Le grand-père de mon grand-père...
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Jérôme C.
Marc Morillon
Jean Blanc
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Je ne sais plus quoi dire devant tant de précisions... du coup je m'aperçois que les sources familiales n'étaient pas aussi précises ni aussi justes que ce que je le pensais. La tradition orale a du bon, la tradition écrite plus encore. Merci pour ces détails, l'étape de Bayonne a été effectivement souvent citée dans la famille.
Jean Blanc- lectio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
pour moi, c'est tout simplement le registre matricule des voltigeurs de la GR espagnole qui est mal renseigné au niveau date et lieu de naissance. il suffit d'ailleurs de voir qu'il n'a été que très partiellement rempli (pas de noms de parents, pas de signalement).Jean Blanc a écrit:(...) quid de la fiche matricule d'Antoine Blanc N° 16600 qui est bonne au niveau de la commune de naissance, de la date exacte de naissance, du nom des deux parents ainsi que de la blessure reçue à Orthez ?
Et n'est-il pas plus raisonnable de penser que mon père en 1932 s'est trompé en notant Voltigeur au lieu de Grenadier ?
Sinon tout concorde (même le fichier de la médaille de Sainte-Hélène).
Et peut-on penser que lorqu'il est écrit (dans la bonne fiche matricule 16600) "1er Bon G" (on le lit bien lorsque l'on grossit le texte) celà pourrait vouloir dire "1er bataillon grenadier" ? ou ça n'a pas de sens ?
le parcours d'Antoine est donc très certainement le suivant :
- entré au service le 6 mai 1808 à la 4e légion de réserve
- passé le 13 juin 1809 dans les voltigeurs de la Garde royale d'Espagne (n° matricule 412) et affecté au sein de la 1ère compagnie du 2e bataillon
- passé le 21 décembre 1813 au 32e rgt d'infanterie de ligne (n° matricule 16600) et affecté au sein de la compagnie de grenadiers du 1er bataillon
- rayé des contrôles le 14 juillet 1814
comme je l'ai déjà indiqué, pour confirmer celà il faudrait consulter la pièce manquante : le registre matricule de la 4e légion de réserve...
rigodon d'honneur- inceptio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Magnifique ! si je pouvais je me mettrais au garde à vous et je ferais claquer les talons de mes bottes devant le hussard Rigodon !
Je vais éplucher ça, dormir dessus, avant sans doute de poser encore quelques questions qui deviennent grâce à vous tous de plus en plus précises...
Merci encore.
Je vais éplucher ça, dormir dessus, avant sans doute de poser encore quelques questions qui deviennent grâce à vous tous de plus en plus précises...
Merci encore.
Jean Blanc- lectio
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HISTORIQUE REGIMENT- collatio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
MONTFERME a écrit:Bonjour,
En juin 1808, la 4e légion de réserve de l'Intérieur est sous les ordres du major Raymond TEULET, dont la carrière, le portrait et le dossier de la Légion d'honneur sont consultables en ligne. Bléssé et fait prisonnier de guerre à Baylen en juillet 1808 avec les trois premiers bataillons, il n'a pas mené le bataillon d'Antoine Blanc au combat.
Simple hypothèse, le 5e bataillon serait-il celui dont Napoléon, dans sa correspondance de juin 1808, demande l'envoi à Rennes, pour remplacer un bataillon de Suisses ?
Le 23 avril 1809, le 5eme Bataillon de la 4eme Légion de Réserve de l'intérieur passe à la Garde Royale Espagnole.
On suit le départ de ce 5eme Bataillon de Versailles le 17 juin 1808, via Rennes le 1er juillet 1808 et Bayonne pour y être organisé suite à son inspection.
Ce Bataillon entrera en Espagne le 5 avril 1809.
HISTORIQUE REGIMENT- collatio
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Zoom sur image
Bonjour,
Sur la tablette l'image est floue ; sur l'ordinateur je ne trouve pas comment zoomer pour lire ce document.
Avez-vous une astuce ?
Sur la tablette l'image est floue ; sur l'ordinateur je ne trouve pas comment zoomer pour lire ce document.
Avez-vous une astuce ?
MONTFERME- collatio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
MONTFERME a écrit:Bonjour,
Sur la tablette l'image est floue ; sur l'ordinateur je ne trouve pas comment zoomer pour lire ce document.
Avez-vous une astuce ?
Bonjour,
On clic sur l'image, une loupe apparait et on clic sur la loupe.
Cela devrait aller.
