Légion de Mirabeau
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Davin Didier
Hughes de Bazouges
Manuc
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SEHRI : de 1789 à 1815 - association loi 1901 :: Histoire politique, sociale et économique de 1788 à 1816 :: la Contre-Révolution en France :: L'émigration en armes
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Légion de Mirabeau
Bonjour à tous,
Trouvé sur le site de vente de M. Malvaux.
Je mets le lien car ne sachant si je peux mettre la photo en ligne ? (Cause de droits)
http://www.bertrand-malvaux.fr/p/553/portrait-d-un-capitaine-de-la-legion-de-mirabeau-de-l-armee-de-conde-vers-1792-1795-revolution.html
Bonne découverte et bonne lecture
Manu
Trouvé sur le site de vente de M. Malvaux.
Je mets le lien car ne sachant si je peux mettre la photo en ligne ? (Cause de droits)
http://www.bertrand-malvaux.fr/p/553/portrait-d-un-capitaine-de-la-legion-de-mirabeau-de-l-armee-de-conde-vers-1792-1795-revolution.html
Bonne découverte et bonne lecture
Manu
PORTRAIT D'UN OFFICIER LEGION DE MIRABEAU
Bonjour Manu !
Oui, je le connais et je vais rechercher l'analyse que j'en avais faite pour M. Malvaux. Ce dernier est charmant et m'a déjà accordé le droit de représenter ce tableau dans mon prochain bouquin sur Berstheim et l'armée de Condé dans la campagne d'Alsace (1793).
Oui, je le connais et je vais rechercher l'analyse que j'en avais faite pour M. Malvaux. Ce dernier est charmant et m'a déjà accordé le droit de représenter ce tableau dans mon prochain bouquin sur Berstheim et l'armée de Condé dans la campagne d'Alsace (1793).
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
Tableau d' époque représentant André Boniface Riquetti de Mirabeau (un peu enrobé d' où son surnom de "tonneau") et son fils de 4 ans, entourés des officiers de sa légion. Surnommés les "Hannetons Noirs" en raison de leurs uniformes de fond noir distingués de bleu céleste dans leurs grand majorité .
On notera les coiffures diverses selon les subdivisions de la Légion: infanterie comme cavalerie, dont le fameux casque " à la Rumford" dont la couleur des crinières et des plumets distinguait aussi les différentes compagnies. ...
Davin Didier- inceptio
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L'ETAT-MAJOR DE LA LEGION DE MIRABEAU (1792)
Je suis heureux de pouvoir répondre ici à mon parrain, Didier Davin, et d'apporter une contribution originale à un sujet qui me passionne particulièrement, c'est-à-dire la fameuse Légion de Mirabeau. Alors que la documentation portant sur l'émigration militaire est souvent très difficile à réunir, en particulier les mémoires d'émigrés apportant des informations relatives à l'uniformologie ou à la composition de corps ayant connu parfois une existence éphémère, en comparaison des corps de l'Empire les mieux étudiés, nous possédons pour cette unité les Mémoires du Marquis de Toustain qui rallia la légion à sa formation, en Allemagne, et qui fut même chargé par le vicomte de Mirabeau de l'uniforme des hussards.
Rappelons ici qu'en 1792-1793, la légion de Mirabeau représentait un tiers, voire plus, de l'effectif de l'armée de Condé et qu'elle paya le tribut le plus lourd au cours de la campagne d'Alsace de 1793.
Rappelons ici qu'en 1792-1793, la légion de Mirabeau représentait un tiers, voire plus, de l'effectif de l'armée de Condé et qu'elle paya le tribut le plus lourd au cours de la campagne d'Alsace de 1793.
Son état-major général était alors le suivant :
colonel propriétaire
capitaine commandant l'état-major
aide-major général
deux aides majors d'infanterie
deux aides majors de cavalerie
deux sous-aides majors d'infanterie
deux sous-aides majors de cavalerie
un quartier-maître
deux chirurgiens-majors et leurs aides
trois aumôniers
Bien qu'ils ne soient pas cités, il faut aussi ajouter quelques sous-officiers et trompettes (estafettes, porte-guidon permettant d'indiquer sur le champ de bataille la position de l'état-major, etc.).
La gravure présentée ici par Didier - conservée au musée de Fribourg où est enterré Mirabeau-Tonneau - a été reproduite dans un des articles que Patrice Courcelle a consacré à ce sujet, et il en existe aussi une version de très bonne qualité dans l'oeuvre de Marcel Chapron sur Mirabeau-Tonneau. Il en existe une autre version (que voici) dans les remarquables Mémoires de Toustain :
Celle-ci, qui diffère légèrement de la précédente, fut offerte au roi de Prusse, au cours de son séjour à Anspach, à la fin du printemps 1792, et fut offerte en 1802 à M. le chevalier d'Aga de La Contrie qui, avec son frère aîné, servit au sein de la légion puis de l'armée de Condé au service russe de 1792 à 1801.
