grenadiers à cheval de la Garde

Voici un article très intéressant sur ce corps connu mais méconnu aussi

http://www.napoleon-series.org/military/organization/France/Guard/Cavalry/c_GrenadiersaCheval.html

grenadiers à cheval par Rousselot



trompette des grenadiers d'après une gravure naïve d'époque Empire



tenue d'écurie par Begnini



grenadier en 1812

http://www.asso-sehri.com/gardeimperiale-1/index.html

:serhiaples:

Bervilles, Vélite aux grenadiers à Cheval de la Garde Impériale en 1805. Sous-lieutenant en 1807, Lieutenant au 2ème régiment de Cuirassiers en 1812. Passé aux cuirassiers du Roi le 4 mai 1814, et fait prisonnier de guerre à Waterloo, le 18 juin 1815.

En voici un autre :

Catrin Grenadier à Cheval dans la Garde Impériale en 1806. Sous-lieutenant au 1er régiment de Cuirassiers le 20 juin 1809, Lieutenant au 2ème régiment de Cuirassiers le 2 juin 1815. Décoré probablement de la Légion d'Honneur le 29 juillet 1814.

Dauphin Cavalier au 24ème régiment de Cavalerie en 1792. Passe aux Grenadiers à Cheval de la Garde du Directoire, le 19 frimaire An IV, puis dans la Garde Consulaire puis Impériale. Sous-lieutenant au 1er régiment de Cuirassiers le 12 fructidor An XIII, Lieutenant le 20 février 1807, Capitaine le 16 mai 1809. Retraité le 24 décembre 1815. Décoré de la Légion d’Honneur le 14 mars 1806, Blessé à Hoff, à Eylau, à Eckmühl et en avant de Moscou le 18 octobre 1812. Blessé à nouveau à Châlons, le 3 février 1814. Il avait eu deux chevaux tués sous lui à la bataille d’Essling .

Légo, Vélite aux Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale en 1806. Sous-lieutenant au 1er régiment de Cuirassiers en 1809. Lieutenant en 1811. Aide de Camp du général Lefebvre en octobre 1812. Passé aux Dragons de la Garde Royale le 15 novembre 1815. Décoré de la Légion d'Honneur en 1812.

Martin De Mégnot, vélite aux grenadiers à cheval de la Garde Impériale en 1806. Sous-lieutenant au 1er régiment de Cuirassiers le 8 mai 1813. En demi-solde le 1er septembre 1815.

grenadier à cheval de la Garde des Consuls

De Voute, Vélite des Grenadiers à Cheval de la Garde Impériale, il est nommé Sous-lieutenant au 1er régiment de Cuirassiers le 13 juillet 1807. Lieutenant le 15 octobre 1809, Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 janvier 1809.

Quelques petites précisions sur les Vélites cités :
CATREIN Guillaume, entré aux Vélites à la 9ème Cie, le 02 Octobre 1806 - Passé au 1er Rgt de Cuirassiers le 20 Juin 1809,
BERVILLERS Pierre, entré aux Vélites à la 9ème Cie, le 04 Mars 1806 - Passé au 2ème Rgt de Cuirassiers le 13 Juillet 1807,
LEGO Felix, Pierre, Prudent (né le 19/07/1786), entré aux Vélites à la 9ème Cie, le 10 Février 1806 - Passé au 1er Rgt de Cuirassiers le 25 Mars 1809,

Je n'ais pas de trace de DE VOUTE mais par contre j'ai un DEVOCET François, Paul, Etienne, entré aux Vélites à la 9ème Cie, le 08 Février 1806 - Passé au 1er Rgt de Cuirassiers le 13 Juillet 1807,

MARTIN DE MEGNOT n'est pas mentionné dans le registre des matricules des Vélites!

