Massacre des prisonniers républicains, bataille de Montaigu
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire politique, sociale et économique de 1788 à 1816 :: la Contre-Révolution en France
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Massacre des prisonniers républicains, bataille de Montaigu
L’Armée (de Mayence) reprend sa marche en avant sur Montaigu, elle trouve dans le puits du Château les cadavres de nombreux soldats républicains jetés vivant ou non dedans. Kléber cite le fait, Baguenier-Desormeaux qui publie et commente ses mémoires cite plusieurs auteurs qui en parlent.
Notamment l’adjudant-général Legros qui écrit en 1795 un ouvrage du nom de Mes rêves dans mon exil, dit que les vendéens remplir ce puits de soldats vivants, le puits faisant 40 toises de profondeur.
L’abbé Deniau donne une histoire presque similaire et dit qu’un ecclésiastique, un chanoine du nom de Monsieur Bonin du Chapitre de Montaigu fut coupés en morceaux avec sa sœur et jetés dans ce fameux puits.
Cette sépulture devînt par la suite, celle de soldats de Beysser, probablement dans les mêmes conditions.
Un autre auteur Dugast-Matifeux, habitant de Montaigu, d’après d’autres témoins corrobore les dire de l’Adjudant-général Legros.
Dans l’état difficile de trancher, nous aurions tendance à dire que ce massacre dans l’esprit explosif et sanglant des carnages de la guerre civile, pourrait parfaitement avoir eu lieu .
Ce massacre aurait donc eu lieu le 21 septembre 1793, bataille de Montaigu, Kléber reprend cette position une semaine après
Notamment l’adjudant-général Legros qui écrit en 1795 un ouvrage du nom de Mes rêves dans mon exil, dit que les vendéens remplir ce puits de soldats vivants, le puits faisant 40 toises de profondeur.
L’abbé Deniau donne une histoire presque similaire et dit qu’un ecclésiastique, un chanoine du nom de Monsieur Bonin du Chapitre de Montaigu fut coupés en morceaux avec sa sœur et jetés dans ce fameux puits.
Cette sépulture devînt par la suite, celle de soldats de Beysser, probablement dans les mêmes conditions.
Un autre auteur Dugast-Matifeux, habitant de Montaigu, d’après d’autres témoins corrobore les dire de l’Adjudant-général Legros.
Dans l’état difficile de trancher, nous aurions tendance à dire que ce massacre dans l’esprit explosif et sanglant des carnages de la guerre civile, pourrait parfaitement avoir eu lieu .
Ce massacre aurait donc eu lieu le 21 septembre 1793, bataille de Montaigu, Kléber reprend cette position une semaine après
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secrétaire - adjoint de la S.E.H.R.I.
Laurent- inceptio
- Messages : 4989
Date d'inscription : 06/07/2010
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Localisation : Moscou
Re: Massacre des prisonniers républicains, bataille de Montaigu
Le 1er octobre 1793, dans le cadre de la nouvelle campagne générale contre la Vendée, l’armée de Mayence entra à Montaigu.
Dans ses Mémoires politiques et militaires, Kléber écrit :
« Montaigu n’était plus reconnaissable ; aussi des bataillons de la colonne de Beysser, venant à y passer quelques temps après, furent forcés d’admirer nos précautions, en gémissant sur leur négligence [référence à la défaite de la division de Nantes, le 21 septembre précédent]. Je ne crois pas devoir omettre que nous trouvâmes le puits du château rempli de cadavres des soldats de ce malheureux corps. »
Pas d’indication formelle donc sur la manière dont sont morts ces soldats.
