aieul 84e de ligne , décédé en Hongrie (1809) hopital des six cloches (?)

bonjour
dans le cadre de mes recherches généalogiques, je suis tombé sur un aieul (grenadier, 2e bat. 84e de ligne ) décédé en septembre 1809 en Hongrie à l'hopital des six (ou dix ? ) cloches suite à ses blessures (bataille de wagram ? )
quelqu'un connait il cet hopital ? (un hopital militaire ou étaient dirigés les blessés de la campagne de 1809 ? ) ... ci dessous l'acte de décès retranscrit dans les registres d'état civil de bohain en vermandois (02) d'après des témoignages et actes du régiment .
merci d'avance pour d'éventuels renseignements...

non, cela ne me dit rien
il peut effectivement être un blessé de Wagram ou Essling
peut être qu'au SHD il pourrait y avoir plus de renseignements

Peut-être pourriez-vous contacter Robert Ouvrard, auteur de 1809, les Français à Vienne, chronique d'une occupation.
Il a d'ailleurs créé un très bon site :
http://www.histoire-empire.org/

oui, merci

cet hopital m'intrigue en fait, sans doute un hopital militaire français ...

trouvé plus d'infos sur cet ancètre :

extrait du registre matricule : blessé au combat de Gratz (Autriche) le 26 juin 1809 , les deux jambes traversées par un coup de feu ...




Le combat de Gratz oppose les Français commandés par le colonel Gambin aux Autrichiens commandés par le général Gyulay. La confrontation a lieu le 25 et 26 juin 1809.
Deux bataillons du 84e Régiment de Ligne, forts au plus de 1 100 combattants et commandés par le colonel Gambin, avaient été laissés dans la ville de Graz. Le 26 juin, le général autrichien Giulay (Gyulai) se présenta devant cette place avec un corps de 10 à 12000 hommes.
Le colonel Gambin plaça ses deux bataillons dans les faubourgs de la ville, repoussa toutes les attaques de l'ennemi, le culbuta partout, lui prit 500 hommes, 2 drapeaux, et se maintint dans ses positions pendant 14 heures jusqu'à l'arrivée des renforts du général Broussier.
C'est sur le champ de bataille de Wagram qu'il présenta à l'Empereur les drapeaux pris à Gratz : « Colonel, lui dit Napoléon, je suis content de la bravoure de votre régiment et de la vôtre, vous ferez graver sur vos aigles : UN CONTRE DIX ».