Pour finir, j'ai retrouvé un DAUPHIN Jean-François (né le 08 Mars 1773) dans le registre des matricules du Rgt des Grenadiers à cheval de la Garde mais pas dans celui des Vélites. Entré aux Services le 15 Mars 1783 à la 43ème Brigade comme Grenadier, passé le 03 Frimaire An 7 au 24ème Rgt de Cavalerie comme Cavalier, passé le 22 Frimaire An 9 au Rgt des Grenadiers de la Garde des Consuls comme Grenadier à cheval (Brigadier-fourrier le 01 Nivôse An 10 / Maréchal des logis Chef, le 23 Vendémiaire An 13), passé le 12 Fructidor An 13 au 1er Rgt de Cuirassiers comme Sous-lieutenant.

Merci beaucoup Jean-Louis de ces modifications et nouvelles informations très précises du beau travail ! Je place en général les citations que je trouve dans les ouvrages que je consulte dans les rubriques appropriées, ce sont souvent des mentions qui ne m'intéressent que peu, mais ils ont souvent fait partis de régiment dont j'ai suivi l'histoire sous la Révolution.

Nous élaborons à la SEHRI, ou plutôt Jérôme Croyet élabore avec notre collaboration plusieurs dictionnaires, en particulier des Hussards, mais par effet domino, nous nous sommes mis à poster également des carrières dans d'autres régiments !

De la part d'un correspondant espagnol de Palencia, Alberto Ortoño :

cet oficial Garde Impériale a dû être très important, son enterrement a été fait avec tous les honneurs. En traduisant le texte par le traducteur de Google a perdu beaucoup de mots qui ne ressemblent pas l'exacte réalité.

"Dans la ville de Palencia, 17 Avril 1811 accordée la inhumation à Don Juan Glotde (Glotte?) Parturi Officiel de Grenadiers Cavalerie de la Garde Impériale, nés dans la ville de Etam, la province Labos dans le Royaume de France, 30, fait un testament devant l'officier de la Garde Berton. Mais ont péri dans l'hôpital de Sant Pau, dans la paroisse de Santa Marina, était responsable de l'inhumation à la congrégation de Notre-Dame de la cathédrale, on dit le saume Miserere comme d'habitude d'avoir de l'hôpital (les prêtres vont de la cathédrale au l'hôpital St. Paul en procession chercher le corps du Signeur Glodte , il y a une distance d'environ 400 mètres de distance), d'où ils ont apporté le cadavre notre Sainte Eglise et de la chapelle de Notre-Dame la Blanche, où il a chanté la veillée et messe de funérailles. Après tout est allé à ..... (comprends pas qui a ecrit) qui accompagne le corps au Campo Santo (cimetière) où chanté la dernière réponse et pour l'enregistrement, je signe en tant qu'individu et secrétaire de la Congragation.Fecha ut supra. .Fecha ut Signé:..Don Santiago Fuentes et Diaz ".........

Nicolas Renauld, est décédé le 26 mai 1811 à l'hpopital militaire San Pablo de Palencia.
Enterré lors d'une cérémonie dans la cathédrale de Palencia, était un soldat de la 1ère Compagnie grenadiers à cheval de la Garde impériale.

merci Alberto

La traduction automatique a fait des ravages........... c est le lieutenant Jean Claude PARTURIER ( voir le supplement du Martinien) des grenadiers à cheval de la Garde qui est mort à Palencia le 16 Avril 1811 de ses blessures recues le 14

merci Didier de cette précision que notre correspondant va apprécier à son juste titre.
Nous savons désormais dans quelle circonstance il a été inhumé, loin de celles en usage dans les combats de guérilla comme cela a été découvert il y a quelques années.

Une fois n’est pas coutume, quelques précisions sur nos valeureux grenadiers :

Jean-Claude PARTURIER, né le 07 Juillet 1771 à Boinville-le-Gaillard, il entre au 24ème Régiment de cavalerie le 07 Février 1793. Il passe au Régiment des Grenadiers de la Garde du Directoire Exécutif, le 27 Brumaire an 5. Le 13 Nivôse an 8, il passe Brigadier au sein de la 7ème Cie du désormais Régiment des Grenadiers à cheval de la Garde des Consuls. Il sera promu Maréchal des logis le 01 Vendémiaire de l’an 9 et nommé Lieutenant en second, le 16 Février 1807, au lendemain de la Bataille d'Eylau (08 Février 1807), au sein de la 10ème Cie (Vélites).
En 1811, il fait parti du détachement des grenadiers à cheval présent en Espagne sous le commandement d’une des figures légendaires de ce régiment : le Général de Brigade LEPIC ! La suite, nous la connaissons…
Il fera les Campagnes de l'an 2, 3, 4, 8, 12, du mois de Vendémiaire an 14 et 1806