Ce fut Legros dans Mes rêves dans mon exil, ou coup d’œil politique et militaire sur la Vendée qui apporta finalement une réponse « claire » sur les circonstances de l’évènement en question : « Ce sont les rebelles qui, après avoir gagné à Montaigu une grande bataille contre l’ivrogne Beysser, ont rempli de nos prisonniers vivants, un puits de quatre cents toises de profondeur, situé dans le château de cette place »
Outre le fait que Legros n’a pas participé à la bataille de Montaigu puisqu’il servait au même moment dans le Sud-Vendée sous les ordres de Chalbos, il faut préciser le passage retranscrit plus haut s’intègre dans une rapide évocation de crimes perpétrés par les Vendéens par laquelle l’auteur tente d’expliquer les massacres commis ensuite par les Républicains. A ce titre et dans le même élan argumentatif, Legros n’hésite pas d’ailleurs à écrire ceci sur les massacres de Machecoul :
« Ce sont les rebelles qui, dès les commencements de la guerre, ont enfilé dans des cordes huit cents de nos soldats, qui les ont enterré vivants à Machecoul, qui leur ont arraché les paupières, et les ont ainsi exposés au soleil, supplice épouvantable ! »
Si ce conte est à la hauteur de ce qu’il écrit sur Montaigu, il y a largement de quoi nourrir de sérieux doutes.
Attitude prudente qui fut loin d’être appliquée par tous ceux qui évoquèrent la question.
Un exemple frappant :
Un passage du côté de Beauchamp (Histoire de la Guerre de Vendée ou tableau des guerres civiles de l’Ouest, depuis 1792 à 1815. 1806), qui ne parle pas du puits : « Quatre cents républicains restés dans le château de Montaigu, se firent jour courageusement le sabre à la main, tandis que le gros des royalistes étaient à la poursuite des fuyards sur la route de Nantes. Ce détachement, composé des grenadiers de la Mark et du second bataillon du 109e régiment, se battit en désespéré ; le plus grand nombre se fit tuer »Un soupoudrage de Legros, qui ne parle du nombre de victimes ; et on obtient un siècle plus tard sous la plume du pourtant sérieux Gabory (La Révolution et la Vendée) :
« Quatre cents seront jetés vivants dans le puits du château »
Hum…
Dugast-Matifeux (Bibliographie révolutionnaire de Nantes, suivis de notes et extraits suivant à l’appréciation des auteurs et des écrits. Annales de la Société académique de Nantes det du département de la Loire-inférieure, 1848) a commenté la prose de l’adjudant-général Legros :
« A la profondeur près, qui n’est pas de 120 pieds au lieu de 240, le fait n’est que trop vrai. Nous avons assisté, dans notre enfance, au curage de ce puits, d’où fut extraite une grande quantité d’ossements humain parmi lesquels s’était conservé un lambeau d’uniforme républicain, qui fut remarqué de presque tous les habitants, dont quelques-uns ont été témoins de cette horrible exécution. Ces tristes restes de nos discordes civiles furent transportés au cimetière. L’atrocité dont il s’agit fut commise par les Vendéens (armées de Charette et de Lescure réunies), le 21 septembre 1793, surlendemain de la bataille de Torfou, alors qu’il n’y avait pas eu encore de massacres, ni de proscription générale, que les républicains éparganient même les prisonniers royalistes et se bornaient à les retenir, comme Mme de La Rochejaquelein le reconnaît dans ses Mémoires, pag. 219, édition de Baudouin, Paris, 1823. On ne parle toutefois que du comblement du puits de Clisson, qui n’eut lieu que longtemps après, et en représailles de ce qui s’était fait à Montaigu. Et voilà justement comme on écrit l’histoire !... »
S’il s’était un peu mieux montré respectueux de l’Histoire, Dugast-Matifeux n’aurait sans doute pas écrit cette note…
Une remarque tout de même : Dugast-Matifeux écrit 55 ans après les faits ; affaire qu’il n’a d’ailleurs pas connue directement puisqu’il est né 19 ans plus tard.