En d'autres termes, la réunion des deux gravures (plus le médaillon de Mirabeau en couverture de l'ouvrage de Chapron) nous permet d'avoir la représentation la plus large des uniformes portés au sein de cet état-major, à l'été 1792 (le comte de Mirabeau étant décédé le 15 septembre 1792 à Fribourg-en-Brisgau).
Voici le nom des personnages représentés sur cette seconde gravure et que l'on retrouvera pour certains dans la précédente :En d'autres termes, la réunion des deux gravures (plus le médaillon de Mirabeau en couverture de l'ouvrage de Chapron) nous permet d'avoir la représentation la plus large des uniformes portés au sein de cet état-major, à l'été 1792 (le comte de Mirabeau étant décédé le 15 septembre 1792 à Fribourg-en-Brisgau).
1/ le marquis d'Aubonne, premier lieutenant des grenadiers commandés par le baron de Corsac ;
2/ un volontaire de la "compagnie "la Générale" commandée par le capitaine de Blaire ;
3/ un maréchal des logis chef de la compagnie dees uhlans commandée par le capitaine de Bellerose ;
4/ M. le vicomte de Mirabeau en uniforme de chasseurs à pied ;
5/ son fils unique, âgé de trois ans, capitaine de "la Générale à cheval" ;
6/ M. le comte de Vitré, capitaine cornette, commandant "la Générale à cheval" ;
7/ M. Bernard, capitaine aide-major de cavalerie ;
8/ M. le marquis de Garigand, lieutenant-colonel, commandant du bataillon des volontaires ;
9/ M. le comte Alexandre d'Ollone, colonel commandant de la cavalerie ;
10/ un soldat de la compagnie des Voltigeurs ou "Enfants perdus" ;
11/ un maréchal des logis chef des hussards commandés par le capitaine de Gaule ;
12/ M. le baron de Kruchy, capitaine commandant les chasseurs à pied ;
13/ M. le comte d'Eberstein, capitaine commandant les volontaires à cheval.
Les officiers et sous-officiers de l'état-major se distinguaient par un plumet entièrement blanc, la crinière blanche du casque (également portée par les soldats des compagnies "générales"), et une rosace portée soit sur le brassard (ou suédoise) soit sur la coiffure (voir le uhlan et l'Enfant perdu), à la base dudit plumet. Jusqu'au mois d'avril 1793, la suédoise de la légion était à sa couleur distinctive, c'est-à-dire bleu céleste, pour le liseré et la fleur de lys. Les Mirabeaux adoptèrent alors le brassard condéen.
Les volontaires à cheval abandonnèrent leur bonnet à poil au printemps 1793 pour le casque à la Rumford. Un autre détail avait été emprunté au modèle palatin : les épaulettes en écaille. On notera le modèle original des épaulettes des chasseurs à pied, représentées ici sur deux personnages (dont Mirabeau lui-même).
Les volontaires à cheval abandonnèrent leur bonnet à poil au printemps 1793 pour le casque à la Rumford. Un autre détail avait été emprunté au modèle palatin : les épaulettes en écaille. On notera le modèle original des épaulettes des chasseurs à pied, représentées ici sur deux personnages (dont Mirabeau lui-même).
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
Je ne connaissais pas la 2eme version illustrée de l' Etat Major de la Légion. Un vrai portait de famille...et quelles magnifiques tenues !
Cordialement
Cordialement
Davin Didier- inceptio
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PORTRAIT D'UN OFFICIER LEGION DE MIRABEAU
Voici le magnifique portrait vendu par M. Bertrand Malvaux que je salue ici, en tant qu'ancien membre de La Sabretache et spécialiste de la période que couvre la SEHRI, soit les guerres de la Révolution et de l'Empire (M. Malvaux m'a généreusement donné son autorisation pour illustrer une prochaine publication sur Berstheim (1793) :
Selon moi, l'uniforme de cet officier subalterne, porteur de la croix de Saint-Louis, peut être interprété comme suit :
§ le portrait peut être aisément daté entre l'été 1792 et avril 1793, époque à laquelle la légion avait dû adopter le brassard condéen au liseré et aux trois fleurs de lys noires pour les officiers et gentilshommes au lieu de la fleur de lys bleu céleste originelle ;
§ on remarquera tout d'abord que l'officier représenté porte un uniforme identique à celui du colonel Alexandre d'Olonne, commandant de la cavalerie de Mirabeau, c'est-à-dire des 3 escadrons comptant environ 300 cavaliers :
1er escadron : hussards et uhlans
2e escadron : volontaires de la générale et volontaires à cheval
3e escadron : 2 compagnies de chasseurs à cheval
§ j'opterais pour un officier de l'état-major de la cavalerie, voire même pour un aide-de-camp du comte d'Ollonne (dans les deux cas, crinière blanche et rosace, ici très "fleurie", au centre de la "suédoise", c'est-à-dire du brassard).
