3e de ligne

Paradis Nicolas-Jacques, né à Vigny ( ?) dans l'Ain.
Il sert comme fusilier à la 3e compagnie du 2e bataillon du 3e régiment d'infanterie de ligne.
Il combat à Eylau, il est alors en possession d’un habit, d’une veste, d’un pantalon, d’une paire de souliers, d’une paire de guêtres, d’un shako, d’une chemise, d’un manteau et d’un havresac.
Il décède le 9 août 1808 à l’hôpital de la caserne d’artillerie de Berlin suite à une blessure reçue à Eylau.

Le 1er décembre 1808, le fusilier Culet, du 3e de ligne, servant à la 2e compagnie du 2e bataillon décède à l'hôpital temporaire de Prenzlow après avoir été à Stettin.
Son acte de décès pourrait passer inaperçu dans la masse des archives, hors, il est un des rares sur lequel, au verso a été décrit son habillement et équipement :
un habit
une veste
une culotte
un pantalon de toile
2 paires de souliers
2 paires de guêtres
1 shako
1 bonnet de police
1 chemise
1 col
1 capotte
1 havresac

comme quoi certains étaient parfaitement équipé, même si l'habillement s'use.

tu as trouvé un filon !!!!

vi

http://sehriasso.chez.com/infanteriedelign/page3.html

sapeur du 3e de ligne en 1807



officier du 3e de ligne en 1807



voltigeur du 3e de ligne en 1807





boutons du 3e de ligne

Encyclopédie des uniformes napoléoniens (Tome II) Par Vincent BOURGEOT et Alain PIGEARD

Je ne trouve pas de batailles auquel la 3eme régiment de ligne ont fait partis. Mais sur le matricule de mon arrière x4 grand-père, Pierre Goy, a fait partis des campagnes de 1806. Est possible qu'il a suivi General Legrand et faisait parti du 3eme Division à Jena?

le 3e de ligne fait la campagne de 1805, celle de 1807 mais pas celle de 1806


Au cours de la campagne d'été de 1807, le 3ème de ligne se retrouva au sein du Corps de réserve du Maréchal Lannes, dans la 2ème division du Général Verdier, et composait avec le 72ème de ligne, la Brigade du Général Harispe. Ils ont débuté la campagne en participant aux combats de Heilsberg, le 10 Juin 1807. Ayant été dans la réserve tout au long de la journée, le Maréchal Lannes NE donna d’ordres au Général Verdier et à sa division que seulement après 10 heures le soir, moment auquel la bataille était presque terminée. Les bataillons du 3ème et du 72ème de ligne, appuyés par le 75ème de ligne de la division Legrand, furent ordonnés de charger la redoute devant Heilsberg. Cette dernière ayant résisté à une multitude d'attaque, tout au cours de la journée. L'attaque échoua à nouveau dû à un puissant tir d'artillerie Russe. Les troupes françaises perdirent près de 2300 hommes lors de cette attaque. À lui seul, le 3ème de ligne perdit 33 Officiers et 920 soldats blessés ou tués .Le colonel Chobert ,commandant du 3ème , se trouvait parmi les blessés.

Dès le lendemain, l'empereur, ordonna de concentrer les forces. Il donna l'avant-garde de l'armée au Maréchal Lannes avec ordre de se déplacer en direction de Friedland, le 13 juin 1807. Ils atteignirent le village de Pothenen, situé à 16 km à l'ouest de Friedland, le soir même. La cavalerie de Lannes ainsi que les Grenadiers Oudinot défendirent ce terrain sous un feu intensif d'infanterie et de charges répétées de la cavalerie russe. Le Maréchal Lannes informa l'empereur de son intention de défendre le passage aux troupes russes et de les garder sur la rive gauche de la rivière Alle, et ceci jusqu'à l'arrivée de l'armée française. Le matin suivant, à 9 heures, une force de 9000 troupes d'infanterie et de 8000 cavaliers fut déployée sur 6km de front, afin de contenir 46000 Russes! Les Français essayèrent de tenir bon devant l'attaque massive mais l'intensité du feu ennemi fut foudroyante. Une heure plus tard, à 10 heures, la division Verdier approcha pour appuyer les troupes déjà présentes. Le 3ème régiment fut immédiatement envoyé dans la mêlée. L'empereur Napoléon arriva sur les lieux à midi et à 5 heures de l'après-midi, il ordonna une attaque générale contre les forces russes. L'infanterie de Lannes, soutenu par les batteries d'artillerie de Sénarmont avancèrent lentement et entrèrent dans la ville de Friedland, tout en repoussant l'ennemi. Le 3ème de ligne subit de lourdes pertes, 720 troupes et 21 officiers tués ou blessés. Le régiment avait, en moins d'une semaine, perdu 1704 hommes, soit près de 50 % de sa force initiale!

Suite à la signature du traité de Tilsit, le 3ème régiment fut renvoyé en France. Fait à noter: ce dernier ainsi qu'un certain nombre d'autres régiments furent à cette époque sélectionnés pour recevoir le nouvel uniforme Blanc. Le nouvel uniforme du 3ème avait la couleur distinctive Vert Impérial. Le 1er bataillon fut le seul à le recevoir et sous les ordres du Major François Duclos, ses 825 hommes passèrent en revue devant l'inspecteur général Schauenbourg à Strasbourg, le 1er novembre 1807. Le Colonel et le reste du régiment, étant cantonné à Dantzig, ne furent pas remis ce nouvel uniforme. L'année suivante l'uniforme bleu fut rétabli pour l’ensemble de l’armée Française.

http://www.histoire-empire.org/historiques_de_regiments/3e_ligne.htm

le père de Pasteur fut sous officier au 3e de ligne !!