En 1868, ce même Dugast-Matifeux continuera sur la même lignée (Notice sur Doubouex. Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-inférieure)
« On montre aux visiteurs, dans le château de Clisson [on pourra revenir sur cette autre tragédie qui elle aussi nourrit longtemps la polémique], l'emplacement où se trouvait un puits qui fut comblé, dit-on, en 1793, de malheureux Vendéens, et que surmonte aujourd'hui un cyprès funèbre, planté en commémoration par le baron Lemot. Mais rien n'indique les cadavres des malheureux patriotes, qui furent assassinés aux vêpres siciliennes de l'insurrection et postérieurement. D'ailleurs, il importe de dater en histoire, pour constater l'initiative des faits et distinguer ce qui a précédé de ce qui s'est ensuivi. Or, cet horrible enfouissement, s'il a eu lieu, n'est pas le seul ni le premier en date. Il y eut alors deux enfouissements successifs : l'un d'abord de républicains, à Montaigu, le 22 septembre 1793, lendemain de la bataille de Torfou, et l'autre ensuite de Vendéens à Clisson par vengeance. Hélas! le mal vient du mal; un abîme en appelle un autre. Les royalistes qui depuis se sont tant récriés sur les excès de la Révolution, en les exagérant de beaucoup, furent justement ceux qui versèrent le sang les premiers, et, par cette première effusion, fournirent le prétexte et l'excuse aux représailles des républicains. Les massacres de Legé, de Machecoul, de Montaigu, de Mormaison, de Rochecervière, etc., etc., ont inauguré le meurtre dans l'ouest de la France, et cette initiative appartient aux royalistes. »
Une telle prose partisane et inexacte n’incite guère à la confiance…
Le doute reste donc de mise, d’autant plus que la version fort problématique de Legros (et pourtant souvent reprise) est contredite par Le Bouvier-Desmortiers (Réfutation des calomnies publiées contre le général Charette), officier de Marigny avant de servir sous Charette après la passage de la Loire.
« C’est un bruit accrédité à Montaigu, et dont on ne manque pas d'entretenir les étrangers, que les brigands massacrèrent les quatre cents grenadiers qui étaient dans le château ; et qu'après les avoir coupés par morceaux, ils les jetèrent dans le puits qui est dans la cour, ce qui obligea de le combler. Ce conte tout absurde qu'il est, ne laisse pas que de faire impression sur des esprits superficiels ou prévenus qu'il faut détromper. La vérité est que M. Bonin chanoine du chapitre de Montaigu, âgé de 60 ans, de mœurs douces et d'une piété exemplaire, fut coupé en morceaux par les républicains et jeté avec sa sœur dans le puits. On y jeta les corps de quelques-uns des grenadiers qui avaient été tués dans la cour, et le lendemain le puits fut comblé. »
Mais, là encore, il est bien difficile de trancher de manière définitive.
Toujours est-il que depuis, deux camps se sont clairement établis : les partisans de la version de Legros d’un côté et ceux de celle de Le Bouvier-Desmortiers de l’autre ; dont logiquement Deniau (Histoire de la Guerre de la Vendée) qui, ceci dit en passant (remarque pour Laurent), ne donne pas du tout « une histoire presque similaire » au récit de Legros ; le contraire aurait d'ailleurs été fort curieux.
Pour terminer, un passage étonnant tiré des Mémoires de la comtesse de La Bouëre :
« Il a ajouté que la scène du puits de Clisson s’est encore renouvelée dans celui de Montaigu, le 30 mars, et qu’on y a enfoui cinq cents personnes… »
Récit abracadabrantesque où on a l’impression que la mémorialiste, suivant le récit que lui aurait fait un vétéran républicain, remplace les soldats de Beysser par des victimes blanches après un conte sur le puits de Clisson l’on apprend rien de moins que trois cents Vendéens périrent sur l’ordre de Carrier lui-même…
Prudence donc…
Dans ses Mémoires politiques et militaires, Kléber écrit :
« Montaigu n’était plus reconnaissable ; aussi des bataillons de la colonne de Beysser, venant à y passer quelques temps après, furent forcés d’admirer nos précautions, en gémissant sur leur négligence [référence à la défaite de la division de Nantes, le 21 septembre précédent]. Je ne crois pas devoir omettre que nous trouvâmes le puits du château rempli de cadavres des soldats de ce malheureux corps. »
Pas d’indication formelle donc sur la manière dont sont morts ces soldats.