Cordialement
HISTORIQUE REGIMENT- collatio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonjour,
Clic et ça marche ! C' est une liasse de document d'un incroyable richesse. Encore merci pour ce partage très instructif.
Clic et ça marche ! C' est une liasse de document d'un incroyable richesse. Encore merci pour ce partage très instructif.
MONTFERME- collatio
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HISTORIQUE REGIMENT- collatio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Magnifique ! j'essaye de comprendre le parcours de mon aïeul et des questions se posent. Certaines simples (simplettes ?) d'autres plus complexes.
Par exemple :
- Je pensais que tous les grenadiers portaient le bonnet en poil d'ours mais d'après les magnifiques dessins proposés ce n'est pas le cas.
- Il s'avère pour le béotien que je suis que l'histoire des uniformes est extrêmement complexe, comment faisaient les chefs de corps pour savoir qui appartenait à quoi et qui était censé faire quoi ?
- Je viens de comprendre qu'en réalité les deux fiches portant le nom d'Antoine Blanc appartiendraient toutes deux à mon aïeul.
- Lorsque l'on changeait d'affectation, comment se passait, sur le terrain, le changement d'uniforme ? l'imagerie montre parfois des soldats déguenillés plus ou moins sans chaussures, portant une moitié d'uniforme, qu'en était-il en réalité ?
- Je serais également très curieux d'en savoir davantage à propos du frère de mon aïeul, Sébastien Blanc, pontonnier, qui, pour être plus âgé, a dû connaître davantage de batailles et dans une affectation moins courant... son carnet matricule évoque t-il quelque chose pour vous ?
Merci à tous.
Par exemple :
- Je pensais que tous les grenadiers portaient le bonnet en poil d'ours mais d'après les magnifiques dessins proposés ce n'est pas le cas.
- Il s'avère pour le béotien que je suis que l'histoire des uniformes est extrêmement complexe, comment faisaient les chefs de corps pour savoir qui appartenait à quoi et qui était censé faire quoi ?
- Je viens de comprendre qu'en réalité les deux fiches portant le nom d'Antoine Blanc appartiendraient toutes deux à mon aïeul.
- Lorsque l'on changeait d'affectation, comment se passait, sur le terrain, le changement d'uniforme ? l'imagerie montre parfois des soldats déguenillés plus ou moins sans chaussures, portant une moitié d'uniforme, qu'en était-il en réalité ?
- Je serais également très curieux d'en savoir davantage à propos du frère de mon aïeul, Sébastien Blanc, pontonnier, qui, pour être plus âgé, a dû connaître davantage de batailles et dans une affectation moins courant... son carnet matricule évoque t-il quelque chose pour vous ?
Merci à tous.
Jean Blanc- lectio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonsoir Jean
L'uniformologie est en effet presque une discipline à part. Je la pratique depuis un demi-siècle et j'en découvre encore.
Grenadiers: seuls certains corps pouvaient se fournir es "bonnets d'ourson". Pour les autres, on voit des grenadiers en bicorne au début de l'Empire puis avec des shakos.
Les points de reconnaissance sont les plumets et les cordons rouges (ils sont parfois blancs), les épaulettes rouges et les grenades rouges sur les retroussis (pour la troupe).
Tout ceci est un code rapidement connu par les militaires (c'est presque aussi compliqué aujourd'hui malgré une uniformité apparente).
Lorsqu'un militaire non officier changeait de corps, le magasin du régiment luis fournissait ses nouveaux effets.
Il est vrai qu'en campagne (et surtout lors des campagnes longues et loin de tout comme en Espagne) on voit parfois des tenues hétéroclites et même misérables.
Pour notre cas particulier l'uniforme des Légions de réserve est connu et il se distingue de celui de l'infanterie de ligne par ses boutons et cuivreries en métal blanc.
En ce qui concerne la Garde royale de Joseph, l'ouvrage de référence est le travail récent de notre ami Luis Sorando Muzas. Il en ressort que l'on connait à peu près celui des grenadiers mais que l'on en est réduit aux déductions pour celui des voltigeurs de la Garde. Si les grenadiers étaient la copie de leurs homologues de la Garde impériale, les voltigeurs étaient la copie du régiment des chasseurs à pied de la même Garde. Ils auraient du porter le bonnet à poils mais une image des collections alsaciennes nous les montre en colback. La fiabilité de ces collections et variable mais c'est la seule source que nous ayons jusqu'à présent. J'ai toutefois corrigé les parements en es copiant sur les chasseurs de la Garde et non sur les Grenadiers comme l'a fait le dessinateur alsacien.
