Garde Royale
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Garde Royale
Marie-Ambroise De Robillard né à Paris le 5 août 1795, Apprenti marin sur le Vaisseau le Charlemagne le 1er janvier 1811, Aspirant de 2ème classe le 15 janvier 1812, licencié le 17 mai 1814. Sous-lieutenant au 10ème de ligne le 15 janvier 1815, renvoyé dans ses foyers le 6 avril 1815, puis affecté au régiment du Nord (Belgique) le 27 juin 1815. Licencié à nouveau le 11 juillet 1815. Sous-lieutenant au 4ème régiment de la Garde royale le 23 octobre 1815. Lieutenant au 2ème régiment de la Garde royale le 14 août 1822. Capitaine au 62ème de ligne le 19 février 1823. Capitaine à la 1ère compagnie de fusiliers de discipline le 9 janvier 1824. Capitaine à la 3ème compagnie de fusiliers de discipline le 24 décembre 1829. Chef de bataillon le 12 août 1830 puis en solde de congé. Chef de bataillon au 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique le 22 septembre 1832. Chef de bataillon au 10ème bataillon d’infanterie légère d’Afrique le 30 juillet 1834. Major au 24ème de ligne le 23 octobre 1834. Lieutenant-colonel au 53ème de ligne le 30 juillet 1839, au 33ème de ligne le 9 septembre 1839, au 24ème de ligne le 21 juillet 1842. Colonel du 69ème de ligne le 30 mai 1848, commandant de la place de Perpignan le 26 mars 1851. Retraité le 17 août 1860. Campagne en mer en temps de guerre du 1er janvier 1811 au 16 mai 1814, campagne d’Algérie de 1833 et 1834, puis à nouveau du 25 août 1841 au 22 août 1842. Chevalier de la Légion d’Honneur le 27 avril 1838, Officier de l’Ordre le 25 juin 1849, Commandeur le 30 décembre 1857. Commandeur de l’Ordre de Charles III d’Espagne .
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secrétaire - adjoint de la S.E.H.R.I.
Laurent- inceptio
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Date d'inscription : 06/07/2010
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Localisation : Moscou
Re: Garde Royale
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: Garde Royale
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: Garde Royale
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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Re: Garde Royale
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
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colonel lepic- disputatio
- Messages : 48
Date d'inscription : 10/12/2013
Age : 46
Localisation : montpellier
Re: Garde Royale
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: Garde Royale
La Maison militaire du Roi et la Garde royale sous la Restauration française sont deux institutions militaires - la Garde ayant été constituée sous la Seconde Restauration - qui furent au service des rois de France Louis XVIII et Charles X, chargées de leur sécurité personnelle, à l'époque de la Restauration entre 1814 et 1830.
Lorsque Louis XVIII rentre en France en 1814, un grand travail de reconstruction monarchique s'impose à lui. Il entend redonner de l'éclat à sa Maison et crée un Ministère de la Maison du Roi dont il nomme Blacas ministre. Le Roi confie l'administration et la réorganisation de sa Maison militaire au baron Denniée qui fait les plus grands efforts pour hâter sa reconstruction, secondé dans ce travail par M. de Blacas. L'Ordonnance de la reconstruction de la Maison militaire est datée du 25 mai 1814. La Maison militaire proprement dite est ainsi formée de 378 hommes à pieds et de 4 629 cavaliers, à laquelle on peut joindre, pour la garde du roi, six régiments de Corps royaux (2 758 fantassins et 2 574 cavaliers).
Au second retour de Louis XVIII, après les Cent-jours, sa Maison militaire est rétablie par l'Ordonnance du 1er septembre 1815. On y supprime cependant les compagnies de gendarmes, de chevau-légers, de mousquetaires, de grenadiers à cheval et de gardes de la porte. La Maison militaire n'est plus composée que de quatre compagnies de Gardes du corps, d'une compagnie des Cent-Suisses et d'une compagnie des Gardes de la Prévôté, soit une force d'environ 2 000 hommes. La même Ordonnance décide que les Compagnies supprimées sont remplacées par une « Garde royale » chargée de veiller, avec la Maison militaire, à la sûreté et à la conservation de la personne du souverain. D'après l'Ordonnance du 27 février 1825, l'effectif de la Garde, y compris la Maison militaire du roi, doit être de 25 000 sur le pied de paix et de 33 925 sur le pied de guerre.