Ce fut Legros dans Mes rêves dans mon exil, ou coup d’œil politique et militaire sur la Vendée qui apporta finalement une réponse « claire » sur les circonstances de l’évènement en question : « Ce sont les rebelles qui, après avoir gagné à Montaigu une grande bataille contre l’ivrogne Beysser, ont rempli de nos prisonniers vivants, un puits de quatre cents toises de profondeur, situé dans le château de cette place »
Outre le fait que Legros n’a pas participé à la bataille de Montaigu puisqu’il servait au même moment dans le Sud-Vendée sous les ordres de Chalbos, il faut préciser le passage retranscrit plus haut s’intègre dans une rapide évocation de crimes perpétrés par les Vendéens par laquelle l’auteur tente d’expliquer les massacres commis ensuite par les Républicains. A ce titre et dans le même élan argumentatif, Legros n’hésite pas d’ailleurs à écrire ceci sur les massacres de Machecoul :
« Ce sont les rebelles qui, dès les commencements de la guerre, ont enfilé dans des cordes huit cents de nos soldats, qui les ont enterré vivants à Machecoul, qui leur ont arraché les paupières, et les ont ainsi exposés au soleil, supplice épouvantable ! »
Si ce conte est à la hauteur de ce qu’il écrit sur Montaigu, il y a largement de quoi nourrir de sérieux doutes.
Attitude prudente qui fut loin d’être appliquée par tous ceux qui évoquèrent la question.
Un exemple frappant :
Un passage du côté de Beauchamp (Histoire de la Guerre de Vendée ou tableau des guerres civiles de l’Ouest, depuis 1792 à 1815. 1806), qui ne parle pas du puits : « Quatre cents républicains restés dans le château de Montaigu, se firent jour courageusement le sabre à la main, tandis que le gros des royalistes étaient à la poursuite des fuyards sur la route de Nantes. Ce détachement, composé des grenadiers de la Mark et du second bataillon du 109e régiment, se battit en désespéré ; le plus grand nombre se fit tuer »Un soupoudrage de Legros, qui ne parle du nombre de victimes ; et on obtient un siècle plus tard sous la plume du pourtant sérieux Gabory (La Révolution et la Vendée) :
« Quatre cents seront jetés vivants dans le puits du château »
Hum…
Dugast-Matifeux (Bibliographie révolutionnaire de Nantes, suivis de notes et extraits suivant à l’appréciation des auteurs et des écrits. Annales de la Société académique de Nantes det du département de la Loire-inférieure, 1848) a commenté la prose de l’adjudant-général Legros :
« A la profondeur près, qui n’est pas de 120 pieds au lieu de 240, le fait n’est que trop vrai. Nous avons assisté, dans notre enfance, au curage de ce puits, d’où fut extraite une grande quantité d’ossements humain parmi lesquels s’était conservé un lambeau d’uniforme républicain, qui fut remarqué de presque tous les habitants, dont quelques-uns ont été témoins de cette horrible exécution. Ces tristes restes de nos discordes civiles furent transportés au cimetière. L’atrocité dont il s’agit fut commise par les Vendéens (armées de Charette et de Lescure réunies), le 21 septembre 1793, surlendemain de la bataille de Torfou, alors qu’il n’y avait pas eu encore de massacres, ni de proscription générale, que les républicains éparganient même les prisonniers royalistes et se bornaient à les retenir, comme Mme de La Rochejaquelein le reconnaît dans ses Mémoires, pag. 219, édition de Baudouin, Paris, 1823. On ne parle toutefois que du comblement du puits de Clisson, qui n’eut lieu que longtemps après, et en représailles de ce qui s’était fait à Montaigu. Et voilà justement comme on écrit l’histoire !... »
S’il s’était un peu mieux montré respectueux de l’Histoire, Dugast-Matifeux n’aurait sans doute pas écrit cette note…
Une remarque tout de même : Dugast-Matifeux écrit 55 ans après les faits ; affaire qu’il n’a d’ailleurs pas connue directement puisqu’il est né 19 ans plus tard.