Seuls les uhlans et les hussards avaient été levés à Ettenheim, dès fin 1791, dans les états du cardinal de Rohan, c'est-à-dire en face de Strasbourg ; sous la pression des princes allemands qui craignaient des représailles, la légion de Mirabeau et les Chevaliers de la Couronne avaient dû s'éloigner et compléter leur formation sur les terres du prince de Hohenlohe, proches de la Bavière, d'où le modèle du casque à la Rumford et la contre-épaulette en écailles métalliques.
La coupe de l'uniforme était proprement française (certains officiers portant même le surtout au lieu de l'habit) ainsi que les marques de grade du type cavalerie légère (chevrons d'argent au-dessus des parements et en haut de la culotte, mais aussi le type du gilet brodé).
Outre les armes de France portées sur le médaillon situé au centre du casque, la Légion de Mirabeau se distinguait par ses couleurs distinctives (noir et bleu céleste) et deux marques dont on ne voit que l'une : les deux lettres LM encadrant une fleur de lys, au centre de la boucle du baudrier et, détail que l'on ne peut voir ici, la devise du corps portée sur les boutons : "Honneur aux Preux".
Le sabre à trois branches, est, selon moi, de type palatin, ou d'un type français réalisé en Bavière, avec la garde en acier ; par contre, la dragonne dorée est très certainement française.
Sabre d'officier d'infanterie bavaroise Me 1788.
Selon moi, l'uniforme de cet officier subalterne, porteur de la croix de Saint-Louis, peut être interprété comme suit :
§ le portrait peut être aisément daté entre l'été 1792 et avril 1793, époque à laquelle la légion avait dû adopter le brassard condéen au liseré et aux trois fleurs de lys noires pour les officiers et gentilshommes au lieu de la fleur de lys bleu céleste originelle ;
§ on remarquera tout d'abord que l'officier représenté porte un uniforme identique à celui du colonel Alexandre d'Olonne, commandant de la cavalerie de Mirabeau, c'est-à-dire des 3 escadrons comptant environ 300 cavaliers :
1er escadron : hussards et uhlans
2e escadron : volontaires de la générale et volontaires à cheval
3e escadron : 2 compagnies de chasseurs à cheval
§ j'opterais pour un officier de l'état-major de la cavalerie, voire même pour un aide-de-camp du comte d'Ollonne (dans les deux cas, crinière blanche et rosace, ici très "fleurie", au centre de la "suédoise", c'est-à-dire du brassard).
Seuls les uhlans et les hussards avaient été levés à Ettenheim, dès fin 1791, dans les états du cardinal de Rohan, c'est-à-dire en face de Strasbourg ; sous la pression des princes allemands qui craignaient des représailles, la légion de Mirabeau et les Chevaliers de la Couronne avaient dû s'éloigner et compléter leur formation sur les terres du prince de Hohenlohe, proches de la Bavière, d'où le modèle du casque à la Rumford et la contre-épaulette en écailles métalliques.
La coupe de l'uniforme était proprement française (certains officiers portant même le surtout au lieu de l'habit) ainsi que les marques de grade du type cavalerie légère (chevrons d'argent au-dessus des parements et en haut de la culotte, mais aussi le type du gilet brodé).
Outre les armes de France portées sur le médaillon situé au centre du casque, la Légion de Mirabeau se distinguait par ses couleurs distinctives (noir et bleu céleste) et deux marques dont on ne voit que l'une : les deux lettres LM encadrant une fleur de lys, au centre de la boucle du baudrier et, détail que l'on ne peut voir ici, la devise du corps portée sur les boutons : "Honneur aux Preux".
Le sabre à trois branches, est, selon moi, de type palatin, ou d'un type français réalisé en Bavière, avec la garde en acier ; par contre, la dragonne dorée est très certainement française.
Sabre d'officier d'infanterie bavaroise Me 1788.
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
Magistral, merci à vous tous, j'ai rassemblé le tout pour former un article qui lui même forme un embryon de rubrique sur la Légion Mirabeau
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Laurent- inceptio
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Re: Légion de Mirabeau
Bonsoir,
* Dans une lettre conservée dans les archives de l'Empéri, un collectionneur affirme détenir le casque d'un officier de la légion de Mirabeau.
