grenadiers à cheval de la Garde

l'internaute qui fait des fouilles sur le régiment est Monsieur Jean-Louis Lalaas, vous pouvez le contacter sur le forum, je pense qu'il réagira, en privé ou directement, je viens de lui envoyer un message privé, et j'ai fusionné les sujets qui concernent de toute façon le régiment, peut-être Monsieur Lalaas répondra-t-il présent ?

Merci à vous deux pour vos réponses. Je vais contacter ce monsieur. Je suppose qu'il est inscrit sur le forum sous son nom?
Je vous tient au courant de l'avancée de mes recherches...

Aïe !!! Mon "nombre de messages" ne me permet pas d'envoyer de message privé à M. Lalaas...
Que fait-on maintenant ???

De retour sur le forum après quelques semaines d'absence pour raisons professionnelles!

Je vais "plonger" dans mes archives pour voir si j'ais de la documentation sur la giberne des grenadiers à cheval mais j'ai bien peur de ne pas avoir grand chose!
Ce que je peux dire d'ores et déjà, c'est que la giberne était noire, à palette découpée en accolade. A l'origine, cette palette était ornée d'une grenade qui fut remplacée en 1806 par une plaque losange, frappée de trois étoiles et d'un écusson couronné.
Il faudra donc tenir compte de la période à laquelle se situe ton collégue pour la réalisation de cette giberne.
A bientôt!

Merci Jean-Louis pour ton intervention!
Ce qui m'intéresse c'est bien la giberne après 1806, à l'instar des illustrations du Charmy que j'ai mises dans le sujet.
La patelette découpée en accolade, c'est à dire en plusieurs morceaux cousus bout à bout afin d'épouser la boite, c'est ça? Et non pas en un seul morceau comme pour la giberne d'infanterie.
Il me faudrait surtout les cotes car, selon les types de cavalerie, la taille n'est pas du tout la même...

A bientôt.

et non, pas comme l'infanterie

la giberne de cavalerie est faite de plsueirus morceaux effectivement
Je crois qu'il existe des reconstitueurs qui font grenadiers à cheval, pourquoi ne leur demandes tu pas ?

La Férule a écrit:Merci Jean-Louis pour ton intervention!
Ce qui m'intéresse c'est bien la giberne après 1806, à l'instar des illustrations du Charmy que j'ai mises dans le sujet.
La patelette découpée en accolade, c'est à dire en plusieurs morceaux cousus bout à bout afin d'épouser la boite, c'est ça? Et non pas en un seul morceau comme pour la giberne d'infanterie.
Il me faudrait surtout les cotes car, selon les types de cavalerie, la taille n'est pas du tout la même...

A bientôt.

Bonjour La Férule,

Je n'ai rien trouvé de plus qui puisse t'aider, notamment en ce qui concerne les côtes de la giberne! Désolé...
Si d'aventure, je trouvais quelque chose, je t'en ferais part.
A bientôt!

voici ce que j'ai trouvé sur la giberne de grenadiers à cheval
mais pas de mesures

dessin original et authentique d'un grenadier en 1814 et sabre de grenadier à cheval

Courrier des grenadiers à cheval, gouache de Boisselier d'après des états de fournitures.
Rigo en faisait mention dans un article paru en 2003 dans "Soldats Napoléoniens".



Bien à vous tous,
Pierre-Baptiste

superbe !!!
tu peux me faire passer le dessin et celui du tartare pour le site, svp ?

Bonjour à tous,

Dans le catalogue de l'exposition "Napoléon et la grande armée" organisée du 6 novembre au 31 décembre 1965 à Salon-de-Provence Collection Jean et Raoul Brunon, il est mentionné dans la partie Garde impériale - Cavalerie.

Sabre d'officier de Grenadier à cheval de la garde des Consuls ayant appartenu au chef d'escadron François Hardy. Sur la lame bleuie et dorée : "Garde des Consuls - Grenadiers à cheval" et les initiales F-H.

Plaque de ceinturon d'officier des des Grenadiers à cheval de la Garde impériale portée par le chef d'escadron Joncker.

Congé d'officier délivré au sous-lieutenant Dénoncin, des Grenadiers à cheval de la garde impériale.

Grenadier à cheval de la Garde des Consuls. Gravure coloriée publiée à Paris chez Jean sous le Consulat et faisant partie de la suite de Chataignier, Poisson et Naudet.

Grenadier à cheval de la garde des Consuls. Lavis original de Poisson ayant servi de modèle pour la gravure coloriée.

Est-ce qu'un membre parmi vous aurait une photo ou des photos de ces pièces ?

Merci d'avance

Manu

Ventôse du 15
Les chasseurs fourniront demain tous les hommes de service.
Les grenadiers à cheval iront demain matin à la manœuvre à 9 heures. Ils monteront à cheval à 8 heures et demi. Les hommes seront en surtouts et en chapeaux. L'escadron de manœuvre sera de 48 files ; s'il n'y a pas assez de grenadiers on emploiera les sous-officiers dans le rang.
Après demain, 17, les chasseurs ne feront point de service et iront à la manœuvre. Le service sera réglé de cette manière jusqu'à nouvel ordre. Les officiers sont invités à se trouver à 4 heures chez le chef de brigade pour convenir des mouvements que l'on fera exécuter demain.
Signé  Bessières.

patron pour broder le tablier des timbaliers des grenadiers à cheval de la Garde - document exceptionnel

Laroque Pierre, fils de Jérôme et de Marie Talon, né le 20 novembre 1781 à Aigre en Charente, ayant pour parrain et marraine, Pierre Colin, tonnelier et Marie Baud. Conscrit, versé au 11e régiment de dragons le 26 fructidor an 9. Brigadier le 7 nivôse an 13, entré au régiment des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale. Blessé durant la campagne de Pologne, le 19 juillet 1807. Nommé brigadier le 1er septembre 1809. Maréchal des Logis le 21 février 1813. Chevalier de la Légion d'Honneur le 27 avril 1813. Passé au Corps Royal le 23 juillet 1814, puis de nouveau au retour de l'Empereur au régiment des Grenadiers à cheval le 1er avril 1815. Il demande et obtient sa retraite le 11 octobre 1815. il reçoit de Paris un document daté du 27 avril 1823 récapitulant ses états de service (il est alors sans profession). Il meurt le 19 novembre 1838. Il laisse une veuve, Anne Aubin demeurant à Angoulême ainsi que deux enfants mineurs, Jean et Julie Laroque.