En 1868, ce même Dugast-Matifeux continuera sur la même lignée (Notice sur Doubouex. Annales de la Société académique de Nantes et du département de la Loire-inférieure)
« On montre aux visiteurs, dans le château de Clisson [on pourra revenir sur cette autre tragédie qui elle aussi nourrit longtemps la polémique], l'emplacement où se trouvait un puits qui fut comblé, dit-on, en 1793, de malheureux Vendéens, et que surmonte aujourd'hui un cyprès funèbre, planté en commémoration par le baron Lemot. Mais rien n'indique les cadavres des malheureux patriotes, qui furent assassinés aux vêpres siciliennes de l'insurrection et postérieurement. D'ailleurs, il importe de dater en histoire, pour constater l'initiative des faits et distinguer ce qui a précédé de ce qui s'est ensuivi. Or, cet horrible enfouissement, s'il a eu lieu, n'est pas le seul ni le premier en date. Il y eut alors deux enfouissements successifs : l'un d'abord de républicains, à Montaigu, le 22 septembre 1793, lendemain de la bataille de Torfou, et l'autre ensuite de Vendéens à Clisson par vengeance. Hélas! le mal vient du mal; un abîme en appelle un autre. Les royalistes qui depuis se sont tant récriés sur les excès de la Révolution, en les exagérant de beaucoup, furent justement ceux qui versèrent le sang les premiers, et, par cette première effusion, fournirent le prétexte et l'excuse aux représailles des républicains. Les massacres de Legé, de Machecoul, de Montaigu, de Mormaison, de Rochecervière, etc., etc., ont inauguré le meurtre dans l'ouest de la France, et cette initiative appartient aux royalistes. »
Une telle prose partisane et inexacte n’incite guère à la confiance…
Le doute reste donc de mise, d’autant plus que la version fort problématique de Legros (et pourtant souvent reprise) est contredite par Le Bouvier-Desmortiers (Réfutation des calomnies publiées contre le général Charette), officier de Marigny avant de servir sous Charette après la passage de la Loire.
« C’est un bruit accrédité à Montaigu, et dont on ne manque pas d'entretenir les étrangers, que les brigands massacrèrent les quatre cents grenadiers qui étaient dans le château ; et qu'après les avoir coupés par morceaux, ils les jetèrent dans le puits qui est dans la cour, ce qui obligea de le combler. Ce conte tout absurde qu'il est, ne laisse pas que de faire impression sur des esprits superficiels ou prévenus qu'il faut détromper. La vérité est que M. Bonin chanoine du chapitre de Montaigu, âgé de 60 ans, de mœurs douces et d'une piété exemplaire, fut coupé en morceaux par les républicains et jeté avec sa sœur dans le puits. On y jeta les corps de quelques-uns des grenadiers qui avaient été tués dans la cour, et le lendemain le puits fut comblé. »
Mais, là encore, il est bien difficile de trancher de manière définitive.
Toujours est-il que depuis, deux camps se sont clairement établis : les partisans de la version de Legros d’un côté et ceux de celle de Le Bouvier-Desmortiers de l’autre ; dont logiquement Deniau (Histoire de la Guerre de la Vendée) qui, ceci dit en passant (remarque pour Laurent), ne donne pas du tout « une histoire presque similaire » au récit de Legros ; le contraire aurait d'ailleurs été fort curieux.
Pour terminer, un passage étonnant tiré des Mémoires de la comtesse de La Bouëre :
« Il a ajouté que la scène du puits de Clisson s’est encore renouvelée dans celui de Montaigu, le 30 mars, et qu’on y a enfoui cinq cents personnes… »
Récit abracadabrantesque où on a l’impression que la mémorialiste, suivant le récit que lui aurait fait un vétéran républicain, remplace les soldats de Beysser par des victimes blanches après un conte sur le puits de Clisson l’on apprend rien de moins que trois cents Vendéens périrent sur l’ordre de Carrier lui-même…
Prudence donc…
Drouet Cyril- collatio
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