* Dans l'un des articles qu'il consacra à cette légion, Patrice Courcelle représente un soldat portant le casque d'infanterie modèle 1791. Sur quelles sources se fondent-ils ? Les archives du vicomte Grouvel, des détails rapportés dans des mémoires, des témoignages iconographiques ?
Avant de recevoir le casque bavarois du modèle 'à la Rumford', l'infanterie de la légion de Mirabeau semble donc avoir porté le casque modèle 1791. Si quelqu'un dispose d'autres renseignements sur ce sujet, je suis intéressé !
Bien à vous tous,
Pierre-Baptiste
* Dans une lettre conservée dans les archives de l'Empéri, un collectionneur affirme détenir le casque d'un officier de la légion de Mirabeau.
* Dans l'un des articles qu'il consacra à cette légion, Patrice Courcelle représente un soldat portant le casque d'infanterie modèle 1791. Sur quelles sources se fondent-ils ? Les archives du vicomte Grouvel, des détails rapportés dans des mémoires, des témoignages iconographiques ?
Avant de recevoir le casque bavarois du modèle 'à la Rumford', l'infanterie de la légion de Mirabeau semble donc avoir porté le casque modèle 1791. Si quelqu'un dispose d'autres renseignements sur ce sujet, je suis intéressé !
Bien à vous tous,
Pierre-Baptiste
Pierre Baptiste- Admin
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CASQUE DE LA LEGION DE MIRABEAU
J'ignorais qu'un collectionneur eût possédé un tel casque ! Bravo pour la découverte !
Dans les dossiers du vicomte Grouvel, vous trouverez plusieurs illustrations de soldats ou officiers recouverts du casque d'infanterie français à chenille Me 1791. On peut supposer qu'il s'agissait de casques de récupération (plusieurs témoignages avérés pour les bottes, les armes, les équipages, voire même les uniformes bleus, par Royal Allemand, par exemple...), trouvés sur le champ de bataille car nous savons avec assurance que l'infanterie n'était ni équipée ni habillée lorsqu'elle quitta les états du cardinal de Rohan pour gagner ceux des princes de Hohenlohe à l'exception de deux unités de cavalerie, au moins.
En effet, seuls les uhlans et les hussards l'avaient déjà été et les lances, sabres et armes à feu avaient été mis en caisse pour ce déplacement, pour ne pas créer d'incident diplomatique avec les princes allemands dont les états seraient traversés.
Le casque de référence porté de 1792 à 1795 est donc celui à la Rumford, ce qui ne fait aucun doute. D'autres illustrations trouvées chez Grouvel représentent soldats et officiers entre 1795 et 1797 avec un casque à chenille qui ressemblerait à celui des pompiers du 1er Empire ou des cavaliers du type carabiniers.
Je n'en ai jamais trouvé de preuve et ce point fait l'objet des énigmes que je tente de résoudre... Disons qu'il est possible du fait du rachat et du rééquipement complet de la légion en 1795, par le comte de Damas et avec l'argent britannique, mais il est aussi possible qu'il s'agisse d'une erreur due à une illustration réalisée sous la Restauration car je ne connais aucun modèle de ce type dans les armées allemandes de cette époque.
La réorganisation du comte de Damas avait surtout porté sur la structure du corps (certaines unités avaient été annihilées au cours de la campagne de 1793 et d'autres furent jugées beaucoup trop "exotiques"...) plus que sur les uniformes des corps conservés (mais cet uniforme évolua néanmoins pour tous les corps).
Je vous joindrai demain quelques illustrations de cela...
Cordialement
Hughes de Bazouges
Dans les dossiers du vicomte Grouvel, vous trouverez plusieurs illustrations de soldats ou officiers recouverts du casque d'infanterie français à chenille Me 1791. On peut supposer qu'il s'agissait de casques de récupération (plusieurs témoignages avérés pour les bottes, les armes, les équipages, voire même les uniformes bleus, par Royal Allemand, par exemple...), trouvés sur le champ de bataille car nous savons avec assurance que l'infanterie n'était ni équipée ni habillée lorsqu'elle quitta les états du cardinal de Rohan pour gagner ceux des princes de Hohenlohe à l'exception de deux unités de cavalerie, au moins.
En effet, seuls les uhlans et les hussards l'avaient déjà été et les lances, sabres et armes à feu avaient été mis en caisse pour ce déplacement, pour ne pas créer d'incident diplomatique avec les princes allemands dont les états seraient traversés.
