les français au Japon
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les français au Japon
Au début des années 1860, le gouvernement shogunal des Tokugawa engage une politique de modernisation du pays dans les domaines économique et militaire. En 1864, le Consul général de France et ministre plénipotentiaire Léon Roches réussit à convaincre le Bakufu de choisir la France. Le Bakufu demande alors l’envoi d’experts (une cinquantaine) pour construire l’arsenal (chantiers navals) de Yokosuka entre 1865 et 1876. La modernisation de l’armée de terre est confiée à une mission militaire de France composée de 18 membres des trois armes (infanterie, cavalerie et artillerie), dirigée par le capitaine Charles-Jules Chanoine arrivant à Yokohama le 13 janvier 1867.
Cependant, les événements de la Restauration Meiji obligent cette première mission militaire de France à quitter prématurément le Japon un an et demi plus tard, l’œuvre de modernisation à peine ébauchée.
En 1871, le nouveau gouvernement impérial n’hésite pas à faire appel de nouveau aux Français, pour reprendre et poursuivre la modernisation de la nouvelle armée impériale. Cette deuxième mission militaire de France, deux fois plus importante que la première, arrive au Japon en mai 1872 sous la direction du colonel d’état-major Marguerie (remplacé en mars 1874 par le lieutenant-colonel d’état-major Munier) et y reste jusqu’en juin 1880. Le quartier général de la mission siège dans le Kammon Sama Yashiki (ancienne résidence d’un seigneur daimyiô) et fonctionne dans les écoles d’Owari (officiers), Ichigaya, Kyododan (sous-officiers) ; les terrains de manœuvre se concentrent à Shiro (Polygone du Génie) et à Toyama (école de tir et de gymnastique) ; le camp de Narashino-hara près de Chiba est utilisé deux fois par an, au printemps et à l’automne. La mission militaire loge à Yeddo, dans un lotissement de la concession étrangère de Tsukiji.
Cependant, les événements de la Restauration Meiji obligent cette première mission militaire de France à quitter prématurément le Japon un an et demi plus tard, l’œuvre de modernisation à peine ébauchée.
En 1871, le nouveau gouvernement impérial n’hésite pas à faire appel de nouveau aux Français, pour reprendre et poursuivre la modernisation de la nouvelle armée impériale. Cette deuxième mission militaire de France, deux fois plus importante que la première, arrive au Japon en mai 1872 sous la direction du colonel d’état-major Marguerie (remplacé en mars 1874 par le lieutenant-colonel d’état-major Munier) et y reste jusqu’en juin 1880. Le quartier général de la mission siège dans le Kammon Sama Yashiki (ancienne résidence d’un seigneur daimyiô) et fonctionne dans les écoles d’Owari (officiers), Ichigaya, Kyododan (sous-officiers) ; les terrains de manœuvre se concentrent à Shiro (Polygone du Génie) et à Toyama (école de tir et de gymnastique) ; le camp de Narashino-hara près de Chiba est utilisé deux fois par an, au printemps et à l’automne. La mission militaire loge à Yeddo, dans un lotissement de la concession étrangère de Tsukiji.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
LES FRANÇAIS AU JAPON
Pour donner suite à ce message :
« En 1885, Louis Émile BERTIN, ingénieur du Génie maritime, grand novateur des techniques et des conceptions du navire, se voit chargé de créer de toutes pièces la marine du Mikado. Il quitte le Japon en 1890. 5 ans plus tard, ses croiseurs-cuirassés font merveille dans la guerre contre la Chine. En 1905, devant l’île de Tsushima, la flotte de l’amiral TOGO remporte sur l’armada du Tsar la plus grande victoire navale de tous les temps. »
Extrait du récit de Christian Dedet, Les Fleurs d’acier du Mikado, Flammarion, 1993.
Geneviève Gehin
« En 1885, Louis Émile BERTIN, ingénieur du Génie maritime, grand novateur des techniques et des conceptions du navire, se voit chargé de créer de toutes pièces la marine du Mikado. Il quitte le Japon en 1890. 5 ans plus tard, ses croiseurs-cuirassés font merveille dans la guerre contre la Chine. En 1905, devant l’île de Tsushima, la flotte de l’amiral TOGO remporte sur l’armada du Tsar la plus grande victoire navale de tous les temps. »
Extrait du récit de Christian Dedet, Les Fleurs d’acier du Mikado, Flammarion, 1993.
Geneviève Gehin
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