Après la Révolution de juillet 1830 et l'expulsion de la branche aînée des Bourbons, le principe d'une garde privilégiée s'avère incompatible avec les idées libérales qui ont élevé les barricades. Aussi une Ordonnance du 11 août 1830 licencia la maison militaire et la garde royale de Charles X.
Les officiers rentraient dans leurs foyers avec la solde de congé du grade dont ils avaient le brevet et pouvaient être replacés dans les corps de l'armée. Les sous-officiers et soldats étaient replacés avec leur grade dans les corps de l'armée; ceux qui demandaient à rentrer dans leurs foyers recevaient des congés d'un an sans solde et restaient à la disposition du gouvernement jusqu'à la fin de leur temps de service. Les deux compagnies sédentaires de la garde devenaient la 11e compagnie de sous-officiers et la 41e compagnie de fusiliers. Les régiments suisses de la garde et de la ligne rentraient dans leur pays1. Ensuite bon nombre de ces Suisses formeront une partie des effectifs de la Légion étrangère lors de la création de celle-ci moins d'un an plus tard.
Lorsque Louis XVIII rentre en France en 1814, un grand travail de reconstruction monarchique s'impose à lui. Il entend redonner de l'éclat à sa Maison et crée un Ministère de la Maison du Roi dont il nomme Blacas ministre. Le Roi confie l'administration et la réorganisation de sa Maison militaire au baron Denniée qui fait les plus grands efforts pour hâter sa reconstruction, secondé dans ce travail par M. de Blacas. L'Ordonnance de la reconstruction de la Maison militaire est datée du 25 mai 1814. La Maison militaire proprement dite est ainsi formée de 378 hommes à pieds et de 4 629 cavaliers, à laquelle on peut joindre, pour la garde du roi, six régiments de Corps royaux (2 758 fantassins et 2 574 cavaliers).
Au second retour de Louis XVIII, après les Cent-jours, sa Maison militaire est rétablie par l'Ordonnance du 1er septembre 1815. On y supprime cependant les compagnies de gendarmes, de chevau-légers, de mousquetaires, de grenadiers à cheval et de gardes de la porte. La Maison militaire n'est plus composée que de quatre compagnies de Gardes du corps, d'une compagnie des Cent-Suisses et d'une compagnie des Gardes de la Prévôté, soit une force d'environ 2 000 hommes. La même Ordonnance décide que les Compagnies supprimées sont remplacées par une « Garde royale » chargée de veiller, avec la Maison militaire, à la sûreté et à la conservation de la personne du souverain. D'après l'Ordonnance du 27 février 1825, l'effectif de la Garde, y compris la Maison militaire du roi, doit être de 25 000 sur le pied de paix et de 33 925 sur le pied de guerre.
Après la Révolution de juillet 1830 et l'expulsion de la branche aînée des Bourbons, le principe d'une garde privilégiée s'avère incompatible avec les idées libérales qui ont élevé les barricades. Aussi une Ordonnance du 11 août 1830 licencia la maison militaire et la garde royale de Charles X.
Les officiers rentraient dans leurs foyers avec la solde de congé du grade dont ils avaient le brevet et pouvaient être replacés dans les corps de l'armée. Les sous-officiers et soldats étaient replacés avec leur grade dans les corps de l'armée; ceux qui demandaient à rentrer dans leurs foyers recevaient des congés d'un an sans solde et restaient à la disposition du gouvernement jusqu'à la fin de leur temps de service. Les deux compagnies sédentaires de la garde devenaient la 11e compagnie de sous-officiers et la 41e compagnie de fusiliers. Les régiments suisses de la garde et de la ligne rentraient dans leur pays1. Ensuite bon nombre de ces Suisses formeront une partie des effectifs de la Légion étrangère lors de la création de celle-ci moins d'un an plus tard.
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Re: Garde Royale
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