Le casque de référence porté de 1792 à 1795 est donc celui à la Rumford, ce qui ne fait aucun doute. D'autres illustrations trouvées chez Grouvel représentent soldats et officiers entre 1795 et 1797 avec un casque à chenille qui ressemblerait à celui des pompiers du 1er Empire ou des cavaliers du type carabiniers.
Je n'en ai jamais trouvé de preuve et ce point fait l'objet des énigmes que je tente de résoudre... Disons qu'il est possible du fait du rachat et du rééquipement complet de la légion en 1795, par le comte de Damas et avec l'argent britannique, mais il est aussi possible qu'il s'agisse d'une erreur due à une illustration réalisée sous la Restauration car je ne connais aucun modèle de ce type dans les armées allemandes de cette époque.
La réorganisation du comte de Damas avait surtout porté sur la structure du corps (certaines unités avaient été annihilées au cours de la campagne de 1793 et d'autres furent jugées beaucoup trop "exotiques"...) plus que sur les uniformes des corps conservés (mais cet uniforme évolua néanmoins pour tous les corps).
Je vous joindrai demain quelques illustrations de cela...
Cordialement
Hughes de Bazouges
Hughes de Bazouges- determinatio
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PLANCHE Alfred de MARBOT
L'oeuvre de Marbot consacrée aux Uniformes de l'armée française de 1439 à 1815 n'ayant connu qu'une seule édition, en 1848, nous pouvons donc affirmer que la représentation des uniformes de l'armée de Condé (ici entre 1794 et 1797) est postérieure de 50 ans aux modèles et que faute de pièces connues, l'illustrateur s'appuyait le plus souvent sur d'anciens témoignages.
Il n'existe pas de modèle de casque à chenille connu à cette époque (le modèle palatin du casque à la Rumford fut conservé par les troupes bavaroises jusqu'en 1800) ; la seule solution pour expliquer le modèle du casque à chenille (ici en-bas à droite) est qu'il ne s'agirait pas, pour la période 1795-1797, du modèle français mais britannique (inspiré du modèle à la Tarleton porté par les Light Dragoons mais aussi l'infanterie légère - et les unités de volontaires - britanniques depuis le début des années 1780...)
Il n'existe pas de modèle de casque à chenille connu à cette époque (le modèle palatin du casque à la Rumford fut conservé par les troupes bavaroises jusqu'en 1800) ; la seule solution pour expliquer le modèle du casque à chenille (ici en-bas à droite) est qu'il ne s'agirait pas, pour la période 1795-1797, du modèle français mais britannique (inspiré du modèle à la Tarleton porté par les Light Dragoons mais aussi l'infanterie légère - et les unités de volontaires - britanniques depuis le début des années 1780...)
Hughes de Bazouges- determinatio
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INFANTERIE DE LA LEGION DE MIRABEAU
Voici quelques vues prises en 1995 (nous n'avions pas encore de scan performant comme aujourd'hui...) lorsque le défunt LCL François Grouvel m'avait ouvert les archives de son père, déposées aujourd'hui à Chantilly (voir mon article et la description de tous les cartons légués dans la bibliothèque virtuelle de la SEHRI).
Les deux premières illustrations sont tirées ou inspirées de l'oeuvre de Valmont mais, à mon sens, n'ont guère de valeur. Elles représenteraient des personnages en 1792-1793, alors que nous avons pour cette époque (voir ci-dessus) deux gravures réalisées du vivant du vicomte Mirabeau, représentant tous les uniformes (à l'exception de celui des hussards tolpaches ou "volontaires de la compagnie générale") et surtout le détail des uniformes donné par plusieurs témoins oculaires, ainsi que des documents les dépeignant.
Dans ce cas, le casque ne pourrait être que le casque à chenille français Modèle 1791, récupéré sur le champ de bataille et adapté...Entre 1 et 5, la valeur que j'accorderais à cette oeuvre serait de 1...
" />
" />
Pour être tout à fait précis, et considérant le brassard condéen, un tel uniforme n'aurait été porté qu'à partir d'avril 1793.
Les deux vues suivantes sont une copie du personnage tiré de la planche de Marbot et Noirmont, et une interprétation d'un officier en 1795. Là encore, je n'accorde aucune valeur à ces illustrations et confirme n'avoir trouvé aucun casque à chenille de ce type pour l'époque.
" />" />
La dernière illustration (1795-1797) avait été trouvée par le vicomte Grouvel à la bibliothèque du Musée de l'Armée et est due à un certain Dubois de l'Estang, d'une époque que je n'ai pas réussi à déterminer. Là encore, je doute très fortement du crédit à accorder à un tel document.