Pour le pontonnier, il porte l'uniforme de l'artillerie. Mais ici, comme il était ouvrier, ila la particularité d'avoir les revers rouges. Dessin à venir.
Amicalement
Marc
L'uniformologie est en effet presque une discipline à part. Je la pratique depuis un demi-siècle et j'en découvre encore.
Grenadiers: seuls certains corps pouvaient se fournir es "bonnets d'ourson". Pour les autres, on voit des grenadiers en bicorne au début de l'Empire puis avec des shakos.
Les points de reconnaissance sont les plumets et les cordons rouges (ils sont parfois blancs), les épaulettes rouges et les grenades rouges sur les retroussis (pour la troupe).
Tout ceci est un code rapidement connu par les militaires (c'est presque aussi compliqué aujourd'hui malgré une uniformité apparente).
Lorsqu'un militaire non officier changeait de corps, le magasin du régiment luis fournissait ses nouveaux effets.
Il est vrai qu'en campagne (et surtout lors des campagnes longues et loin de tout comme en Espagne) on voit parfois des tenues hétéroclites et même misérables.
Pour notre cas particulier l'uniforme des Légions de réserve est connu et il se distingue de celui de l'infanterie de ligne par ses boutons et cuivreries en métal blanc.
En ce qui concerne la Garde royale de Joseph, l'ouvrage de référence est le travail récent de notre ami Luis Sorando Muzas. Il en ressort que l'on connait à peu près celui des grenadiers mais que l'on en est réduit aux déductions pour celui des voltigeurs de la Garde. Si les grenadiers étaient la copie de leurs homologues de la Garde impériale, les voltigeurs étaient la copie du régiment des chasseurs à pied de la même Garde. Ils auraient du porter le bonnet à poils mais une image des collections alsaciennes nous les montre en colback. La fiabilité de ces collections et variable mais c'est la seule source que nous ayons jusqu'à présent. J'ai toutefois corrigé les parements en es copiant sur les chasseurs de la Garde et non sur les Grenadiers comme l'a fait le dessinateur alsacien.
Pour le pontonnier, il porte l'uniforme de l'artillerie. Mais ici, comme il était ouvrier, ila la particularité d'avoir les revers rouges. Dessin à venir.
Amicalement
Marc
Marc Morillon- inceptio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Merci beaucoup Marc, je viens à l'instant de commander le livre de Luis Sorando Muzas chez son éditeur.
N'oublie pas sur l'uniforme que Sébastien était maître ouvrier ET caporal (respect s'il vous plaît !)...
Bonne journée à tous.
N'oublie pas sur l'uniforme que Sébastien était maître ouvrier ET caporal (respect s'il vous plaît !)...
Bonne journée à tous.
Jean Blanc- lectio
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Localisation : Provence
Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonjour à tous, j'ai lu quelque part que les conscrits étaient affectés dans la réserve lorsque un frère aîné était déjà "sous les drapeaux"... Qu'en est-il ? l'affectation d'Antoine à la 4ème Légion de Réserve correspond t-elle à ça ? (il a effectivement un frère aîné, Sébastien, sous l'uniforme).
En quoi la Réserve consiste t-elle exactement ? de quoi s'agit-il ? merci pour vos lumières.
En quoi la Réserve consiste t-elle exactement ? de quoi s'agit-il ? merci pour vos lumières.
Jean Blanc- lectio
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Age : 65
Localisation : Provence
Re: Le grand-père de mon grand-père...
les légions de réserve de l'intérieur sont créées au printemps 1807, alors que la Grande Armée est engagée en Pologne et que l'Empereur a besoin de puiser dans les réserves des troupes d'infanterie de ligne stationnées dans l'intérieur du territoire français.Jean Blanc a écrit:En quoi la Réserve consiste t-elle exactement ? de quoi s'agit-il ?
afin de ne pas mettre à mal la défense intérieure du territoire, Napo décide donc de créer 5 légions de réserve de l'intérieur, "destinées à la défense des frontières et des côtes de l'Empire" (décret de création du 20 mars 1807).
ces légions sont ainsi destinées à la défense des frontières de l'Est (1re légion réunie à Lille, 2e légion réunie à Metz), des côtes de l'ouest (3e légion réunie à Rennes), de la région parisienne (4e légion réunie à Versailles) et des frontières du sud-est (5e légion réunie à Grenoble).
