Une lettre datant de 1801 ?
Une lettre datant de 1801 ?
Jean-Robert Vieuge et son frère Bertrand ont fait une drôle de trouvaille en retapant un appartement sur la place...
du Pirou à Thiers (Puy-de-Dôme).
Une lettre qui les a replongés plus de 200 ans en arrière....
"Par curiosité, on a eu envie d’en savoir plus" : une lettre datant de 1801 retrouvée dans un grenier à Thiers ?
Bertrand Vieuge et son frère Jean-Robert ont récemment découvert un petit trésor en faisant des travaux dans une maison à Thiers (Puy-de-Dôme). Au grenier, ils ont trouvé une lettre datant de 1801. En bon état, elle semble être une correspondance entre deux soldats. Ses nouveaux propriétaires ont décidé de la conserver soigneusement en attendant d’en savoir plus.
Le document est écrit à la plume sur une feuille plutôt bien conservée. Les lettres sont arrondies et l’écriture soignée. "Par contre, il faut faire abstraction des fautes d’orthographe, c’est quasiment de la phonétique", sourit Florence Grangeponte, la responsable des archives municipales de la Ville de Thiers.
Âgé de 24 ans, Bertrand Vieuge vit à Drancy (Seine-Saint-Denis) et travaille dans l’aéronautique. Il y a quelques mois, il est devenu propriétaire d’une maison à Thiers (Puy-de-Dôme) afin de se rapprocher de son grand-frère Jean-Robert. En rénovant le bien, les frangins ont mis la main sur un petit trésor qui les a replongés plus de 200 ans en arrière. « Nous étions en train de brosser les poutres dans le grenier lorsque mon œil a été attiré par quelque chose qui était coincé dans une fissure », nous raconte le jeune homme.
Ce « quelque chose » est en réalité une très vieille lettre qui daterait de 1801. « Elle était pliée en plusieurs morceaux et glissée entre les poutres, comme si elle avait été cachée. » Écrite à la plume, elle n’est ni déchirée ni abîmée, seulement jaunie par le temps. « Elle est en parfait état et c’est ce qui nous a le plus surpris. Comment ce papier si fragile a pu tenir pendant plus de deux siècles ? », s’étonne Bertrand Vieuge.
Un soldat à l’hôpital
Excités par cette découverte, les deux frères ont parcouru le courrier pour tenter d’en savoir plus. Ils se sont vite rendu compte qu’il était encore lisible. « Il y a des passages plus difficiles à traduire mais dans l’ensemble, c’est compréhensible. Par contre, il faut faire abstraction des fautes d’orthographe », sourit Bertrand Vieuge. Un indice sur le cachet leur a permis de déterminer l’ancienneté de leur trouvaille. « Il est écrit 14 Nivose an IX, ce qui signifie 4 janvier 1801. »
Après avoir lu la lettre plusieurs fois, le jeune homme et son aîné en ont conclu qu’il s’agissait d’une correspondance entre deux soldats. Selon eux, elle a été expédiée par un jeune conscrit enrôlé dans l’armée du Rhin. Il s’adresse à l’un de ses compagnons d’armes, un certain Charles-Laurent Bernard, qui semble se trouver à l’hôpital. Dans le courrier que les frères nous ont transmis, son ami lui conseille d’y rester « le plus longtemps qu’il [lui] sera possible ».
« Il parle de sa crainte d’aller au combat »
Les deux soldats se seraient rencontrés lors d’une bataille en Italie. Dans le document, l’expéditeur fait référence à son équipement en évoquant « son casque », « son sabre » ou encore « sa culotte ». « Il lui raconte ses aventures et parle de sa crainte d’aller au combat », décrit Jean-Robert Vieuge, un militaire de 35 ans. Il multiplie également les mots d’affection et n’hésite pas à rappeler l’amitié portée à son interlocuteur, qu’il vouvoie tout au long du courrier.
En attendant d’en savoir plus sur cette mystérieuse histoire repérée par nos confrères de La Montagne , les frères conservent la lettre soigneusement. « Nous la mettrons sous verre pour pouvoir la lire des deux côtés. Puis nous l’accrocherons dans le grenier, sous la poutre où nous l’avons découverte », nous confient-ils.
Source de ce texte et des 2 photographies : MSN || et du journal LA MONTAGNE en date du 24 août 2o24.
du Pirou à Thiers (Puy-de-Dôme).
Une lettre qui les a replongés plus de 200 ans en arrière....
