L'affaire du Courrier de Lyon ou l'affaire Lesurques
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L'affaire du Courrier de Lyon ou l'affaire Lesurques
L’affaire du courrier de Lyon :
Baron Despatys, Magistrats et Criminels, 1795-1844, d’après les mémoires de Gaillard, ancien président à la Cour de Justice Criminelle de Seine-et-Marne, Conseiller à la Cour Impériale de Paris, Conseiller en Cassation, Librairie Plon, Paris, 1913.
P 3 à 6
« Le mercredi 8 floréal An IV, 27 avril 1796, vers 9 heures du soir, la malle-poste de Lyon partie de Paris à 5 heures, était attaquée sur la grande route entre Lieusaint et Melun, à peu de distance de l’Auberge de la Fontaine Ronde, à l’endroit précis où le chemin rural de Savigny le Temple à Pouilly le Fort traverse la grande route de Lyon. Le Courrier Excoffon et le postillon Audebert, qui conduisaient la voiture du relais de Lieusaint à celui de Melun, étaient assassinés. La malle, contenant 112 dépêches, 15 000 livres en or et en numéraire, 7 millions en assignats, renfermés dans 10 boites en bois blanc, destinés à l’armée d’Italie, des bijoux, de l’argenterie, des marchandises, était dévalisée et pillée.
Ce double assassinat, suivi de vol, fut commis par les nommés Dubosq, Couriol, Pialat dit Vidal, dit Dufour, Véron dit Durochat, dit Laborde, Béroldy dit Roussy, brigands de la pire espèce, qui n’en étaient pas à leur coup d’essai :
Joseph Lesurques, âgé de 33 ans, originaire de Douai, ancien Sergent au régiment d’Auvergne, ancien chef de Bureau au district de Douai, qui jouissait d’une assez belle fortune et venait de s’installer à Paris fut également accusé de ce crime, pris pour Dubosq par les témoins, les jurés et les magistrats. Il fut condamné à mort et exécuté.
Le Postillon Audebert, haché de coups de sabre, la main droite coupée en cherchant à se défendre, avait été tué par Dubosq et Couriol. Vidal et Roussy avaient de leur côté, assailli le courrier Excoffon à coups de sabre, tandis que Durochat, monté avec lui dans la malle au départ de Paris, sous le nom de Laborde, lui avait porté trois coups mortels avec un couteau poignard ».
Baron Despatys, Magistrats et Criminels, 1795-1844, d’après les mémoires de Gaillard, ancien président à la Cour de Justice Criminelle de Seine-et-Marne, Conseiller à la Cour Impériale de Paris, Conseiller en Cassation, Librairie Plon, Paris, 1913.
P 3 à 6
« Le mercredi 8 floréal An IV, 27 avril 1796, vers 9 heures du soir, la malle-poste de Lyon partie de Paris à 5 heures, était attaquée sur la grande route entre Lieusaint et Melun, à peu de distance de l’Auberge de la Fontaine Ronde, à l’endroit précis où le chemin rural de Savigny le Temple à Pouilly le Fort traverse la grande route de Lyon. Le Courrier Excoffon et le postillon Audebert, qui conduisaient la voiture du relais de Lieusaint à celui de Melun, étaient assassinés. La malle, contenant 112 dépêches, 15 000 livres en or et en numéraire, 7 millions en assignats, renfermés dans 10 boites en bois blanc, destinés à l’armée d’Italie, des bijoux, de l’argenterie, des marchandises, était dévalisée et pillée.
Ce double assassinat, suivi de vol, fut commis par les nommés Dubosq, Couriol, Pialat dit Vidal, dit Dufour, Véron dit Durochat, dit Laborde, Béroldy dit Roussy, brigands de la pire espèce, qui n’en étaient pas à leur coup d’essai :
Joseph Lesurques, âgé de 33 ans, originaire de Douai, ancien Sergent au régiment d’Auvergne, ancien chef de Bureau au district de Douai, qui jouissait d’une assez belle fortune et venait de s’installer à Paris fut également accusé de ce crime, pris pour Dubosq par les témoins, les jurés et les magistrats. Il fut condamné à mort et exécuté.
Le Postillon Audebert, haché de coups de sabre, la main droite coupée en cherchant à se défendre, avait été tué par Dubosq et Couriol. Vidal et Roussy avaient de leur côté, assailli le courrier Excoffon à coups de sabre, tandis que Durochat, monté avec lui dans la malle au départ de Paris, sous le nom de Laborde, lui avait porté trois coups mortels avec un couteau poignard ».
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Laurent- inceptio
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Re: L'affaire du Courrier de Lyon ou l'affaire Lesurques
un second article sur l'attaque du courrier de Lyon
http://cent.ans.free.fr/pj1907/pj89008121907b.htm.
http://cent.ans.free.fr/pj1907/pj89008121907b.htm.
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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