Sources Base Leonore et P. Boissonnade et son histoire des volontaires de la Charente.

Un truc m'interloque, nous savons que Coignet est entré dans la Garde sans avoir longtemps servi, ne faisant d'ailleurs pas la taille, ni même si je me souviens bien en capacité de lire, celui ci est aussi un conscrit, de la même époque de Coignet, comment entre-t'il aux grenadiers à cheval de la Garde c'est sans doute encore une histoire à part

Bonjour

Je n'ai pas trouvé de dessin spécifique sur la giberne des grenadiers à cheval.
En revanche peut être ce dessin de M Pétard pourra-t'il servir pour réaliser une giberne dans les bonnnes proportions:
le dessin concerne les régiments de dragons...
Amicalement
Marc

Lettre sur 2 pages in 8 (24cm x 18,5cm) du 12 fevrier ( 1805) par Georges Diettmann 1779 -1807 capitaine dans les grenadiers de la garde impériale (tué en 1807 d'un coup de pistolet par un conscrit !!) Lettre adressée à sa mère

" je suis depuis deux jours ici ma chère maman à attendre le passage de l'Empereur, que je dois escorter jusqu'a huit lieu à en suite continuer la route sur Strasbourg , ce retard me contrarie beaucoup parce que je regarde ces journées comme autant de moins que je passerai avec vous ; et malheureusement ,il n'y a personne ici à qui je puisse demander la permission de partir à présent , tous nos généraux sont restés à Munich pour y assister aux noces du prince Eugène
il n'est dans ce moment question que de mariage qui intéresse beaucoup tout le pays
etc ......
( la suite concerne un rendez vous avec le prince Murat et une affaire en suspend avec l'Empereur )
le jour ou je remis ma note à l'Empereur , il avait dans sa voiture le prince Murat qu'il chargea de la tenir pendant qu'il lisait un autre papier ,aussi à Munich je pensai qu'une démarche prés de ce prince pourrait être favorable à la réussite ( de son affaire) je fus chez lui et lui rappelais ce que l'Empereur m'avais dit ,en le priant de vouloir bien l'en faire souvenir etc

lettre sur une page in 8 (22,5cm x 17cm) par Diettman officier dans les grenadiers à cheval de la garde

lettre toujours relative à un affaire qui devrait etre jugé par Napoleon , cette affaire concerne une dette d'un general Français pour la famille de Diettman ;(il faut savoir que Napoleon protégeait sa garde, il suffisait de déposer un dossier pour avoir une bonne justice de sa part ) c'est le général Caffarelli qui avait la charge de ces dossiers ,mais notre officier préférait d’adressé lui mème à l'empereur , il l'a fait plusieurs fois toujours pour la mème affaire , c'est ce qu'il explique dans cette lettre , car il à maintenant l'aide du General de CAULAINCOURT §§§

MILAN le 6 prairial AN 13
lettre à sa mère
" L'empereur n'ayant rien fait dire, je suis allé au palais et y suis resté toute la matinée sans pouvoir parler à personne, tant on était occupé, enfin mardi le trouvais le general Caulaincourt et restait près d'une heure avec lui je lui racontait combien j'etait désolé d'éprouver tant de retard il me dit d'aller voir le general Caffarelli qui etait chargé du travail des pétitions ( de la garde ) il travaillait toute la journée avec l'Empereur et je fus heureux de le rencontrer il me dit que c'etait le grand nombre d'affaire de l'Empereur qui lui avait fait oublier ma lettre et qu'il en parlerai au premier instant ,etc ......
Suit un entretient entre le general Cafarelli et le Général Caulaincourt toujours pour cette affaire de dette Caulaincourt lui dit qu'il savait mieux que personne combien était fondé sa demande et qu'il donnerait la dessus si l'Empereur le voulais ,tous les renseignements qui étayent à sa connaissance "il y a dit il encore quelques biens dans le Duché de parme taché d'en obtenir un pour madame Diettmann ,cela calemera peut etre la tête de son fils .........
etc

J'ai apprécié votre post, je me permet d'ajouter une photo de mes figurines

source : SHD - registre 2Yb74 - officiers grenadiers à cheval GI

Voici le portrait présumé d’Étienne-Martin Perrot de Mousseau chef d’escadron quartier-maître trésorier vers l’année 1810, il aurait alors 41 ans, ce qui est possible avec la peinture de ce tableau qui représente un homme d’âge mûr. Son regard semble nous raconté les péripéties de ses combats, on sent par sa posture que nous avons affaire à un officier avec une certaine classe de la société bourgeoise de l’Empire.

j'émets des réserves quant à cette affirmation (même avec la précision "présumé"), car sauf à apporter des éléments d'analyse concrets ou des références à des textes réglementaires ou instructions régimentaires, je ne vois pas sur quels arguments se baser pour dire qu'il s'agit du portrait du chef d'escadron QM Perrot.

voir également sur ce post : https://sehri.forumactif.com/t3995-epaulettes-de-grade-dans-la-garde-imperiale#17659