"Par curiosité, on a eu envie d’en savoir plus" : une lettre datant de 1801 retrouvée dans un grenier à Thiers ?
Bertrand Vieuge et son frère Jean-Robert ont récemment découvert un petit trésor en faisant des travaux dans une maison à Thiers (Puy-de-Dôme). Au grenier, ils ont trouvé une lettre datant de 1801. En bon état, elle semble être une correspondance entre deux soldats. Ses nouveaux propriétaires ont décidé de la conserver soigneusement en attendant d’en savoir plus.
Le document est écrit à la plume sur une feuille plutôt bien conservée. Les lettres sont arrondies et l’écriture soignée. "Par contre, il faut faire abstraction des fautes d’orthographe, c’est quasiment de la phonétique", sourit Florence Grangeponte, la responsable des archives municipales de la Ville de Thiers.
Âgé de 24 ans, Bertrand Vieuge vit à Drancy (Seine-Saint-Denis) et travaille dans l’aéronautique. Il y a quelques mois, il est devenu propriétaire d’une maison à Thiers (Puy-de-Dôme) afin de se rapprocher de son grand-frère Jean-Robert. En rénovant le bien, les frangins ont mis la main sur un petit trésor qui les a replongés plus de 200 ans en arrière. « Nous étions en train de brosser les poutres dans le grenier lorsque mon œil a été attiré par quelque chose qui était coincé dans une fissure », nous raconte le jeune homme.
Ce « quelque chose » est en réalité une très vieille lettre qui daterait de 1801. « Elle était pliée en plusieurs morceaux et glissée entre les poutres, comme si elle avait été cachée. » Écrite à la plume, elle n’est ni déchirée ni abîmée, seulement jaunie par le temps. « Elle est en parfait état et c’est ce qui nous a le plus surpris. Comment ce papier si fragile a pu tenir pendant plus de deux siècles ? », s’étonne Bertrand Vieuge.
Un soldat à l’hôpital
Excités par cette découverte, les deux frères ont parcouru le courrier pour tenter d’en savoir plus. Ils se sont vite rendu compte qu’il était encore lisible. « Il y a des passages plus difficiles à traduire mais dans l’ensemble, c’est compréhensible. Par contre, il faut faire abstraction des fautes d’orthographe », sourit Bertrand Vieuge. Un indice sur le cachet leur a permis de déterminer l’ancienneté de leur trouvaille. « Il est écrit 14 Nivose an IX, ce qui signifie 4 janvier 1801. »
Après avoir lu la lettre plusieurs fois, le jeune homme et son aîné en ont conclu qu’il s’agissait d’une correspondance entre deux soldats. Selon eux, elle a été expédiée par un jeune conscrit enrôlé dans l’armée du Rhin. Il s’adresse à l’un de ses compagnons d’armes, un certain Charles-Laurent Bernard, qui semble se trouver à l’hôpital. Dans le courrier que les frères nous ont transmis, son ami lui conseille d’y rester « le plus longtemps qu’il [lui] sera possible ».
« Il parle de sa crainte d’aller au combat »
Les deux soldats se seraient rencontrés lors d’une bataille en Italie. Dans le document, l’expéditeur fait référence à son équipement en évoquant « son casque », « son sabre » ou encore « sa culotte ». « Il lui raconte ses aventures et parle de sa crainte d’aller au combat », décrit Jean-Robert Vieuge, un militaire de 35 ans. Il multiplie également les mots d’affection et n’hésite pas à rappeler l’amitié portée à son interlocuteur, qu’il vouvoie tout au long du courrier.
En attendant d’en savoir plus sur cette mystérieuse histoire repérée par nos confrères de La Montagne , les frères conservent la lettre soigneusement. « Nous la mettrons sous verre pour pouvoir la lire des deux côtés. Puis nous l’accrocherons dans le grenier, sous la poutre où nous l’avons découverte », nous confient-ils.
Source de ce texte et des 2 photographies : MSN || et du journal LA MONTAGNE en date du 24 août 2o24.
Jérôme C. et Nicoletti Aldo aiment ce message
Sujets similaires
» tirailleurs de la Garde
» Extrait d'une lettre du 17 décembre 1787 de Paris
» les campagnes de l'an II
» Troupes piémontaises alliées ou au service de la France
» 3e bataillon des chasseurs francs 1801
» Extrait d'une lettre du 17 décembre 1787 de Paris
» les campagnes de l'an II
» Troupes piémontaises alliées ou au service de la France
» 3e bataillon des chasseurs francs 1801
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum