fusilier grenadier de la Garde
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fusilier grenadier de la Garde
Par un décret impérial daté de Saint-Cloud, le 19 septembre 1 fut créé un régiment qui prit la dénomination de fusiliers ,grenadiers. Ce régiment de 1 600 hommes venait immédiatement après la Vieille Garde et devait, avec le régiment des fusiliers briseurs, composer ce qu’on appela plus tard la Moyenne Garde.
Il fut formé avec les deux bataillons de vélites grenadiers.Afin d’atteindre l’effectif prescrit d’un régiment de grenadiers. soit 1 bataillons de 4 compagnies de 120 hommes chacune, on combla les vides à l’aide des compagnies de réserve des départements et par la conscription. L’uniforme des fusiliers grenadiers était celui des grenadiers, mais leurs épaulettes différaient et, au lieu du bonnet à poil, ils se coiffaient d’un shako à chevrons de fil blanc en V. De même, les officiers portaient l’uniforme des officiers de grenadiers et le shako garni d’or. r Organisés comme les régiments de la Vieille Garde, les fusiliers grenadiers ne leur étaient inférieurs ni en bravoure ni en discipline ; toujours et partout ils partagèrent la gloire de leurs aînés.
Il fut formé avec les deux bataillons de vélites grenadiers.Afin d’atteindre l’effectif prescrit d’un régiment de grenadiers. soit 1 bataillons de 4 compagnies de 120 hommes chacune, on combla les vides à l’aide des compagnies de réserve des départements et par la conscription. L’uniforme des fusiliers grenadiers était celui des grenadiers, mais leurs épaulettes différaient et, au lieu du bonnet à poil, ils se coiffaient d’un shako à chevrons de fil blanc en V. De même, les officiers portaient l’uniforme des officiers de grenadiers et le shako garni d’or. r Organisés comme les régiments de la Vieille Garde, les fusiliers grenadiers ne leur étaient inférieurs ni en bravoure ni en discipline ; toujours et partout ils partagèrent la gloire de leurs aînés.
Re: fusilier grenadier de la Garde
Il y a eut un 2ème régiment de fusiliers-grenadiers que commande Friederichs :
Jean-Parfait Baron de Friederichs né à Montmartre le 11 juin 1773. Soldat au régiment au 75ème d’infanterie ci-devant Monsieur en 1789, il est congédié en novembre 1791. Enrôlé à une date inconnue, nous le retrouvons Capitaine au 1er bataillon des Fédérés Nationaux le 22 juillet 1792. Il sert aux Armées du Nord, puis passe au 14ème bataillon de la Formation d’Orléans avec les renforts envoyés pour la Vendée. Il est Lieutenant-colonel en second du bataillon puis en premier le 6 juilllet 1793, mais son bataillon a été anéanti à Châtillon par les vendéens. Il démissionne le 27 mai 1796. Nous le retrouvons chef du 1er bataillon auxiliaire de la Gironde en 1799, versé à la 17ème de ligne le 20 février 1800. Il sert à l’Armée du Rhin, puis passe à la 49ème de ligne et sert à l’Armée de Batavie. Il est blessé d’un coup de feu à la hanche droite et fait prisonnier au combat de Lauf (Franconie) le 18 décembre 1800. Rentré de captivité en mars 1801, il est admis au traitement de réforme en 1803, mais à la fin de l’année passe chef de bataillon à la 36ème de ligne, Armée des Côtes de l’Océan où il reste de 1803 à 1805. Chef de bataillon aux grenadiers de la Garde Impériale, il sert en Autriche, en Prusse, en Pologne entre 1805 et 1807. Il passe Major, puis Colonel-major du 2ème régiment de fusiliers de la Garde le 1er janvier 1807. Il ramène à Paris les drapeaux pris à Eylau puis sert en Espagne en 1808, notamment lors de l’insurrection de Madrid le 2 mai. Baron de l’Empire en 1809, il fait la campagne d’Allemagne de 1809, et combat à Essling le 21 mai 1809, Division Curial, toujours comme Colonel du 2ème régiment de fusiliers-Grenadiers. Commandant de la Légion d’Honneur en juin 1809, il sert à Wagram le 6 juillet comme Général de Brigade, 1ère brigade, 2ème division de Carra Saint-Cyr. Il est ensuite employé au camp de Boulogne et commande l’arrondissement de Dunkerque en 1810, puis commande une brigade sous Friant à l’Armée d’Allemagne. Il sert en Russie, et combat à Mohilew le 23 juillet 1812 puis à la bataille de la Moskova le 7 septembre. Général de Division le 23 septembre, il commande la 4ème division du corps de Davout. Après la terrible retraite de Russie, il est employé au 2ème corps d’Observation du Rhin en février 1813. Commandant la 22ème division d’infanterie, 6ème corps de Marmont, il sert à la bataille de Möckern le 18 octobre 1813 et doit subir l’amputation de la cuisse gauche. Il ne survit pas longtemps à ses blessures puisqu’il meurt à l’hôpital de Leipzig le 20 octobre 1813.
Jean-Parfait Baron de Friederichs né à Montmartre le 11 juin 1773. Soldat au régiment au 75ème d’infanterie ci-devant Monsieur en 1789, il est congédié en novembre 1791. Enrôlé à une date inconnue, nous le retrouvons Capitaine au 1er bataillon des Fédérés Nationaux le 22 juillet 1792. Il sert aux Armées du Nord, puis passe au 14ème bataillon de la Formation d’Orléans avec les renforts envoyés pour la Vendée. Il est Lieutenant-colonel en second du bataillon puis en premier le 6 juilllet 1793, mais son bataillon a été anéanti à Châtillon par les vendéens. Il démissionne le 27 mai 1796. Nous le retrouvons chef du 1er bataillon auxiliaire de la Gironde en 1799, versé à la 17ème de ligne le 20 février 1800. Il sert à l’Armée du Rhin, puis passe à la 49ème de ligne et sert à l’Armée de Batavie. Il est blessé d’un coup de feu à la hanche droite et fait prisonnier au combat de Lauf (Franconie) le 18 décembre 1800. Rentré de captivité en mars 1801, il est admis au traitement de réforme en 1803, mais à la fin de l’année passe chef de bataillon à la 36ème de ligne, Armée des Côtes de l’Océan où il reste de 1803 à 1805. Chef de bataillon aux grenadiers de la Garde Impériale, il sert en Autriche, en Prusse, en Pologne entre 1805 et 1807. Il passe Major, puis Colonel-major du 2ème régiment de fusiliers de la Garde le 1er janvier 1807. Il ramène à Paris les drapeaux pris à Eylau puis sert en Espagne en 1808, notamment lors de l’insurrection de Madrid le 2 mai. Baron de l’Empire en 1809, il fait la campagne d’Allemagne de 1809, et combat à Essling le 21 mai 1809, Division Curial, toujours comme Colonel du 2ème régiment de fusiliers-Grenadiers. Commandant de la Légion d’Honneur en juin 1809, il sert à Wagram le 6 juillet comme Général de Brigade, 1ère brigade, 2ème division de Carra Saint-Cyr. Il est ensuite employé au camp de Boulogne et commande l’arrondissement de Dunkerque en 1810, puis commande une brigade sous Friant à l’Armée d’Allemagne. Il sert en Russie, et combat à Mohilew le 23 juillet 1812 puis à la bataille de la Moskova le 7 septembre. Général de Division le 23 septembre, il commande la 4ème division du corps de Davout. Après la terrible retraite de Russie, il est employé au 2ème corps d’Observation du Rhin en février 1813. Commandant la 22ème division d’infanterie, 6ème corps de Marmont, il sert à la bataille de Möckern le 18 octobre 1813 et doit subir l’amputation de la cuisse gauche. Il ne survit pas longtemps à ses blessures puisqu’il meurt à l’hôpital de Leipzig le 20 octobre 1813.
Laurent- inceptio
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Re: fusilier grenadier de la Garde
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Par définition un historien se doit d'éclairer certaines zones d'ombres du passé. Ayant de droit accès à toutes les archives ouvertes, il s'appuie sur ses recherches pour délivrer ses résultats, quitte à briser quelques clichés.
Président de la S.E.H.R.I.
Re: fusilier grenadier de la Garde
Jean-François Baron Hennequin né à Montmarault dans l’Allier le 3 janvier 1774. Lieutenant au 2ème bataillon du Cher le 25 août 1792. Il sert à l’Armée du Centre, puis à celle de la Moselle de 1792 à 1794. Il passe à la 132ème demi-brigade de bataille en avril 1794, et sert à l’Armée de Sambre et Meuse de 1794 à 1796. Passé à la 108ème de ligne en mai 1796, il est nommé Capitaine en juillet, puis sert aux Armées de Rhin-et-Moselle entre 1796 et 1797, et d’Helvétie de 1798 à 1799. Il se signale à la bataille de Zurich le 25 septembre 1799, puis dans les gorges du Muottathal le 30 septembre et le 1er octobre. Sert ensuite à l’Armée du Rhin de 1800 à 1801, notamment à Engen le 3 mai, à Moesskirch le 5 mai, à Biberach le 9 mai, à Hohenlinden le 3 décembre. Il obtint un sabre d’honneur le 29 mai 1802, et sert ensuite à l’Armée des Côtes de l’Océan de 1803 à 1805. Passé aux Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 30 août 1805, il sert dans la Grande Armée, en Autriche, Prusse et Pologne de 1805 à 1807. Chef de bataillon aux fusiliers-grenadiers de la Garde Impériale le 16 février 1807, il obtint une rente de 2 000 francs en février 1808. Il sert en Espagne la même année, puis en Autriche, où il est blessé à la bataille d’Essling d’un éclat d’obus à la tête, le 22 mai 1809. Sert à nouveau en Espagne de 1810 à 1811, il est nommé Colonel-major du 5ème Tirailleurs de la Garde le 24 juin 1811, et précédemment Baron de l’Empire. Il obtint une nouvelle dotation de 4 000 francs. Il sert en Russie en 1812, division Delaborde, puis en Saxe dans la brigade de Boyer de Rebeval, Division Roguet en juin 1813. Blessé à la bataille de Dresde d’un éclat d’obus et d’un coup de feu qui lui brisa la mâchoire inférieure, lui détruisant les dents incisives et emportant la partie latérale gauche de la langue. Nommé Général de Brigade le 25 novembre 1813, Commandant de la Légion d’Honneur le même jour, il est admis à la retraite le 15 mars 1814 et fait Chevalier de Saint-Louis en octobre. Il meurt à Paris le 22 mai 1832.
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Laurent- inceptio
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Re: fusilier grenadier de la Garde
Bonjour,
A-t-on des sources fiables sur la dragonne des fusiliers-grenadiers de la Garde Impériale ?
Car d'une représentation à l'autre on les trouve avec la dragonne blanche et rouge (type grenadiers de la Vieille Garde), rouge (type grenadier de la ligne) ou même sans dragonne...
Cordialement.
A-t-on des sources fiables sur la dragonne des fusiliers-grenadiers de la Garde Impériale ?
Car d'une représentation à l'autre on les trouve avec la dragonne blanche et rouge (type grenadiers de la Vieille Garde), rouge (type grenadier de la ligne) ou même sans dragonne...
Cordialement.
Marien- determinatio
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Re: fusilier grenadier de la Garde
Dans ces cas là, un des juges de paix s'appelle Luicien Rousselot:
Il dit dans sa planche sur les fusiliers-grenadiers: "aucun des marchés ni des devis consultés ne fait état de dragonne. Pourtant presque tous les documents iconographiques la représentent après 1808, soit blanche avec gland rouge, soit entièrement rouge."
Donc le problème reste entier.
Voici comment je l'ai dans ma collection:
Amicalement
Marc
Il dit dans sa planche sur les fusiliers-grenadiers: "aucun des marchés ni des devis consultés ne fait état de dragonne. Pourtant presque tous les documents iconographiques la représentent après 1808, soit blanche avec gland rouge, soit entièrement rouge."
Donc le problème reste entier.
Voici comment je l'ai dans ma collection:
Amicalement
Marc
Marc Morillon- inceptio
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Re: fusilier grenadier de la Garde
Merci, c'est également ce qui ressort de l'article de Pétard sur le sujet.
Pas de dragonne à l'origine, puis une dragonne aux couleurs des grenadiers à pied de la Garde.
Martinet, qui est une source d'époque et relativement sérieuse, représente bien la dragonne ainsi.
Par contre rien n'indique qu'elle était en cuir comme dans la Vieille Garde. Il pourrait s'agir d'une spécificité de la Vieille Garde et alors la dragonne des Fusiliers Grenadier serait peut-être en tissu.
Pas de dragonne à l'origine, puis une dragonne aux couleurs des grenadiers à pied de la Garde.
Martinet, qui est une source d'époque et relativement sérieuse, représente bien la dragonne ainsi.
Par contre rien n'indique qu'elle était en cuir comme dans la Vieille Garde. Il pourrait s'agir d'une spécificité de la Vieille Garde et alors la dragonne des Fusiliers Grenadier serait peut-être en tissu.
Marien- determinatio
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Re: fusilier grenadier de la Garde
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Re: fusilier grenadier de la Garde
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Re: fusilier grenadier de la Garde
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