" />Je me suis bien sûr reporté à l'oeuvre du vicomte Grouvel, "Les corps de troupe de l'émigration", mais l'auteur n'avait pour ainsi dire rien mentionné pour la période allant de 1795 à 1797, c'est-à-dire à la solde britannique. On trouve néanmoins cette description qui apporte plus d'obscurité que de clarté :
"Le comte Eon de Cély, dans ses croquis d'uniformes faits en 1796, donne un soldat d'infanterie de Mirabeau qui porte l'uniforme suivant : shako à l'autrichienne de feutre noir bordé d'un large galon blanc en haut, avec plumet blanc à gauche ; col noir ; habit noir à collet de même, revers et parements de drap bleu céleste, avec boutons et boutonnières blanches ; doublure et retroussis noirs ; épaulettes de drap bleu céleste et courtes franges blanches ; boutons de métal blanc, veste de drap blanc, culotte à la hongroise de drap bleu céleste ; demi-guêtres noires ; bandoulière et ceinturon (passé sur la veste) de cuir blanc".
Une fois encore, je suis plus que dubitatif (il pourrait s'agir d'un projet) car le comte de Damas ne racheta la légion, en juin-juillet 1795, que parce que l'armée de Condé passa alors à la solde britannique et reçut les moyens de s'équiper de neuf de pied en cap. A travers divers témoignages, nous savons que l'uniforme de la cavalerie était alors soit d'inspiration autrichienne-émigrée (uniforme des uhlans, par exemple, uniforme des hussards), soit de type britannique. Pour l'infanterie, l'uniforme ne pouvait alors être que de coupe française ou britannique.
Je suis désolé pour tous ceux qui trouveront que mes explications sont aussi limpides que les boues du Limpopo... Cet exemple aura au moins une valeur didactique pour tous ceux passionnés par l'uniformologie des émigrés. Ce n'est pas l'ancienneté (voire l'antiquité...) d'une illustration qui fait sa valeur mais la conformité de sa représentation aux documents confirmant celle-ci (description, témoignage, règlements, etc.)
Ne désespérez pas pour autant ! S'il existe une réponse à notre questionnement sur l'uniforme de l'infanterie de la légion de Mirabeau-Damas entre 1795 et 1797 (et sa structure), elle ne peut se trouver que dans des représentations (portraits) aujourd'hui inconnues, des récits qu'il reste à découvrir (à ce jour, je n'en connais pas....) ou encore dans les archives de l'armée de Condé, au Musée Condé (château de Chantilly) qu'il reste à exploiter !
Comme vous le voyez, tous les espoirs restent donc permis !
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Notes de Grammont.
Merci Jérôme pour ces notes très intéressantes car on peut en effet retenir les premières descriptions pour être conformes à ce que nous savons de l'infanterie entre 1795 et 1797 ; dans ce cas, le casque serait-il le modèle français de 1791 abandonné par les Républicains ou, comme je le crois, un autre modèle, britannique, par exemple ?
Pour la description de la tenue des hussards, il s'agit de celle initiale de 1792-1795. Après cette époque, le régiment des hussards fut uniformisé avec les autres corps, tout en conservant ses couleurs distinctives à quelques détails près (la culotte bleu céleste fut abandonnée pour une culotte de peau tirant sur le jaune/chamois, le shako fut celui du type émigré, etc.).
Pour la description de la tenue des hussards, il s'agit de celle initiale de 1792-1795. Après cette époque, le régiment des hussards fut uniformisé avec les autres corps, tout en conservant ses couleurs distinctives à quelques détails près (la culotte bleu céleste fut abandonnée pour une culotte de peau tirant sur le jaune/chamois, le shako fut celui du type émigré, etc.).
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
j'avoue que cette histoire que casque est intéressante et que l'idée de casque français 1791 peut être envisageable pour la période allant jusqu'en 1794 - 95 et que par la suite le remplacement peut être fait par des casques anglais différents, même si dans le même esprit que le français 1791 dont voici une photo du seule et unique exemplaire authentique connu et conservé à l'Empéri
http://assosehri.fr/habillementeteq7/page3.html
http://assosehri.fr/habillementeteq7/page3.html
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
MODELES BRITANNIQUES
Voici quelques exemples britanniques existant dès 1783 ; ce casque (en fait celui des Light Dragoons) était initialement porté par les unités de volontaires levées en Angleterre (pour la cavalerie, on parle de Yeomanry regiments). Dans l'infanterie régulière, la coiffure était la suivante :
- tricorne pour les compagnies de fusiliers
- bonnet d'ourson pour les compagnies de grenadiers
- chapeau à bords relevés pour les compagnies légères (1790) ; ce chapeau était à l'origine surmonté d'un cimier en fourrure lui donnant une allure similaire au casque qui nous intéresse, puis fut simplifié, ce cimier disparaissant et le bord gauche du chapeau étant relevé comme chez les Jäger autrichiens (voir Loyal Emigrant en 1793-1795, par exemple).
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Le casque des unités de Volunteers fut ensuite étendu aux unités d'infanterie légère étrangère ou émigrée servant alors : les exemples connus et documentés sont l'infanterie légère de Waldenstein, Autichamp, les chasseurs à pied de Hompesch, le 60th American Regt...
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- tricorne pour les compagnies de fusiliers
- bonnet d'ourson pour les compagnies de grenadiers
- chapeau à bords relevés pour les compagnies légères (1790) ; ce chapeau était à l'origine surmonté d'un cimier en fourrure lui donnant une allure similaire au casque qui nous intéresse, puis fut simplifié, ce cimier disparaissant et le bord gauche du chapeau étant relevé comme chez les Jäger autrichiens (voir Loyal Emigrant en 1793-1795, par exemple).
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Le casque des unités de Volunteers fut ensuite étendu aux unités d'infanterie légère étrangère ou émigrée servant alors : les exemples connus et documentés sont l'infanterie légère de Waldenstein, Autichamp, les chasseurs à pied de Hompesch, le 60th American Regt...
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Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
plus j'y pense plus je me dit que la Légion, dans un premier temps (1792 - 1793 / 94) aurait pu récupérer des casques français 1791 puis vers 1795 et au passage anglais prendre le casque anglais "1783"
_________________
Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Casque à la Rumford
En conclusion, l'infanterie de la Légion de Mirabeau porta (pour les Volontaires/fusiliers) entre 1792 et 1795 un casque à la Rumford, de type palatin partagé par d'autres unités émigrées (Légion de Hohenlohe) ou allemandes (bavaroises, wurtemburgeoises).
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Des casques français à chenille de type 1791 pourraient avoir été récupérés à cette époque pour compléter les coiffures mais nous n'en avons aucune preuve ni aucun témoignage.
Par contre, plusieurs témoignages (dessins dont celui de Dubois de l'Estang, notes de Grammont...) laissent à penser que les grenadiers et chasseurs de Mirabeau pourraient avoir porté, entre 1795 et 1797, un casque de type britannique partagé à la même époque par d'autres unités émigrées. A ce stade, nous ne pouvons avancer quel type de coiffure possédaient les fusiliers de la légion de Mirabeau à la même époque.
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Des casques français à chenille de type 1791 pourraient avoir été récupérés à cette époque pour compléter les coiffures mais nous n'en avons aucune preuve ni aucun témoignage.
Par contre, plusieurs témoignages (dessins dont celui de Dubois de l'Estang, notes de Grammont...) laissent à penser que les grenadiers et chasseurs de Mirabeau pourraient avoir porté, entre 1795 et 1797, un casque de type britannique partagé à la même époque par d'autres unités émigrées. A ce stade, nous ne pouvons avancer quel type de coiffure possédaient les fusiliers de la légion de Mirabeau à la même époque.
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Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
je viens de faire une découverte sympa au hasard de navigations sur le web :
portrait miniature de J.-B. Poinssot, officier de la Légion de Mirabeau (armée de Condé), mort en émigration en 1794.
portrait en vente sur le site d'un antiquaire autrichien : http://www.wilnitsky.com/scripts/redgallery1.dll/details?No=37405
portrait miniature de J.-B. Poinssot, officier de la Légion de Mirabeau (armée de Condé), mort en émigration en 1794.
portrait en vente sur le site d'un antiquaire autrichien : http://www.wilnitsky.com/scripts/redgallery1.dll/details?No=37405
rigodon d'honneur- inceptio
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Miniature officier de Mirabeau
Félicitations pour cette trouvaille ! Il s'agit d'un officier des grenadiers de la légion de Mirabeau (devenue Légion de Mirabeau-Damas suite à son rachat par le comte Roger de Damas), entre juillet 1795 et octobre 1797. Une très belle pièce !
Le régiment ayant été reconstitué à l'été 1795 sur le pied d'un régiment français traditionnel (donc au règlement de 1786) à 10 compagnies en 2 bataillons, il n'y avait qu'une compagnie de grenadiers au sein du premier bataillon (8 compagnies de fusiliers et 1 de chasseurs, cette dernière dans le second bataillon).
Hughes de Bazouges- determinatio
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Re: Légion de Mirabeau
trouvé sur le net, sur le site d'un antiquaire :
Joseph COMBETTE (1770-1840), "Paire de portraits d'officiers", huiles sur toile à vue ovale signées et datées au dos 1794.