Nicolas RENAUD, né le 01 Août 1784 à Saint-Trivier de Courtes, il entre au 1er Régiment des Chasseurs à cheval, le 06 Floréal an 11. Le 11 Septembre 1808, il intègre la 1ère Cie du Régiment des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale, en tant que Grenadier. Fin singulière en ces temps de guerre, il est tué d’un coup de foudre alors qu’il est en détachement en Espagne, le 26 Mai 1811!
Il fera les Campagnes de l'an 12, 13, du mois de Vendémiaire an 14, 1806 et 1807.

Oh grand merci Jean-Louis, notamment pour le fameux Nicolas Renaud, j'ai habité à Saint-Trivier de Courtes plusieurs années, je suis très heureux de savoir qu'il y eut un tel brave dans une contrée qui d'après mon mémoire de Master 2, fut comment dirais-je... récalcitrante au possible à fournir des volontaires ! Merci beaucoup à vous, en voici un qui pourra également prendre place dans le dictionnaire des soldats de l'Ain que Jérôme élabore patiemment depuis déjà longtemps.

J'ai identifié quelques 48 Grenadiers à cheval originaires de l'Ain et qui ont été incorporés dans le Régiment des Grenadiers à cheval de la Garde tout au long de son évolution.
Je pourrais les communiquer à Jérôme s'il le désire!

oui c'est une très très bonne idée, vous pouvez lui faire passer les fiches en question dès maintenant, je sais qu'il en sera très heureux, vous serez assurément cité parmi les contributeurs, et sur le forum et le blog série remercié, merci à vous de faire cette proposition.

Je le ferais volontier pour peu que l'on me communique une adresse electronique vers laquelle je pourrais envoyer le fichier!

merci pour cette proposition, voici l'adresse du chef d'orchestre de l'asso

sehri01@gmail.com

Bonjour à tous,
Je suis actuellement à la recherche de renseignements sur l'équipement des grenadiers à cheval de la garde. En effet, un camarade m'a demandé de lui fabriquer une giberne de cavalier de cette unité. En soi, la fabrication d'une giberne n'a rien de difficile et j'en ai déjà réalisé plusieurs de fantassins ou d'artilleurs. Par contre, je connais assez mal celles de la cavalerie...
Je précise que je ne fais pas commerce de ce que je fabrique et que je rend juste service à un ami...
Je n'ai en effet trouvé aucun texte qui en donne les dimensions.
Si la plaque est la même que celle des dragons de la garde, la forme de la giberne est différente (patelette en pointe pour les grenadiers, droite pour les dragons).
Le Charmy (illustrations ci-jointes) donne une assez bonne description, avec notamment sa longueur qui est de 20cm. Quid de la hauteur, de la largeur, de la profondeur?





Il semble que le modèle des grenadiers soit proche de celui des gendarmes d'élite, exceptée la plaque (une aigle détourée pour les gendarmes, un losange avec aigle et étoiles pour les grenadiers). Mais, ce n'est qu'une supposition...
Si quelqu'un pouvait m'indiquer le texte ou règlement qui donne la description de cette giberne, cela me faciliterait la tache...
Les cotes ou si quelqu'un avait une pièce d'époque, ce serait encore mieux!!!

A vous lire!

La Férule.

je n'ai rien trouvé sur ce sujet

Nous avions un spécialiste du régiment des Grenadiers à cheval de la Garde, mais je me souviens plus son nom, il travaillait seulement sur ce régiment, il faudrait regarder dans la présente rubrique de la Garde dans les posts consacrés à ce régiment et le contacter, je crois qu'il a rassemblé pendant des années des documents au point de faire un dico également de tous les hommes qui ont servis durant l'Empire, il sait peut-être quelque chose.