mais le système va vite être dévoyé, et lorsque Napo aura besoin de soldats pour aller combattre en Espagne, il réunira ces légions au sein du corps d'armée du Gal Dupont qui finira tristement son périple espagnol à Baylen... l'essentiel des légions de réserve est ainsi fait prisonnier lors de la capitulation de Baylen, et ce qui en reste sert à former en 1809 deux régiments d'infanterie de ligne (les 121e et 122e).
rigodon d'honneur- inceptio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Merci beaucoup Rigodon, donc si je relis le parcours d'Antoine que tu as révélé précédemment (avec les magnifiques dessins de Marc), il ne serait pas allé directement en Espagne lors de son incorporation mais serait resté pendant plus d'un an à Versailles avec la 4ème légion ? sous quel uniforme dans ce cas là ? et quel était le quotidien de ces soldats basés à Versailles loin des champs de bataille ?
Jean Blanc- lectio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonjour à tous, je vous ai parlé de Sébastien Blanc, frère du grand-père de mon grand-père qui a servi sous le premier empire comme pontonnier... (voir son parcours au-dessus). Je viens de trouver cette photo dans les mêmes archives familiales (remplies de photos de militaires engagés dans tous les conflits du monde), il s'agit sans aucun doute d'un membre de ma famille, mais est-il possible qu'il s'agisse de ce fameux "caporal maître ouvrier" avec sa hache de sapeur (s'il en avaient une ?) ? j'ai la quasi certitude que la réponse est non (forme du képi plus à mon sens de la fin du XIXème et quasi impossibilité de le voir, me semble t-il, jeune, et en uniforme quand on connaît l'histoire de la photo...) Mais... sait-on jamais... avis à ceux qui savent... et puis il est toujours agréable de "causer" !
Jean Blanc- lectio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
il est en effet agréable de causer , mais votre quasi certitude peut être modifiée en totale certitude : il est totalement impossible que ce jeune homme du Second Empire soit le jeune "caporal maître ouvrier" du Premier Empire !Jean Blanc a écrit:Je viens de trouver cette photo dans les mêmes archives familiales (remplies de photos de militaires engagés dans tous les conflits du monde), il s'agit sans aucun doute d'un membre de ma famille, mais est-il possible qu'il s'agisse de ce fameux "caporal maître ouvrier" avec sa hache de sapeur (s'il en avaient une ?) ? j'ai la quasi certitude que la réponse est non (forme du képi plus à mon sens de la fin du XIXème et quasi impossibilité de le voir, me semble t-il, jeune, et en uniforme quand on connaît l'histoire de la photo...) Mais... sait-on jamais... avis à ceux qui savent... et puis il est toujours agréable de "causer" !
le maître ouvrier Sébastien Blanc servait dans les années 1810, à une époque où, comme vous l'avez souligné, la photographie n'existait pas !
... ou alors, s'il s'agit bel et bien de Sébastien Blanc sur cette photo, vous avez là dans les mains le plus grand scoop de tous les temps : au choix, "la photo existait en 1810" ou bien alors "Sébastien Blanc avait découvert la fontaine de jouvence" ... à titre personnel, je vous souhaite que cette dernière option soit la bonne et que le secret en ait été transmis au sein de votre famille ............ désolé pour cette petite digression humoristique .....
rigodon d'honneur- inceptio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bravo Rigodon ! il faut dire que j'avais donné le baton pour me faire battre (d'autant plus que j'étais photographe )...
Je me disais simplement que, peut-être, le sujet était beaucoup plus vieux que son aspect et que, peut-être, il aurait pû être pris en photo comme ces grognards de la collection Brown..
En cas tout ça ne nous dis rien du personnage à la grosse hache ! (c'était peut-être un bucheron ?)...
Je me disais simplement que, peut-être, le sujet était beaucoup plus vieux que son aspect et que, peut-être, il aurait pû être pris en photo comme ces grognards de la collection Brown..
En cas tout ça ne nous dis rien du personnage à la grosse hache ! (c'était peut-être un bucheron ?)...
Jean Blanc- lectio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
Jean Blanc a écrit:Bonjour à tous, je vous ai parlé de Sébastien Blanc, frère du grand-père de mon grand-père qui a servi sous le premier empire comme pontonnier... (voir son parcours au-dessus). Je viens de trouver cette photo dans les mêmes archives familiales (remplies de photos de militaires engagés dans tous les conflits du monde), il s'agit sans aucun doute d'un membre de ma famille, mais est-il possible qu'il s'agisse de ce fameux "caporal maître ouvrier" avec sa hache de sapeur (s'il en avaient une ?) ? j'ai la quasi certitude que la réponse est non (forme du képi plus à mon sens de la fin du XIXème et quasi impossibilité de le voir, me semble t-il, jeune, et en uniforme quand on connaît l'histoire de la photo...) Mais... sait-on jamais... avis à ceux qui savent... et puis il est toujours agréable de "causer" !
