-major et ceux du grade de capitaine étaient seuls à la nomination du Conseil exécutif ; les cadres inférieurs étaient à remplir par la voie de l’élection ; il n’y avait pas encore été procédé.
LA GUERRE 1793- 1794
Le 7 mars 1793, sur le rapport de Bertrand Barère de Vieuzac, la France déclare la guerre à l'Espagne. L ' Armée des Pyrénées est alors dédoublée en Armées des Pyrénées Orientales (Roussillon) et Armées des Pyrénées Occidentale( Pays Basque).La Légion reste attachée à l' Armée des Pyrénées Orientales
La Convention Nationale envoi 3 commissaires de la République afin d'organiser la défense du territoire et de faire un inventaire des armes .
Ils ne peuvent que constater la situation:l' Armée est inconsistante.
Pendant ce temps l'armée espagnole se masse derrière les Pyrénées. . Le 17 avril 1793 le roi d'Espagne Charles IV lance ses troupes sous le commandement de Antonio Ricardos Carillo sur la Cerdagne et le Roussillon . Il choisit de faire deux diversions, la première en Vallespir et la deuxième, plus tard, en Cerdagne.
Le 17 avril 1793 , à la tête d'une forte armée, Ricardos franchit les Pyrénées. Il progresse rapidement et se rend maître de la vallée du Tech, puis il descend sur le Boulou, sur Maureillas. Face à lui la convention lance un appel à la population locale : en un rien de temps 10 000 hommes sont recrutés pour la défense de leur territoire,
Le général La Houlière, désavoué par les représentant se brûle la cervelle !
De Flers prend le commandement et se replie devant Perpignan avec Dagobert comme lieutenant . Le Camp de Mas Ros ou de l' Union devenait la principale position française.
Pendant ce temps, la Légion de Pyrénées s' organisait toujours mais à Toulouse.
Comme le montre le registre des arrêtés du Conseil d' administration du Département de la Haute Garonne ( Toulouse)
Du 5 mai 173 ..." Arrête que l' Etat Major, fera partir incessament pour Perpignan 1200 hommes à pied et armés de la Légion des Pyrénées...."
du 8 Mai 1793 :
Pétition du commandant de la Légion des Pyrénées, au nom de tout le corps pour que soit procédé à son organisation militaire à Toulouse avant d' être envoyée aux frontières.....
En conséquence les citoyens représentants du Peuple on nommé le citoyen Douziech, commandant de la Garde Nationale de Toulouse, pour faire fonction d' officier général, à l' effet de procéder à la dite organisation.....
Il sera délivré 1600 fusils de même calibre et 200 paires de pistolets de l' arsenal de Toulouse au commandant de la Légion... le nombre de souliers et de chemises nécessaires...
....la somme de 150.000 L pour décomptes des chasseurs et indemnités des officiers...
.....2 pièces de canons à l' infanterie et à la compagnie d' artillerie volante des chevaux de luxe mis sous séquestre.....
L' infanterie de la dite Légion partira le 12 et la cavalerie le 14 suivant......
Et pourtant le 14 Mai, l' organisation et les possibilités opérationnelles n' étaient pas parfaits. Un rapport d' inspection note: "....Il faudrait tenir la Légion au moins 2 mois en arrière ( du front) pour instruire , l' infanterie composée de deux tiers au moins de recrues neuves et la cavalerie hors d' état de servir en ce moment par le mauvais état des chevaux.."
Le départ de la Légion ne sera pourtant pas retardé devant l' urgence de la situation
Entre fin Mai et début Juin des renforts dont la Légion des Pyrénées étaient donc arrivés à Perpignan .Ce qui permit de repousser difficilement une attaque espagnole sur la ville le 17 Juillet. Au cours de cette bataille, Pérignon ramène la légion de Pyrénées au combat , un fusil à la main se joindre aux grenadiers du ci devant régiment de Champagne qui résistaient encore.......
La tenue ne devait guère être réglementaire puisque Bessières, alors adjudant sous officier de la cavalerie de la Légion fut envoyé à Toulouse pour hâter la confection des uniformes .