à gauche un officier de la Légion de Mirabeau. on notera la plaque de baudrier marquée "LM" avec fleur de lys.
http://www.ythurbide-antiques.com/achat/joseph-combette-1770-1840-quot%3Bpaire-de-portraits-d-officiers-quot%3B/761.htm
Joseph COMBETTE (1770-1840), "Paire de portraits d'officiers", huiles sur toile à vue ovale signées et datées au dos 1794.
à gauche un officier de la Légion de Mirabeau. on notera la plaque de baudrier marquée "LM" avec fleur de lys.
http://www.ythurbide-antiques.com/achat/joseph-combette-1770-1840-quot%3Bpaire-de-portraits-d-officiers-quot%3B/761.htm
rigodon d'honneur- inceptio
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Re: Légion de Mirabeau
le même en plus gros...
les détails sont vraiment assez exceptionnels... en plus de la plaque "LM" fleurdelisée, on remarquera la forme des revers et leur passepoil, le brassard, les boutons fleurdelisés, le gilet à galon et tresses argentés, les épaulettes à écailles cousues sur une patte en drap bleu, le petit foulard galonné de bleu, la boucle d'oreille, le détail du masque du casque, le plumet, la crinière... tout est représenté avec une finesse extrême et un sens du détail et de la précision très poussé...
bref un portrait vraiment magnifique !
les détails sont vraiment assez exceptionnels... en plus de la plaque "LM" fleurdelisée, on remarquera la forme des revers et leur passepoil, le brassard, les boutons fleurdelisés, le gilet à galon et tresses argentés, les épaulettes à écailles cousues sur une patte en drap bleu, le petit foulard galonné de bleu, la boucle d'oreille, le détail du masque du casque, le plumet, la crinière... tout est représenté avec une finesse extrême et un sens du détail et de la précision très poussé...
bref un portrait vraiment magnifique !
rigodon d'honneur- inceptio
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Re: Légion de Mirabeau
Idem pour son compagnon de route, en grosse taille.
on notera sur ce portrait le système d'attache réglable du baudrier avec des oeillets et un crochet, ainsi que la grenade argentée à flamme dorée sur la cocarde.
on retrouve le même principe du foulard bordé d'un petit galon de la couleur distinctive.
on notera sur ce portrait le système d'attache réglable du baudrier avec des oeillets et un crochet, ainsi que la grenade argentée à flamme dorée sur la cocarde.
on retrouve le même principe du foulard bordé d'un petit galon de la couleur distinctive.
rigodon d'honneur- inceptio
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Date d'inscription : 11/05/2013
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Localisation : Var
Re: Légion de Mirabeau
Magnifiques portraits; Très belle découverte. Merci de nous la faire partager.
Davin Didier- inceptio
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Localisation : Marseille
Re: Légion de Mirabeau
et encore un ...
Portrait de Pierre-Laurent de Girard-Maison-Forte, capitaine d'infanterie de l'armée de Condé, chevalier de l'Ordre de Saint Louis.
Au revers, ancienne annotation : noble pierre laurens chevalier de girard maison forte / ancien capitaine d'infanterie chevalier de l'ordre royal et militaire de st louis, né à st paul 3 chateaux le 10 février 1769. fils de noble louis valerian de girard chevalier de l'ordre royal et militaire de st louis commandant la place de vesel en qualité de major né à st paul 3 chateaux le 10 decembre 1718.
Pierre-Laurent de Girard de Maison-Forte fut le fils cadet de Louis-Valérian de Girard et frère de Jean-Louis de Girard Maison Forte qui émigra également, puis fut maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux en 1815.
http://paris.boisgirard-antonini.com/html/fiche.jsp?id=6745410&np=2&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=1&r=
Portrait de Pierre-Laurent de Girard-Maison-Forte, capitaine d'infanterie de l'armée de Condé, chevalier de l'Ordre de Saint Louis.
Au revers, ancienne annotation : noble pierre laurens chevalier de girard maison forte / ancien capitaine d'infanterie chevalier de l'ordre royal et militaire de st louis, né à st paul 3 chateaux le 10 février 1769. fils de noble louis valerian de girard chevalier de l'ordre royal et militaire de st louis commandant la place de vesel en qualité de major né à st paul 3 chateaux le 10 decembre 1718.
Pierre-Laurent de Girard de Maison-Forte fut le fils cadet de Louis-Valérian de Girard et frère de Jean-Louis de Girard Maison Forte qui émigra également, puis fut maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux en 1815.
http://paris.boisgirard-antonini.com/html/fiche.jsp?id=6745410&np=2&lng=fr&npp=150&ordre=&aff=1&r=
rigodon d'honneur- inceptio
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