Bonjour Jean.
Pour la photo,je dirai quelle date des environs de 1870/1890,car j'ai une photo(ci dessous)de mon arrière grand oncle capitaine au 4 éme RI datant de 1875/1880,la forme ovale de la photo est identique.
On dirait une tenue de "sapeur",pompier,légionnaire.....avec sa hache.
Ce serait bien d'avoir la photo plus nette,pour certain détail,(képi,et surtout boutons de tenue,pour connaitre a quelle arme il appartenait).
Cordialement.
Philippe
lesuippas- determinatio
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Re: Le grand-père de mon grand-père...
A l'époque les sapeurs existaient dans toutes les unités d'infanterie (vouloir les rattacher au génie à la Légion ou aux pompiers est un mélange d'erreur et d'anachronisme). Il s'agit donc très vraisemblablement d'un fantassin.
Je suis intrigué par la forme du bras ou du moins de la manche qui repose sur le fer de la hache. On a l'impression qu'il n'y a pas de bras dans la manche...
Amicalement
Marc
Je suis intrigué par la forme du bras ou du moins de la manche qui repose sur le fer de la hache. On a l'impression qu'il n'y a pas de bras dans la manche...
Amicalement
Marc
Marc Morillon- inceptio
- Messages : 326
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Localisation : Draguignan
Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonjour Marc.
Je donnai seulement une piste a suivre,a tout hasard.
Cordialement.
Philippe
Je donnai seulement une piste a suivre,a tout hasard.
Cordialement.
Philippe
lesuippas- determinatio
- Messages : 81
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 65
Localisation : Marne
Re: Le grand-père de mon grand-père...
Bonjour Philippe et merci pour tes commentaires (désolé pour le retard mais j'étais en vacances). Effectivement la casquette fait vraiment penser (peut-être à cause des soldats de la guerre de sécession américaine) à la fin du XIXème siècle. Je possède une vieille casquette de facteur de 1890 elle y ressemble aussi beaucoup par sa forme (celle de Tati dans Jour de fête). Je ne connais ni le prénom ni l'emploi militaire qui a été réservé à cet ancêtre et la photo est devenue presque invisible (telle que vous la voyez j'ai donné le maximum de contraste).
Marc, c'est vrai ! on dirait que la manche est vide ! ... donc pas de chocolat... forcément...
Marc, c'est vrai ! on dirait que la manche est vide ! ... donc pas de chocolat... forcément...
Jean Blanc- lectio
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Date d'inscription : 30/06/2020
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Localisation : Provence
Re: Le grand-père de mon grand-père...
Comme je vous l'ai raconté plus haut mon aïeul a été décoré dans ses vieux jours de la médaille de Sainte-Hélène. Qui pourrait me dire si cette attribution se faisait systématiquement aux survivants de l'épopée ou si les anciens combattants devaient la demander en justifiant de leur période de service ? ça éclairerait pour moi dans quel état d'esprit se trouvait le "grand-père" à la fin de sa vie... était-il fier de ses campagnes ou a t-il reçu la médaille automatiquement ?
Jean Blanc- lectio
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Date d'inscription : 30/06/2020
Age : 65
Localisation : Provence
Re: Le grand-père de mon grand-père...
il fallait demander la médaille et justifier de ses états de service au moyen de tout document adéquat. et si on ne pouvait pas fournir de documents justificatifs, il fallait indiquer dans quelle unité on avait servi, et les recherches étaient faites par les services de la LH.Jean Blanc a écrit:Comme je vous l'ai raconté plus haut mon aïeul a été décoré dans ses vieux jours de la médaille de Sainte-Hélène. Qui pourrait me dire si cette attribution se faisait systématiquement aux survivants de l'épopée ou si les anciens combattants devaient la demander en justifiant de leur période de service ? ça éclairerait pour moi dans quel état d'esprit se trouvait le "grand-père" à la fin de sa vie... était-il fier de ses campagnes ou a t-il reçu la médaille automatiquement ?
un site intéressant à consulter sur la Médaille de Sainte-Hélène : http://www.stehelene.org/php/accueil.php?page=6&lang=fr
rigodon d'honneur- inceptio
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Age : 54
Localisation : Var
Re: Le grand-père de mon grand-père...
Très intéressant merci Rigodon !
Jean Blanc- lectio
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