Dagobert prit le commandement des forces françaises alors que les Espagnols en Septembre s' emparaient de Rivesaltes et des Peyrestortes.
Les Espagnols ayant divisé leurs forces les Français reprennent Peyrestortes quelques semaines plus tard, Pérignon y était nommé général de brigade à titre provisoire le 18 Septembre, mais echouent à Trouillas.
L' Armée française est de nouveau désorganisée, démoralisée et des combats marquent la fin de l' année où avances et reculs se succèdent.
Les Espagnols réussissent à s' emparer de Collioures à la fin Décembre et grace à Pérignon qui menait l' arrière garde de la division d' Aoust, Perpignan était une nouvelle fois sauvé devant le camp de l' Union. Pérignon était alors nommé général de division.
Les deux armées prenaient alors leurs quartiers d' Hiver.
Pendant ce temps le 20 novembre 1793, la cavalerie de Légion nationale des Pyrénées avait été regroupée avec la compagnie de chasseurs à cheval de Perpignan et celle des dragons de Dordogne pour former le nouveau 22e Chasseurs à Cheval.
Il fallait à l' Armée des Pyrénées Orientales un chef capable . Le vainqueur de Toulon fut désigné: Dugommier assisté des représentant Milhaud ( le futur général de cavalerie) et Soubrany.
Au début de 1794 , les états majors furent bientôt épurés et des mesures " révolutionnaires " furent prises pour fournir l' Armée en matériel et uniformes. Les bataillons de volontaires furent entraînés, on forma des bataillons d' élite de chasseurs; Enfin les officiers supérieurs de cette Armée pourraient prouver leur valeur : Perignon, Compan, Clauzel, Augereau, Dugua, Davin , Bon, Bessières, Lannes, Mirabel.....
L' offensive française allait pouvoir débuter qui aboutirait aux victoires du Boulou et de la Montagne Noire.
En Avril 1794, on retrouve l' infanterie de la Légion des Pyrénées dans la division Dagobert à Puycerda; Dagobert qui avait lancé un "raid "en Cerdagne espagnole.
L'infanterie de la Légion des Pyrénées est alors renumérotée en 29e et 30 e bataillon de chasseurs avant de se transformer en 29e Demi brigade légère.
LES UNIFORMES DE L' INFANTERIE
Tenue de fond bleu passepoil rouge au collet, revers en pointe( très accentués) , retroussis, parements bleu passepoilés de rouge à pattes rouges,. Boutons blancs; Epaulettes vertes
Gilet bleu, culotte bleue demi guêtres noires
Casque d' infanterie à bombe noire, renforts cuivre, bandeau de fausse peu de panthère, visière noire. Plumet vert;
Equipement classique d' infanterie.
Pour la cavalerie la tenue était vraisemblablement à la Hussarde puisque subsiste une sabretache de ce corps, mais les caractéristiques de l' uniforme initial restent ( pour le moment) mal connues.
Biblio:
Dugommier d' A Chuquet 1904
Actes de la Convention Nationale
Registe des arrêtés du Conseil d' Administration de la Haute-Garonne
Six : Dictionnaire des généraux
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
loi de création de la Légion des Pyrénées
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: La Légion des Pyrénées
J'ai un problème avec cette légion, je la trouve dans mes recherches sous le nom de légion de la montagne des Pyrénées, d'après Belhomme commencement de formation en décembre 1792, est-ce bien la même, que nous retrouverions sous le nom de légion nationale des Pyrénées ???
Laurent- inceptio
- Messages : 4989
Date d'inscription : 06/07/2010
Age : 52
Localisation : Moscou
Re: La Légion des Pyrénées
Ce ne sont pas les mêmes unités.....
Davin Didier- inceptio
- Messages : 2398
Date d'inscription : 08/12/2010
Age : 66
Localisation : Marseille
Re: La Légion des Pyrénées
très intéressant, très très interessant, voici donc une nouvelle légion, une belle découverte merci de l'info
Laurent- inceptio
- Messages : 4989
Date d'inscription : 06/07/2010
Age : 52
Localisation : Moscou
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