Jean-Joseph Pasteur tire un mauvais numéro et doit partir pour l'armée le 13 mai 1811. Peut-être est-ce sans aucun regret qu'il quitte son pays natal, car il est et sera toujours un fervent admirateur de Napoléon. 
Il est incorporé au IIIe régiment d'infanterie de ligne et est dirigé sur l'Espagne. Son bataillon participe en Navarre et en Biscaye aux combats contre la résistance espagnole conduite par Espoz y Mina. En 1812, le jeune homme est fait caporal; en 1813 fourrier. En janvier 1814, son régiment doit regagner la France, attaquée sur ses frontières nord. Regroupé au sein de la division Leval, le IIIe régiment d'infanterie de ligne rencontre à Bar-sur-Aube les troupes de Blucher: 8 000 Français contre 40 000 Prussiens, Bavarois, Russes et Autrichiens. Le régiment tout entier se comporte avec tant de courage qu'il est nommé «le brave parmi les braves» et sa conduite au combat vaut à Jean-Joseph Pasteur la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Le 21 mars, près d'Arcis-sur-Aube, la bataille est encore plus rude; les 276 hommes survivants du bataillon sont retirés des combats et repliés sur Fontainebleau. Après 1'abdication de l'Empereur le 6 avril, le bataillon est envoyé dans l'Eure et le régiment prend le nom de Royal Dauphin. Enfin, le 31 juillet 1814, c'est la démobilisation, avec un «certificat de congé absolu». 

Voir dessin voltigeur plus haut dans le post.

les parements auraient du être blancs passepoilés de vert mais Kolbe les montre entièrement verts et les poches sont en travers passepoilées de vert. La plaque du 3e de Ligne est soit de forme losangique réglementaire soit d'après Kolbe (en tout cas pour les voltigeurs) à l' Aigle couronné se détachant au dessus d'un soubassement rectangulaire . Il y a plusieurs cas dans sa série de dessins où les plaques de shako sont différentes suivant les compagnies d'un même régiment. (compagnies d élite versus compagnies ordinaires)


Normalement les galons de grade de sous officiers sont de la couleur du métal des boutons : jaunes pour caporaux et or pour sergents, si boutons de laiton ou cuivre, blancs et argent si boutons de métal blanc (étain).

Dans le cas du 3e de Ligne avec l' habit blanc les boutons doivent être normalement et réglementairement jaunes pour sa série et donc les galons de grade jaunes ou dorés. Il se trouve que le dessin de Kolbe d' un voltigeur donne les boutons blancs. Rigo dans sa planche sur le sergent-major porte Aigle a extrapolé à tout le régiment et donc dans son dessin a logiquement a donné les galons de sous officier argent.

Mais les boutons blancs peuvent être une caractéristique des seuls voltigeurs; le reste du régiment récupérant ses anciens boutons jaunes réglementaires (comme on le voit d'ailleurs sur le dessin d'un sapeur du 3e de Ligne de la même série). Les galons de sous officiers de fusiliers sont donc jaunes ou dorés sans doute passepoilés de vert.

De même que le shako fut distribué en priorité aux compagnies d' Elite et les fusilers du 3e de Ligne ne reçurent les leurs qu' à la fin de 1807.

Je suis surpris , j'ai fait de nombreuses recherche , pour le 3ème de ligne , 4ème compagnie , 1807 , les boutons sont blancs et le grade de caporale en rouge !
je n'arrive pas à mettre une photo !

CdS_1972 nr12

Bonsoir à tous.
pour le plaisir: le voltigeur d'après Kolbe...

Amicalement
Marc

Merci Serguei pour ces extraits du livre d' ordres du régiment.
Quand ils existent ce sont de véritables mines d'or pour la réalité des uniformes parfois loin des règlements...

Bonjour
Voici un bouton N°3 a identifier, il est peu-être Ier Empire il fait 10m pour un poids de 1,24 grammes.
A

vous de me le dire.
Merci

Peut être 3e de ligne,voir le post de Jérome sur ce régiment

Oui, le prestigieux le 3eme d'infanterie de ligne I Empire
En février  1806, le régiment cantonne a Braunau, il ne participeras pas )  a la campagne de Prusse, mais le 6 mars 1807, ordre de ce rendre sur la Vistule, Oudinot a remplacè Lannes, Grandjean a remplacè Saint-Hilaire. Il fait a ce moment la partie de la 2em division ( Verdier-brigade Harispe ) du corps d'armée Lannes.  Le 10 juin il est a Heilsberg, le 14 juin a Friedland, il y a 1508 tués dans ses rangs.
En 1808, le 3em ligne ( 88 officiers et 2179 hommes ) cantonne a Prentzlow.
Durant la campagne  de 1809 en Autriche, le régiment, qui fait partie du corps d'armée de Lannes ( division Saint-Hilaire ), brigade de Lorencez combat a Thann ( 19 avril 1809 ). (.Schierling ( 21 avril 1809 ). avril  1809 21/22 avril.Essling ( 21/22 mai 1809. Wagram ( 5/6 juillet 1809 ) Mouton Georges , 1770/1838. durant la campagne il y a eu 1288 hommes hors de combat.

voila , supprimer !

Cette planche de G Embleton représente le 14e de ligne de l'armée d'Aragon et non pas le 3e.
Elle n'a donc pas sa place ici.
Amicalement
Marc

J'ai trouver cette gravure peut etre que cela aidera certains !

Bonjour

Post à remettre vraisemblablement au bon endroit Mr le modérateur...
Marc

pas de soucis Marc